Date de création : 13.05.2015
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04.06.2025
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Par Anonyme, le 27.11.2025
la campagne de russie fut une bérézina parce qu'elle démarra bien trop tard, un 24 juin, soit sous le signe du
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ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
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le tilleul à Confolens, cliché de Christine Guillebaud
artisanat agricole au XIXeme siècle - Agrinature perdura jusqu'à 1939 en nord Lemosin.
De la première conversation avec Georges Charbonnier, agriculteur né en 1926,
il ressort que l'agriculture naturelle était pratiquée par tous il y a encore soixante années dans le nord de la Creuse, c'est-à-dire le nord du Limousin, à la frontère de Occitania. Etant né moi-même sur deux frontières de l'espace & du temps, j'en connais la valeur, sais la richesse qu'elles génèrent. Au sein du paysage, les zones de contact sont des lieux de nutrition & de frai. Ce principe est utilisé par les permaculteurs & les pisciculteurs pae exemple. Dans notre société qui insiste à cliver l'espace entre villes & campagnes, entre vilains & vils urbains, l'agriculteur aussi devint un frontalier, un samuraï.
Dans les articles suivants nous exposerons les pratiques de ???????? / Geórgios, fils de ???? / Gaîa; la terre. Georges en grec ancien, ???????? « celui qui travaille à la terre »
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émersion de la Pangée en l'océan primordial - photographie prise de Mars
Carbonifère - natural farming in (through) the 19th century.
Sur la ferme de Georges, l'assolement était de prairies temporaires & de champs de céréales. La prairie pâturée est désignée comme un plon. Sur les parcelles de faible pente, elle est conservée trois ans, puis on la laboure à l'araire tirée par une vache, selon la ligne de pente.
Il s'agit seulement de l'ouverture d'un sillon en vue d'y semer le blé qui premettra au paysan de faire le pain de la famille - au temps de l'enfance de Georges, tous les paysans étaient boulangers une fois la semaine.
La faible pente & la date choisie permettent de limiter l'érosion que le sens du travail implique.
Les autres céréales sont utilisées aussi, le seigle, dont les longues pailles fournissent des tresses, des liens, l'avoine, délice des animaux de bétail & le sarrasin pour les galettes. Ces trois poussent spontanément dans les sols de substratum non calcaire.
La date de semis est octobre, période de pluies sporadiques avant les pluies douces de novembre. Il faut attendre d'abord de voir que l'herbe a cessé de pousser - afin qu'elle ne prenne pas le dessus sur la plante introduite.
En février-mars, les graines de la prairie à venir sont semées dans le champ. Un tiers de la semence est représenté par trois espèces de trèfle - violet, hybride & blanc - & le reste par les deux ray-grass - d'Angleterre & d'Italie - au total de seize kilogrammes par hectare. En suite du semis, le sol est hersé, ce qui favorise aussi le tallage du blé, puis roulé pour rasseoir le sol, qu'il ressue, qu'il ressuie, assurer le contact des graines & de la terre fine.
Après la moisson de l'août suivant, la prairie nouvelle explosera tous les compteurs de la productivité & pourra être pâturée ou même fauchée avant l'automne. Les graines du trèfle étaient chaque fois que l'occasion s'en présentait, moissonnées.
En ce système établi par des générations,
le sol ne voit la lumière qu'un temps très court,
ainsi qu'il est dans sa nature.
Ce procédé permet à la photosynthèse d'occuper sans s'interrompre l'optimum qui lui est possible.
Ne pas la découvrir permet aussi à la terre de conserver sa portion de l'humble humus à la modestie proverbiale,
qui ne souhaite plus se monter nu
depuis l'invention des fougères arborées en l'ère carbonifère.
Au soufre de la poudre engrais, nous préférons le carbone de l'humus noir.
cliché de Christine Guillebaud à Confolens, Fresselines - notez la présence de l'aulne, plante fixatrice d'azote
une cordiale rencontre
Un maraîcher, ingénieur agronome nous dispensait une formation, au sujet des grands principes du maraîchage, & ce faisant, je vis qu'il aurait pu être en train de décrire mon travail de cinq années... A la fin de son exposé, j'ajoutai un point qui était en fait le premier. Il m'en demanda la raison & n'objecta point. A la reprise de la cession, l'après-midi, il fit un résumé de son cours du matin, le complétant en toute continuité par la remarque que je lui avait suggérée, sans faire allusion pourtant à l'auteur du dit ajout. Cet épisode éclaire le fait que par un contact permanent de l’œil & la main de cinq années, loin de toute école, sans avoir lu aucun livre sur le sujet, & sans recevoir d'enseignement oral - ce n'était pas faute de n'en avoir réclamé, mais je n'avais rencontré personne capable de le dispenser - la terre de mes parcelles m'avait enseigné la matière agronomique à un niveau remarquable!
du pain, j'ai soif!
