Date de création : 13.05.2015
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ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
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Nous voyons ici un saule marsault (d'où la ferme tire son nom) nanifié du fait qu'il germa sur le granite altéré dont le talus de la route se compose. La pauvreté en espèces est notoire en Europe. Cela est dû à la culture dualiste qui la caractérise. En réaction à cette tendance culturelle qu'acquirent les gens à la peau blanche d'exterminer tout ce qui ne rapporte pas du cash sans délai, les espèces résiduelles d'arbres développèrent un polymorphisme adaptatif remarquable. Nous pensons le marsault - Salix caprea - comme un saule de lieux humides du fait qu'il y a un siècle ces lieux marginaux seuls lui restaient où croître. Dans les fait cette espèce peut s'adapter à toutes les situations - pousser sur la roche brute, nue, que ses racines sauront digérer (5), devenir herbacé comme en ce cas sur la photo (4), s'épanouir en un presque grand arbre sur un sol frais & bien nourri (3), supporter d'être traité en trogne taillée sans vergogne (2), ou s'élancer au ciel avec des feuilles coriaces qui évoquent la yeuse * ou l'olivier lorsque le sol est sec ou drainé (1). Une telle capacité à s'adapter à toutes les conditions à partir d'une base génétique unique n'a d'égale qu'en l'espèce humaine.
la douleur nous guide à l'humilité (convergence de forme d'êtres génétiquement différents).
feu & terre limousine * - ouvrir le sol à l'araire en bois de chêne durcie à la flamme, tirée par une vachette.
Les agriculteurs fermaient les confins du village (qu'en France on nommait déserts). Dans la société rurale les paysans œuvrant aux limites du village devaient affronter - au sens littéral - les rigueurs & dangers. Ils étaient guetteurs aussi des menaces potentielles & de la venue d'envahisseurs putatifs. Si besoin était, les outils étaient transformés en armes. La guerre & l'araire sont filles du même Dieu, Mars ou Ares. Nous vîmes encore ce lien pendant les deux guerres mondiales qui tuèrent presque tous les paysans pauvres & en fin de compte tous les artisanats & l'art agricole en premier.
commentaire de erixbd le 14/09/2015 : Encore un article riche d'enseignement. Les plantes s'adaptent & l'homme s'impose... Mais oui, il devrait s'adapter & c'est ce qu'il fait en premier jusqu'à ce que quelques pseudos guides l'éloignent de la nature... L'amour est un moteur & l'être aimé peut souvent être un exemple sinon un repère/repaire dans la nuit dans la tempête & un complice dans la joie. Marié depuis trente ans j'ai à mes côtés une femme que j'aide autant qu'elle-même elle m'aime autant que je l'aide... Mais qu'elle est belle ! Homme, je suis autant guerrier que planteur, écrivain, dessinateur - je voudrais surtout être observateur, mais je ne vend pas mes causes & en cela, jamais je ne suis mercenaire. Pour ton commentaire, saint-Ex est né à dix kilomètres & les avions de l'aéroport Saint-Exupéry passent non loin de mon ciel. http://erixbd.centerblog.net
marssfarm le 15/09/2015 : La photographie est mal prise en effet. Marsault se trouve ici au carrefour d'une route & d'un chemin & de ce fait pas mal de véhicules automobiles on dû lui rouler dessus. De plus la situation au moment du cliché est de sécheresse extrême. Le saule pousse ici comme un bonsaï horizontal, rampe & s'étale comme herbe sur chemin. Comme son nom l'indique les feuilles du saule de mars sont de forme ovoïde. On aperçoit de ces feuilles un peu roussies au dessus du goudron de la route. Celles plus bas parmi les herbes sont plus intactes. Nous ferons un nouveau cliché de plus près.
marssfarm le 15/09/2015 : L'amour en sa forme sans forme est effacement du sentiment du moi. A cet égard il y a disparition de la personnalité illusoire. Dans la nature, nous pouvons dire que la forme est tout en ce qu'elle existe pour accomplir une fonction. Ces deux facteurs de l'arasement de l'ego (3) d'une part & de la convergence des formes (5) en suite d'un mode de vie identique d'autre part contribuent à diminuer les différences entre les êtres qui cohabitent. La cohabitation est par ailleurs facilitée par la complémentarité des talents (1) qui est un des intérêts & plus même : une fonction, un aspect vital pour un groupe de vivants. Vous avez raison de dire que pour la force du couple ou du groupe, ces différences ou complémentarités peuvent demeurer & ainsi créer une beauté combinatoire en sus. J'agrée aussi à dire que trop de ressemblance dans un couple ou un groupe peut être triste & tirer même jusqu'à la laideur. C'est là tout l'équilibre entre ressemblance & complémentarité.
odeurdelaterre le 16/09/2015 : J'ai créé en Creuse non loin de Jouillat vers un ruisseau, un lieu de prière pour chanter les forces celtiques anciennes.
Dans la haie née au bord de la terrasse haute créée par creusement d'une rigole du drainage d'irrigation de pédogenèse devant la maison, nous voyons nombre d'espèces d'arbres & d'herbes. Citons parmi les arbres semés ici par les vents, les oiseaux, rongeurs & paysans, le pêcher, l'abricotier, les saules, les chênes, un bouleau... Dans ce groupe des arbres spontanés de la haie, alimenté par le trop plein des cuves de récupération de l'eau de pluie du toit, un peuplier tremble était de loin le plus grand. Cette espèce aux graines volantes s’accommode des sols lourds & frais & sa croissance dans ces conditions de sol & au cours des vingt premières années est en général de cinq à dix fois plus rapide que celles des arbres ordinaires. Ici nous envisagions de le couper car son ombrage empêchait le développement des fruitiers & commençait à trop ombrer l'habitation. Comme on peut le voir sur la photographie, nous avions taillé déjà le chêne pédonculé & les saules marsault afin qu'ils ne gênent pas les fruitiers. La tempête brisa net le tronc du jeune géant, ouvrant brèche dans la frondaison de la haie en constitution. Nous y voyons la manifestation de la sensibilité des plantes leur permettant de vivre en bonne intelligence en communautés. Le tremble contribua au cours des dix dernières années avec la plus grande intensité à fabriquer, drainer, restructurer, faire gonfler &s'élever le sol en ce point. De par sa grande taille, son bois léger & parce que nous l'avions élagué un peu, il était en position de fragilité face au vent. A l'occasion d'une bourrasque, il s'efface pour laisser place à ses compagnons au caractère moins pionnier. Il est bon de laisser apparaître ou de semer & planter dans la haie un surnombre d'arbres pour qu'ils s'entraident par synergie. Ensuite il se peut que nous puissions voir quelles espèces, quels sujets sont les mieux adaptés aux conditions écologiques du lieu d'une part & à ce que nous souhaitons ou pouvons d'autre part. Si nous le voyons avec clarté, nous pouvons alors choisir quels arbres conserver & lesquels couper pour laisser de l'espace. Il est possible aussi de recéper des arbres - les couper pour qu'ils rejettent de souche - afin de simplement rajeunir la haie. Il est souhaitable d'opérer ce travail individu par individu pour que notre ouvrage soit presque invisible. Il est possible enfin que comme ici la sélection s'opère d'elle-même car les plantes sont sensibles, sensées & sages.
Voici au printemps un espace de tiers-paysage au pied d'un arbre nouvellement planté en ville. La photographie est prise avant que l'agent orange* épandu par l'agent municipal n'éradique ces fleurs sans prétention autre que la vie.
Imaginons qu'il ne le fit pas. Les plantes vues ici auraient séché à l'occasion de la grande chaleur d'été, tout en ayant auparavant eu l'occasion de produire des graines pour les années à venir. Il est caractéristique de ce temps que nous pouvons qualifier de "sale" un carré de fleurs & herbes que la nature nous offre gratuitement & sommes prêts à payer des sommes élevées pour voir des fleurs plantées qui vont survivre trois mois avec difficulté. Les graines qui germèrent à l'occasion de leur mise en surface lors de la plantation de l'arbre étaient peut-être en stock dans le sol depuis plusieurs siècles. Une seconde d'éclairement suffit à lever une dormance de la semence.
Du terrain stérilisé par des produits chimiques, nous disons qu'il est "propre." La même terre vue en un autre lieu, nous l’appellerions "poussière sale." L'agrinature en son acception la plus dépouillée & avancée pourrait se définir par la règle simple de "ne pas arracher." Une règle conséquente en est que le sol ne doit pas être nu ou que si cela advenait, nous y semons dans l'instant EVA, le couvert permanent engrais-vert agrinature.