Rencontrer les paysans-boulangers est une opportunité d'expansion. Ils sont le sel de la terre, protecteurs des sols, détenteurs, découvreurs de savoirs nouveaux, oubliés, gardiens de l'éthique d'une vie au sein de la nature & de l'humanité tout à la fois. Mes visites me conduisirent vers les régions qu'en mon for intérieur je trouve les plus jolies de France, le Livradois, le Vivarais. Attiré par le bon, je découvris par surcroit le beau. La troisième pointe du triangle de la vie saine, c'est la sagesse, le savoir que je trouvai en eux. Le tiers est toujours disponible pour nous extraire de la dualité. Vérité, bonté & beauté, ou pour l'exprimer en mots plus universels, l'être, la conscience & la joie sans objet qui naquit de l'union des deux premiers termes. J'ai loisir de louer ainsi les paysans-boulangers parceque je n'en suis pas encore tout-à-fait un. Lorsque ce sera le cas, je devrai comme eux me taire, car le geste d'un juste vaut soixante mots de sagesse.
aimer les terreux avec lenteur - slow love
A la ferme de mars, nous accentuons la part spirituelle, l'implication personnelle, le point de vue artistique, la dimension esthétique de l'agrinature selon l'idée que les solutions ne viendront pas de ceux qui en premier lieu générèrent les problèmes. La science est soumission au principe de vérité & de ce fait nous lui devons tous égards. Elle est rarement pure cependant. "Qui paie le technicien, la conseillère, le doctorant qui nous parlent pour nous dire ce qu'il nous disent?" est la question que nous devrions nous poser chaque fois qu'un conseil, une direction nous sont indiqués. Nous savons depuis cinq mille ans que nos pratiques agricoles contribuèrent à éroder les sols tout autour de la terre. Le constat n'est pas nouveau: la méthode agricole ce jour se base sur le dopage des plantes qui de ce fait crée des carences ici & des pollutions là. Si nous obéissions en vérité à la science & la raison, nous ne bâtirions pas de centrales - prisons - atomiques. Le risque d'accident y est infime, compte-tenu des précautions surnuméraires prises. Or, nous savons qu'une probabilité infime appliquée pendant un temps très long confère en fin de compte un résultat significatif: l'accident majeur ne peut que se produire & la région contaminée devra être abandonnée. Le résultat sera un désastre sauf en ce qui concerne le chiffre d'affaire des croque-morts. Le sujet est grave. La loi de la gravité, dure & juste - dura lex sed lex - plaça les métaux lourds & radioactifs très profond sous terre. L'attitude de raison serait de les y laisser. Par cet exemple, je montre que l'industrie humaine n'obéit pas de manière pure aux lois de la science: le jeu des intérêts de la géopolitique & la stratégie souvent sous-tend les options & choix en matière d'industrie. J'ai conscience du ridicule de la petite ferme de mars au regard du monstre qu'est l'agro-industrie. La ferme pourtant est portée par la force du don de soi & non par les pulsions de mort que véhicule l'inféodation rampante aux thèses des tenants de la finance. Tout comme l'eau sang de la terre, stérilise un sol lorsqu'elle s'y immobilise, toute fortune accumulée devient poison, source de miasmes.
La vie triomphe des croque-morts quoi qu'il en soit & je la vois chaque jour accroître sa présence dans les sols de la ferme - avec la lenteur qui lui sied. Celle qui a longtemps souffert ici voudrait goûter enfin l'éternité de joie & paix que lenteur procure - la terre.