EVA peut potentiellement être de toute graine - ce détail importe peu. Tout couvert spontané peut servir d'EVA. En usage ordinaire du mot, les engrais-verts sont des espèces installées un temps - de quelques mois à quelques années - sur une parcelle avant que le couvert ne soit enfoui par travail du sol avant d'y établir la plante de culture. Ce qui le distingue EVA est qu'il est un couvert semé, spontané ou mixte qui demeure en place & au sein duquel les plantes de production sont semées ou plantées. Dans un jardin, l'expansion en volume d'EVA est ensuite limitée par des coupes autant que nécessaire. Sur des surfaces plus grandes, il y a lieu de trouver des moyens, procédés & outils pour limiter EVA. Fukuoka inondait son paddy pour ce faire trois jous trois fois trois en saison. Si les cinq critères ENDSAM - 2 espèce variété / 3 nutrition couvert / 4 densité date / 5 synergie / 1 associations mélanges - sont respectés, ces coupes entre semis & récolte s'avèrent superflues. Il s'agit d'une situation idéale obtenue par grâce parfois.
Puisque le terme jardin allude à un espace gardé ou enclos, le tiers-paysage que nomma Gilles Clément est un non-jardin par définition. C'est pourquoi il se peuple d'êtres rares, d'espèces oubliées, abandonnées en culture, ou d'un caractère marqué d'indépendance. La photo est prise ici avant que l'employé de la commune ne vienne y faire pipi & il avait auparavant remplacé le "coffee creamer" dans son café du matin par un peu de désherbant.
Les espaces de tiers-paysage sont précieux en ce qu'ils accueillent par exemple des espèces en danger d'extinction. Ils se sauront des points particuliers du paysage où la vie peut se reposer pour un temps, où la terre pourra reprendre quelque force. Ils brillent comme un entre-deux, un en-cas, une poire pour la soif, un peu de liberté en un monde de trop de contraintes.
La terre était sacrée à nos ancêtres en raison de son potentiel à nous nourrir. Pour voir le tiers-paysage comme un ami, doivent se côtoyer en nous une tradition ancienne de respect de la terre & une projection moderne concernant la destruction anthropogène des espèces. Pour que notre temps prenne en compte ces deux points de vue de tradition visionnaire, de la pédagogie encore sera nécessaire.
La photo montre la tige d'une Impatiens * coupée en son élan du printemps par la sécheresse de cet été. La tige de base cessa de monter en été avant de régresser. On aperçoit son extrémité nécrosée à son sommet. A compter des premières moussons d'août la plante se reprit en branches latérales, décalant sa fructification vers l'automne. L'espèce qui typiquement apprécie l'eau est très capable de s'adapter à de nombreuses stations & climats différents. De ce fait on la classe parfois comme invasive. Pour pouvoir désigner de la sorte une simple il importe en premier lieu de lui choisir un nom étranger ou monstrueux. Nous introduisîmes cette belle sur la ferme il y a quelques années car elle nous fut donnée par une voisine qui réside près de la rivière - en un lieu très différent d'ici par son climat donc. La photo de l'article précédent qui montre sa forme nanifiée illustre bien combien les plantes sont des êtres sans violence. Lorsqu'une invasion d'adventices se manifeste, c'est l'occasion donnée au praticien de corriger ses méthodes, rotations, couverts & cultures en mélange.
Ce sont les humains qui donnent leur nom aux plantes. Ce sont eux qui les classent & modifient en permanence ces classifications au fil des recherches & découvertes. Fukuoka relut, remis en question l'idée même d'espèce au constat que chaque individu est différent & que l'évolution se manifeste déjà au cours de la vie d'un seul individu en sa génétique lorsque les conditions l'exigent, le demandent. La vie est une processus continu, mais le mental humain se plaît à la catégoriser en groupes pour s'en saisir.
L'idée des plantes invasives ou supposément étrangères s'efface pour peu qu'on s'élève un peu, qu'on prenne du recul en temps & espace. Un arbre semblable au Douglas américain exista dans le massif central en un temps où l'espèce humaine n'existait pas encore & où cette montagne était haute comme les himalayas. La flore d'Europe est ridiculement pauvre en espèces si nous la comparons avec d'autres biomes de la planète. La quasi-totalité des plantes cultivées en Europe furent importées des autres continents. Peut-on parler en ce cas d'étrangères, d'invasives, de plantes en trop ? Ce racisme des écolos à la mode du dix-septième siècle fait écho à un autre racisme & aux migrations humaines que notre temps & la structure industrielle & sociale inventée au dix-neuvième siècle rend inéluctables en ce moment.