Raam dans les Védas - Mars, God of both farmers and soldiers
Dans les traditions Grecque & Celte, Mars est le dieu des paysans et des militaires. L'Europe, au vingtième siècle décima sa population de paysans en les envoyant à la guerre. Ceci confirme cela. Après chacune des deux guerres mondiales du siècles passé, les techniques élaborées par les ingénieurs les plus brillants à fin de massacrer les populations civiles, furent reconverties à transformer l'agriculture peu à peu en une industrie qui ferait grande part aux substances chimiques pour les engrais & les traitements, & au machinisme. Deux croyances matérialistes servirent de substratum à cette conversion. Il fallut tout d'abord considérer le corps des êtres humains essentiellement comme de la matière, & qui doit être alimenté en conséquence par de la chimie. Il fallut ensuite, envisager la nature comme l'étrange étrangère, l'ennemi à soumettre assurément, à combattre nécessairement, à détruire éventuellement. Toutes les diverses croyances humaines se prétendent universelles, & les croyances athées n'échappent pas à ce travers. Lorsqu'elles nient notre part spirituelle cependant, elles établissent ce faisant leur propre limite. Si le monde vivant comporte de la chimie, il s'agit de biochimie, & si Nature existe, elle ne peut être que l'univers tout entier dont nous faisons nécessairement partie. Toute croyance est respectable pour peu que ceux qui la professent actent leur foi, qu'ils pratiquent l'unité de pensée, de parole, & d'action, assumant par leurs actes les conséquences des mots qu'ils utilisent. Raam, dans les Védas, désigne tout à la fois le Dieu de l'univers, un de ses Avatars, & la perception ravie que les humains peuvent en avoir en le chœur de leurs cœurs.
Dieu, la nature & l'humanité
Nos ancêtres inventèrent des mots qui peuvent nous paraître étranges, tels que Dieu ou Nature. Dieu désigne la force indicible qui nous anime tous, lorsqu'elle se dépouille de l'ego. Ce mot permit aux sociétés humaines de contenir ceux de leurs membres qui les mettaient en danger par une expression trop brutale de leur égoïsme. Lorsque j'exerce mon métier d'agriculteur en observation continue des êtres & phénomènes de la nature, & en soumission à ses lois, je réalise qu'une force guide mon travail, & tout en même temps me communique l'énergie nécessaire à la tâche. Cette force, cette énergie fut nommée Nature, car elle agit comme si elle émanait d'une entité, comme si toute la nature était une.
le gramme & la livre - a pinch worth a pound
En un pays du bout du monde, un homme d'expérience déclara qu'il faudrait pour connaître quelqu'un avoir mangé avec lui ou elle une livre de sel, ce qui représente un bon nombre de repas partagés. Il est cependant une voie directe qui consiste à suer ensemble un gramme de sel: travailler de concert un quart d'heure.
The Chinese say we need eating a pound of salt together before we claimed we knew a person for sure. A short-cut however exists: to sweat a pinch of salt is enough, i.e. twenty minutes team-work.
le club humain s'agrandit - watch our circle grow
L'agriculture est un enjeu de ce siècle. Les guerres contre les humains ont épuisé nos ressources spirituelles. Les guerres envers notre mère la Terre bientôt auront épuisé les ressources minérales. Les sols riches sont parmi ces dernières. Lorsque les deux types de ressources sont épuisés, en général les humains font la guerre. Dans tout l'univers, les êtres humains sont réellement une manifestation peu ordinaire & la vie biologique ne se rencontre pas même si nous partions en voyage à travers l'espace intersidéral durant des années à très grande vitesse. L'évolution a fait de nous des humains. A ce stade évolutif particulier, nous devenons capables de la plus haute sainteté ou de l'horreur abjecte que notre conscience réprouve. Le club humain s'agrandit. L'enjeu nouveau de l'agriculture est que nous devenions humains en conscience.
de deux choses l'une, l'autre c'est le soleil - tenir compte du soleil & de la lune si possible
En agriculture biodynamique selon Maria Thun, nous tenons compte du calendrier lunaire, lunaire & planétaire, la positon de la lune en orbite autour de la terre sur le canevas des constellations du ciel. A celui qui ne l'a pas essayé, ce critère semblerait une contrainte de plus en un métier qui en compte déjà beaucoup: les travaux des champs devront être fait en soumission à la saison dans les contraintes de température & d'humidité prescrites par la physiologie de chaque plante. La nécessité de cette science des plantes tire son origine du fait que toutes les plantes cultivées d'Europe ne sont que par exceptions des indigènes au continent. Il est à noter par parenthèse que l'agriculture en non-labour & couverture permanente nous ouvre une liberté plus grande en contraste des méthodes violentes pour le sol qui au contraire tendent à nous enfermer dans les limites que nos machines & leurs lourds outils tracent sur l'espace libre du sol livré à nos exactions, l'espace livre de nos parcelles où s'inscrivirent les us & abus du passé, car le non-labour peut se faire en une seule intervention, réduisant de ce fait le risque de se laisser surprendre par la pluie au cours des travaux. Le non-faire - en l'occurrence le non-labour - effacera à la mesure du temps que nous lui donnerons les abus autrefois adressés au sol, ofrant ainsi une opportunité aux faunes & flores du sol d'y réinstaller la vie qui leur est propre. Paradoxalement, suivre les cycles du satellite lunaire n'est pas ajouter une restriction de supplément aux limites évoquées plus haut: il est de nos observations que soleil & lune le plus souvent oeuvrent de concert. La position de la lune en sa révolution est donc un indicateur supplémentaire pour nous guider dans la prise de décision concernant les dates de nos travaux. Elle n'est que par exception un frein à l'action. En ces quelques exceptions, le soleil prendra prééminence & il faudra suivre les données de la météo même si le miroir qu'est la lune n'est pas en sa meilleure posture. C'est là règle cardinale que nous ne devons pas délaisser. Au paysan modeste ou au jardiner, cette occurrence cependant est rare, celle d'une météorologie très favorable tandis que la configuration de la lune ne le serait point. Un gros cultivateur qui a mille tâches à accomplir ne pourra que rarement se plier aux cycles lunaires dont il n'a que faire, tandis que le jardinier y obéit toujours pour peu que sagesse lui soit donnée.