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* Balsamine de l'Himalaya, Impatiens glandulifera. Les graines sont contenues dans des capsules allongées qui éclatent par détente de la tige capsulaire quand elles sont à maturité, projetant violemment les graines jusqu'à deux mètres.
Introduite comme plante ornementale & mellifère, elle est naturalisée dans de nombreux endroits, se répand près des cours d'eau, lisières, zones ombragées en sols frais. Elle est considérée comme une invasive hémérochore - par hémérochorie on entend en Europe la diffusion par la culture. On utilise souvent le synonyme anthropochorie assimilant la culture à l’action humaine.
Nous présentons ici des extraits édités de Wikipedia en projetant que bientôt ces biologistes brillants qui œuvrent à décrire le monde en détails - & ce faisant le divisent en débris de plus en plus fins & précis - comprendront qu'ils serait fort utile de consacrer leur temps & énergie plutôt à unifier les êtres, à nous réconcilier à notre écosystème Terre en vue par exemple d'inventer des agrinatures, des permacultures, des hügelkultur & des modes de vie de conciliation plutôt que d'antagonisme.
Décrire le bleuet comme une plante introduite en Europe il y a dix mille ans par les humains qui y migrèrent avec leurs semences de céréales a certes un intérêt historique qui nous permettra peut-être de relativiser la distinction entre être autochtone ou pas. Dans la pratique de la culture du blé il suffit de savoir que le champ de blé bénéficie de la présence de cette messicole (en proportion mineure). C'est cela qui importe en pratique & non pas de savoir si la plante est indigène ou depuis quand.
Les industriels, les financiers & les administrations font leur gras des antagonismes. Ils prospèrent de nos désunions.
Pour résumer le sujet en deux phrases, disons que.beaucoup de plantes d'un territoire furent introduites par les humains :
archéophyte « plante ancienne » introduite avant la survenue du trafic mondial vers 1500
Le bleuet est une archéophyte speirochore. Les archéophytes furent introduites ou entraînées dans un environnement nouveau pour elles avant la survenue du commerce mondial vers 1500 ou ont conquis par leurs propres moyens avant cette date un nouvel environnement rendu propice par l’intervention humaine - agriculture, élevage depuis le néolithique. On compte en ce groupe le coquelicot, le bleuet, la camomille sauvage, la nielle des blés. Les archéophytes d'Europe centrale proviennent pour la plupart du monde méditerranéen & des territoires adjacents à l'Europe au sud-ouest & au Moyen-Orient.
Le blé est une archéophyte introduite par culture (éthélochorie) en Europe centrale. La dissémination des plantes sous forme de semences est une forme d'hémérochorie. On la désigne par éthélochorie. De nombreuses plantes cultivées qui jouent un rôle important dans l'alimentation humaine ont été volontairement disséminées par l’homme. Blé, orge, lentille, épeautre, fève, lin, par exemple, ne sont pas des plantes typiques d'Europe centrale, bien qu'elles soient toutes des archéophytes. Hss les introduisit en Europe centrale progressivement après le début du néolithique - environ 6500 ans - en provenance du Proche-Orient. C'est alors que les premiers cultivateurs commencent à se sédentariser. C'est avant tout par exportation de l’Europe que beaucoup des anciennes plantes cultivées ont trouvé une répartition mondiale - le blé, cultivé il y a au moins 4000 ans, introduit au XVIe siècle en Amérique & au XIXe siècle en Australie. Les oranges, citrons, abricots & pêches étaient originaires de Chine, arrivés probablement au IIIe siècle av. J.-C. d'abord au Proche-Orient par la route de la soie, répandus par les Romains dans l'espace méditerranéen. Les colons européens à leur tour commencèrent leurs cultures fruitières dans les régions appropriées d'Amérique. À partir du XVIe siècle, les plantes ornementales sont introduites - géranium des Pyrénées - en Europe comme plantes de jardin. On compte parmi celles-ci notamment les glaïeuls, les campanules européennes ou des clématites des haies. Plus tard, on fait venir vers l'Europe des plantes d'ornement ou utilitaires de régions plus éloignées d'Extrême-Orient. Bien des parcs présentent des cerisiers ornementaux de Chine & d'autres arbres de ce genre.