origine indienne de l'agriculture pratiquée en Europe - meat as a by-product
Dans ses émissions "Terre à terre." sur la chaîne de radio France-Culture, Ruth Stegassy traite de la science de l'environnement sous l'entièreté en vaste diversité de ses aspects nombreux, & pas seulement d'agriculture. Lors d'une émission de novembre 2011, le thème en était le groupe de réflexion sur l'évolution prochaine dont l'orientation de la politique agricole a encore & toujours un grand besoin. A titre d'exemple, notons la violence du constat que les quatre cinquièmes de la surface agraire de France sont ce jour dévolues aux production animales, à nourrir des animaux que nous mangerons ensuite. Si nous prenons en compte le fait que chaque maillon d'une chaîne alimentaire sous-tend une déperdition d'énergie des neuf dixièmes, il est aisé de calculer que la situation présente de dévolution des parcelles correspond à un gaspillage écologique ou énergétique de plus des deux tiers. Autrement dit, le même parcellaire pourrait nourrir trois fois plus de personnes si nous acceptions de manger de manière plus conforme à la diététique, c'est-à-dire moins de produits animaux. Chacun sait que manger trop de protéines animales est dangereux pour la santé. Le mot viande, à son origine signifiait seulement la nourriture, les vivres, les victuailles de toutes espèces.
Puis, aux temps où les classes dominantes firent de la chair animale un mets d'excellence, le mot évolua. Du temps de ma grand-mère, la viande était un produit annexe de la production d'œufs & de lait principalement. Cela est dû au fait que la progéniture des animaux & volailles est pour moitié de sexe mâle & que mêmes les poules & les vaches, êtres vénérables, ne vivent pas éternellement. Nous avons en mémoire la poule au pot du bon roi Henri: il ne s'agissait ni d'un poulet, ni d'un coq, mais bien d'une poule, une vieille poule de basse-cour. Les cochons quand à eux étaient les grands recycleurs de la ferme, qui permettaient d'accommoder les restes sans difficulté. Fixer en objectif principal d'une parcelle de produire de la chair animale nous fait entrer dans un processus de distorsion: cela distord les us que la nature - dont notre humanité fait partie - érigea dès le début de la vie sur terre. Nous savons que nos bétails ne sont plus nourris d'herbe & qu'une part de leur ressource en protéines provient de soja importé d'Argentine.
Le proverbe "Qui vole un œuf, vole un bœuf." suggère qu'en acceptant d'enfreindre une règle nous serons conduits peu à peu à les violer toutes. Nourrir les animaux d'aliments qui étaient en les traditions destinés à nourrir les humains pour manger ces animaux ensuite revient à gaspiller les ressources que la nature offrait. C'est de ces distortions mentales que sont issues les maladies du corps.
l'origine d'Agrinature trouvée en la culture des indiens Hopis - une vache herbivore -Should cows eat grass?
Dans les années 1950, André Pochon, reprenant les travaux d'André Voisin, un agronome qui avait jadis étudié les pratiques agraires de l'Amérique du sud, déclara une vérité étonnante: "les vaches sont herbivores." "Tout un chacun sait cela." répondrons-nous. Un acte vaut septante paroles. Une parole vaut septante pensées. Dans le fait de nos actes, nous ne nourrissons plus effectivement nos vaches d'herbe: nous leur donnons des céréales, du maïs ensilé, de l'herbe fermentée, des tourteaux, du foin, de la paille, de la mélasse, des minéraux & vitamines. De par le monde, la moitié de la production céréalière est consommée par les animaux d'élevage. En Europe, les deux tiers des surfaces agricoles sont dévolues aux productions animales... André Pochon prend grand soin à semer & maintenir ses prairies temporaires de trèfle blanc - rampant - & de ray-grass anglais. Elles lui permettent de vivre confortablement en tant qu'agriculteur, bien que la taille de sa ferme soit environ un quart de celle reconnue viable en ce qui concerne la comptabilité. Il démontre ainsi la validité économique de sa méthode, en plus de ses avantages pour la société humaine & l'environnement. Il tire son succès d'un soin extrême apporté à la gestion de ses prairies temporaires. Sans augmenter en aucune part ni la productivité, ni les surfaces agricoles, recommencer de nourrir les herbivores d'herbe & réduire la part de la viande dans notre bol alimentaire – ces deux simples mesures de sagesse, ces deux sages mesures de simplicité – permettrait à l'agriculture telle qu'elle est de nourrir une population humaine double – soit environ dix milliards de personnes, si nous considérons qu'à ce jour environ un milliard d’entre nous vivent en situation de carence & besoin alimentaire. Nous voyons en cela que la nutrition humaine n'est pas une question purement agronomique, mais qu'elle inclut tous les aspects de la société. Manger de la viande tous les jours représente un gaspillage écologique. Force nous est de constater ce jour que beaucoup d'agriculteurs perdirent ou n'eurent jamais contact avec la nature telle qu'elle est.
In the years 1950s, André Pochon, small farmer in Brittany, inspired by the agriculturist André Voisin, uttered a peculiar statement: « Cows should eat grass. »
« Anybody knows that », are we tempted to retort. A single act is worth seventy sentences. A single word is worth seventy thoughts. If we looked straight at the question, we would find that in actual practice, we do not feed grass to our cows any more. Instead they are given cereals, corn or maize, fermented grass, rapeseed, soya, hay, straw, minerals, vitamins, & so on. Half of the cereals produced around the world are given to cattle instead of being eaten by human beings. Two third of Europe's farming land is used for raising cattle, rather than for growing foods directly edible by people. André Pochon took great care in planting & keeping his temporary grass fields. Two species, white clover & English rye-grass made up his fair meadows. Through his simplest but very rational method, he was able to live a very comfortable peasant's life, & his income was higher than his neighbour's, even though his farm was about a quarter of theirs in size. That shows that his practice is economically sustainable in addition to being beneficial to the society & the environment. That too means that agriculture as it is today could feed twice more people – i.e. roughly ten billion human beings in the world – on two conditions only: feed again grass to our cattle, & reduce the meat in our diet. These two conditions would be only common sense, simple wisdom, wise simplicity.
Nowadays, one billion people in the world go hungry. Both the Pochon's method & dietetics indicate that the questions of starvation & feeding mankind
do not rely on agronomy only, but on every aspect of society. As long as the rich eat too much meat, & because farmers have lost touch with nature, whatever progress is done in agronomy will not help. The basic question of starvation & feeding the world is linked with our sense of togetherness, & common sense too.
pourquoi l'ortie pique-t-elle?
L'ortie est de nature urticante. Est-ce là nature méchante? Pourquoi l'ortie pique-t-elle? Est-ce afin de se protéger des intrus qui sans ses poils en nombre chargés chacun d'une micro-goutte d'acide sulfurique, pourraient la piétiner ou la dévorer sans vergogne? En un mot, si l'ortie urtique, est-ce là malveillance de sa part?
Elle est dit-on, rudérale - elle croit partout où azote foisonne. Imaginez que vous alliez faire pipi dans un coin de nature. Je sais bien qu'il est difficile d'imaginer une telle scène: il n'est plus guère de coins tranquilles loin des regards des passants & il se pourrait même pire, que vous soyez de ceux qui n'urinent plus, par un sacrifice volontaire, tribut versé au compte d'Hygie, fille d'Asclépios... Imaginons néanmoins. Quelques temps plus tard, l'ortie se sera installée au lieu considéré, si bien que si vous souhaitez uriner à nouveau, vous devrez le faire quelques pas plus loin sous peine de vous faire piquer par l'urticante qui dans votre initial lieu d'aisance a cru. Vous irez donc un peu plus loin. Par le moyen de ses poils urticants, l'ortie vous enseigna un principe élémentaire de l'agronomie: ne fertilisez pas un lieu deux fois de suite, ne concentrez pas les déchets naturels en un point unique, fertilisez chaque place en son temps & petit à petit tout le champ deviendra apte à toute culture. Notre saynète nous montre à la manière légère des elfes que les fondements de la science agricole existent de toute part disséminés en la nature, & que nous devrons simplement ouvrir les yeux, les quatre autres sens & la réceptivité du mental pour alors en recevoir l'énoncé dessiné par les nuages, le vent & l'abeille butineuse. Naturellement, pour nous trouver en capacité de réceptacles de ces notions de fonds de l'agronomie naturelle, vivre au sein de l'environnement est la condition de base nécessaire & suffisante. La ronce, autre rudérale notable, remplit un rôle bien plus précieux encore que celui de l'ortie puisqu'elle est le berceau des arbres, haies & forêts ainsi que nous le décrirons plus en détail dans le chapître dévolu à la sociologie & au comportement des plantes.
émoi la nature. genèse - Nature & me - Genesis
Nous ne parvenons pas à nous accorder sur l'idée essentielle de la nature. Elle est en nous. Nous sommes en elle. Elle déchaîne des passions - regrets, désirs & peurs - sources de conflits entre ceux qui entendent l'exploiter, d'autres qui souhaitent en jouir, l'utiliser, & ceux qui prétendent la protéger selon l'idée qu'ils ont fabriquée ou dont ils héritèrent. Dans les Védas, la Nature est envisagée comme proche de la forme ultime de la Divinité, la manifestation physique de Dieu. Les différentes Écritures, les différentes religions nous placent toutes face à nous-mêmes dans notre rapport à l'univers, au cosmos, à la création, dans notre condition complexe d'humains, de terriens, de terreux - un peu de glèbe qu'un souffle mystérieux anime.
Could we agree on Nature's nature? To agree on such a topic seems difficult, for the word itself has several meanings & consequently many may feel passionate about it. Nature is both within & without. We live within Nature. Nature lives within us. So it is as a result that we could go far without considering its implications in our life. Passions belong to three groups, regets, desires & fears. Conflicts may arise among those who feel a desire to exploit natural resources, others who had rather see nature as a free landscape they may use in a way or other, & those among us who are intent on protecting it according to a particular idea of fear they have carved in their mind. The Vedas tell about a Nature that would be close to the ultimate form of Divinity, to make it short, God's physical body. The many Scriptures of the many religions draw, each of them along a slightly different way,
our complex human condition in relationship with the universe, the Cosmos, the Creation. Our obvious & undeniable condition is that we are the Earth's inhabitants, made of a little bit of earth, to which a spirit, a breath communicated the mystery life is, & in a smaller or bigger proportion a bit of life's mystery too.
Abdu
Abdou mourut il y a quelques jours. Ce coq avait une tête d'oiseau. Il n'a jamais su maîtriser la syntaxe : au lieu de dire, "Je me nomme Abdou." il préférait chanter simplement un "Moi Abdooooo!" certes plus musical... Depuis qu'Abdou partit, sa crête de coq fleurit en coquelicots dans mes champs. Abdou, je crois, nous montre l'exemple. Nous souffrons de trop utiliser nos têtes & pas assez souvent le cœur, siège de l'énergie vitale qui peut nous rendre créatifs plutôt qu'imitateurs de nos semblables, centre de l'amour qui donne préséance à l'autre, un centre de conscience qui engendre le sens d'être responsables - c'est-à-dire auteurs de la vie.
Abdu died a few days ago. This cockerel of mine had a head small as a bird's:
never could he master the art of grammar. Instead of saying, "My name is Abdu." he would rather sing, "Meee Abdooooo!" & of course, this sounded more in tune... Since Abdu left, his crimson crest of a cock pops up as so many poppies in my fields. In his humble way, Abdu offers us great example for we suffer from using too much our heads & not enough the heart, the seat of a vital energy that could shape us creative instead of imitative, a centre of love that means we offer priority to others, a place for awareness giving birth to a sense of responsibility: we become authors of life.
les écrits restent - les paroles s'envolent
Les mots écrits dans ce blog ne furent lus en nul livre. Je les entendis du vent. Le soleil, la pluie, les insectes ailés & rampants, la terre acide ou brune, des humains, des animaux, des oiseaux, les saisons, le miroir du champ, le chant du ruisseau, le sceau du secret, le murmure de la rue, la crête du coq, les coques de noix, les nuits d'étoiles, la lune qui boit, le bois nu au sol givré, le silence des plaines brûlantes, la lancinante peine, la plainte du moulin, le pain qui croustille, le tilleul qui tout subtilement parfume, la pudeur d'un brise-vent aussi me les disent. Si ces mots demeurent sur le papier, ils mourront, resteront lettre morte à cible manquée. Si l'un ou l'une s'en saisit & les prononce, les transmute en paroles, les imprime dans l'éther vivant de l'espace, ils mettront en mouvement des couches de l'atmosphère, les cils vibratoires d'une oreille interne, les synapses d'un système nerveux, les électrons d'un micro-composant électronique, les non-actes d'un paysan, plancton sous la houle d'une foule indifférente, & devenir en ceux-là tous, vibration, son, création. Au commencement était le verbe. Les mots lors prendront vie, force, leur envol au saut du nid qu'est la page. Que beaucoup en usent, les répètent, les transcrivent de bouche à oreille de sages, qu'ils soient décriés, récriés, recréés, criés par dessus le vallon, & ils se façonnent en manière d'invocation, de mantra, de prière dont les cieux mêmes entendront le joyeux ramdam.
Lie tsu
Lié tseu vint après Lao tseu & Chouang tseu.
A l'instar d’Ésope, Africain de Grèce,
il fréquente ou pratique l'apologue, le court récit, l'historiette.
Tao, la voie ne définit ni la vérité, ni la réalité, mais l'unicité,
base des métamorphoses & transmutations.
Tseu, le sage provoque, façonne ces transformements
qu'il suggère aux êtres selon la folie spontanée de son désir propre.
particules & ondes - the wavelength of life
commentaire de Flo & réponses :
Yes, I think also that humus is a part of sun, and alive remains too. But If we look by the atom sight, the soil and sunlight are both atoms and same kind of atoms. You know sun has vitamin D and soil has some other vitamins like B12, and plants produce on their own A, C, B1, B9; vitamins are just some atoms relied together. When sunlight has vitamin D, it means it has atoms as well as soil. Flo http://odeurdelaterre.centerblog.net le 14.06.2013
Les photons & les électrons sont à la fois particules & ondes. Cela signifie que nous ne savons pas vraiment ce qu'ils sont. Selon Einstein, tout n'est qu'onde - la matière ne serait qu'une forme cristallisée de l'énergie. N'étant pas physicien, je me suis référé aux cinq états de la matière que les traditions nommaient les cinq éléments ou les quatre, plus la quintessence. En réalité, l'espace est le premier élément puisque le plus subtil. Aux dires de l'idée du big-bang, tout n'est que feu & retourne au feu. Il est trois états de la matière, plus le feu ou énergie, plus l'espace ou éther. L'éther est ainsi nommé car il contiendrait une énergie sombre, indétectable, fort diffuse mais qui, compte-tenu de l'immense vasteté de l'univers en serait le constituant de loin le plus abondant. L'énergie peut se manifester comme matière - ce qui crée l'espace - & comme mouvement - ce qui crée le temps. Ceux à qui temps & espace ne sont qu'une seule & même entité ont réalisé l'éternité. L'irréversibilité de quelques phénomènes nous fait accroire à une réalité du temps. Elle n'est en fait qu'une manifestation de nos attachements : une donnée de la psychologie, donc. Ce qui est considéré comme matière sont les solides, liquides & gaz. Lorsque notre espèce aura enfin entendu que le temps est de l'énergie solaire appliquée à l'espace, l'ère de l'écologie débutera & la joie pourra nous revenir. Il est vrai que le soleil nous nourrit & les six mois passés d'une pluie continue auraient pu nous tuer de tristesse ...
Ce que tu dis Flo est vrai. Le flux de protons que nous envoie frère Soleil anime le flux des électrons dans la matière pour en faire des particules dites organiques, constituantes des êtres vivants, de niveaux d'énergie supérieurs à ceux des minéraux. Du point de vue de la biochimie, la vie est donc du minéral plus du soleil. Elle est en réalité beaucoup plus, tant il est vrai que ces vérités sont dures à dire, demandent de longues méditations avant de pouvoir être énoncées. L'hologramme des mouvement du soleil, la terre & la lune dessine une spirale complexe qui évoque la condensation de la molécule d'acide désoxyribonucléique - ADN - en chromosomes.
Je suis fasciné par l'ADN, le code de la vie, et son origine dans les premières bactéries de l'histoire du monde. Flo http://odeurdelaterre.centerblog.net le 16.06.2013
L'essentiel de nos gènes fut inventé par les virus, bactéries, cyanobactéries & archéobactéries. Les généticiens ne savent de quoi sert cette part majeure de nos chromosomes héritée des inventeur de la vie. Toute l'humanité dans sa grande diversité ne montre que un pour mille de variation génétique. Notre espèce est proche également de celles des grands singes, chimpanzés, gorilles & autres hommes des bois ou orangs-outans. Nous avons une majorité de gènes aussi en commun avec les plantes. Ne possédant pas de jambes, ni de cou, icelles présentent une palette, une brochette de gènes souvent plus vaste qu'en les espèces animales mobiles car leur est vitale une capacité de s'adapter à divers milieux & climats. Les cellules des êtres simples sont sans noyau. De ce fait leurs acides nucléiques peuvent interagir plus avec le milieu & être échangés même entre cellules, ce qui leur permet de réagir pour ainsi dire dans l'instant, s'adapter en permanence au milieu qui les nourrit, les abrite & qu'elles contribuent à transformer. Les procaryotes, bactéries, virus & autre unicellulaires avec lesquels nous cohabitons, que nous inspirons & ingérons continuent ce jour en ce mode de vie qui leur est propre. De ce fait, ils contribuent à aider à notre évolution, nos adaptations aux données toujours changeantes que la vie par définition même, est. La perception hygiéniste du monde est un danger qui voudrait faire des micro-organismes nos ennemis. Une plante sans la microflore du sol ne peut vivre en santé. De même en est-il de nous autres, habités & protégés par de nombreux microbes. Soyons propres - c'est important - mais sans user des millions de molécules chimiques que de gros industriels à la santé vacillante brûlent de nous vendre !
l'a b c de la vie... où nous voyons que les archées, bactéries & cyanophycées tout inventèrent - l'abc... archées, bactéries & cyanophycées - tous les êtres biologiques sont des êtres composites
Nous pensons les bactéries & archées comme des êtres à une seule cellule qui se multiplieraient par simple division. Nous savons cette idée désormais désuète, une perception simplifiée de leur mode d'exister. Ces êtres par exemple peuvent si besoin est échanger leur matériel génétique & ainsi le transformer pour l'adapter, ou fabriquer des résistances aux substances qui menacent leur vie. Ils sont capables de coopérations qui évoquent comme des modes de chasse en groupe ou de spécialisations qui font penser à la fabrication de semences.
Une algue simple possède en ses cellules des ADN & ARN de trois sources: son code génétique propre, celui des mitochondries qui sont des bactéries il y a longtemps incluses en la cellule & celui aussi des chloroplastes qui sont des cyanobactéries elles aussi incorporées en la cellule végétale aux stades des tout débuts de l'évolution du vivant dans les océans de la terre. L'algue, comme toute plante est donc un être composite, tout à la fois algue, bactérie & cyanobactérie... Dans la limace de mer qui mange l'algue, les chloroplastes demeurent un temps actifs, poursuivant à travers la transparence de sa peau la nutrition par photosynthèse. La limace donc est elle aussi un être composite, en partie animal & pour partie végétal. Nous avons en notre tube digestif deux kilogrammmes de flore intestinale, soit en nombre, dix fois plus de cellules que celles qui constituent notre corps. Nous sommes nous aussi donc des êtres composites. Le chat le sait bien qui lorsqu'il croque une souris bénéficie également de la dose des végétaux prédigérés qui transitaient en le ventre de sa proie. Le contenu de la panse du renne est une portion précieuse du régime almentaire des inuits.
Les échanges de gènes entre les cellules du mangeur & celles de ce qu'il mange existent toujours, même si ces flux sont moins faciles pour les cellules à noyau dites eucaryotes que chez les être plus simples que sont les virus, bactéries & archées qui sont des procaryotes. Cela explique par exemple que le bol alimentaire de notre culture particulière nous soit plus facile à ingérer & digérer. Il existe aussi des virus qui infectent d'autres virus ou des bactéries. Comment les nommer donc? La diversité génétique au sein d'une colonie de bactéries d'une même espèce est très grande & c'est par cette diversité & les échanges entre elles que ces être d'apparence simple connaissent une subtilité adaptative dont nous sommes moins capables. Les procaryotes ne sont pas des êtres aussi monocellulaires qu'ils le paraissent puisqu'ils connaissent la dynamique de groupe.
both moving & motionless - le vol de l'aigle
The word when expressed as language becomes the world we know. To the biologist, the four bases involved in the DNA code write the forms life chose to cause being to emerge from the ocean of eternity - or to use a single word, hydrogen : from the ocean of hydrogen the universe is.
To musicians, our planet already speaks in sounds. The ear of biologists listen to the original words the living invent in order of plain communication of needed information they wish to exchange. To the listener of mankind, the human tongue, one & unique, expresses the third level of being found in our world. That is the reason why we all are fond of words.
Communication is communion : when two unite to say our differences are nothing but nil. This discovery may take time. The realization however is instant. It was called long ago the flight of the eagle, both moving & motionless.