hémérochore « cultivé à part » diffusion par la culture / synonyme anthropochore en assimilant culture & action humaine / "plante adventice" est souvent utilisé comme synonyme - mais parfois restreint aux espèces éthélochores ensauvagées, y compris celles qui ne se sont pas encore installées durablement dans leur nouvel espace vital / acolutophyte : plante compagne / apophyte « suiveur de la culture »
Australie & Nouvelle-Zélande - Contrairement à l'Europe centrale dont la flore relativement peu diversifiée consiste essentiellement d'immigrants d'Asie, les espèces végétales & animales d'Australie & de Nouvelle-Zélande ont pu se développer presque isolées géographiquement pendant des millénaires. C'est pourquoi les écosystèmes de ces pays avec leurs espèces presque exclusivement endémiques sont beaucoup plus sensibles à des espèces invasives. En Australie & Nouvelle-Zélande, il y eut au XIXe siècle une vague d'acclimatations. Les colons européens ont essayé avec insistance d'établir les animaux & plantes de leur habitat européen dans leur nouveau cadre de vie.
éthélochorie « vouloir » introduction volontaire par des semences ou des plants
Des plantes introduites de façon étholochore (volontairement) dans les écosystèmes sensibles d'Australie & de Nouvelle-Zélande se sont montrées finalement problématiques. Les espèces d'herbe africaines, plus nourrissantes que les australiennes, comme le cenchrus cilié ou l’andropogon gayanus furent introduites en Australie pour permettre une plus grande densité d'élevage de bœufs & moutons. Mais on négligea le fait que ces plantes diffèrent sur d'autres points des plantes indigènes. Les incendies sont une caractéristique de l’écosystème australien ; les semences de nombreuses plantes australiennes ne peuvent germer qu'après le passage d'un incendie. Les plantes indigènes comme l'eucalyptus sont adaptées à ces feux de brousse rapides à basse température. Mais les fourrages introduits en Australie brûlent plus longtemps pendant un feu de brousse & atteignent des températures nettement plus élevées. Ceci renforce les incendies, si bien que les eucalyptus prennent feu, & les semences au sol sont brûlées et ne peuvent plus germer, comme cela serait normalement le cas pour un feu de brousse australien. Les espèces d'herbe introduites ont aussi induit une diminution des espèces de pinsons & perroquets, car malgré leur production abondante de graines, celles-ci ne peuvent pas être mangées par les oiseaux indigènes. Au total, les effets de beaucoup d'espèces diverses introduites en conduisent d'autres à la limite de l'extinction & annihilent l’écosystème. Les espèces originellement introduites comme plantes ornementales de jardin se sont révélées en Australie des bioenvahisseurs problématiques. Parmi les 18 espèces comptées comme envahisseurs avec les effets les plus négatifs il y a 6 espèces d'herbes & 7 évadées des jardins. L'ensemble forme plus des deux tiers des néophytes problématiques & les évadés des jardins y sont en majorité. Cette grande proportion est due au grand nombre de plantes ornementales introduites. On estime que rien que dans l’État de Queensland, plus de 4000 espèces sont cultivées dans les jardins – leur nombre est avec cela plus grand que l'ensemble des espèces de plantes nourricières, forestières ou fourragères introduites. La plante grimpante introduite dès 1870 de Madagascar, Cryptostegia grandiflora avait envahi & étouffé d'après le biologiste Tim Low 350 000 km2 de forêt humide. La Thunbergia mysorensis originaire d'Inde, envahit les forêts humides tropicales autour de la ville côtière de Cairns & envahit même des arbres de 40 m de haut. En Australie centrale, l'espèce eurasienne Tamarix aphylla pousse le long des berges des rivières, y repousse les espèces d'arbres indigènes, & la faune associée, abaisse le niveau d'eau & augmente la salinité des sols. Les tamaris ont longtemps été considérés en Australie comme des plantes sans problème jusqu'à ce que des inondations disséminèrent des semences de tamaris cultivés au voisinage d'Alice Springs sur des centaines de kilomètres de berges des fleuves. Comme aux États-Unis où les tamaris se sont avérés de redoutables bioenvahisseurs, la lutte contre cette espèce d'arbres qui s'est largement disséminée depuis apparaît presque sans issue. Sans issue également est la lutte contre les jacinthes d'eau, qui se développent sans entrave dans les cours d'eau & lacs d'Australie du nord & de l’est, gênant appréciablement le trafic fluvial & modifiant fortement la faune & la flore aquatiques. L'épine de Jérusalem forme dans les territoires du nord des buissons épineux impénétrables qui peuvent faire plusieurs kilomètres en longueur & largeur. Deux autres plantes introduites comme plantes d'ornement, l’Asparagus asparagoides & le Chrysanthemoides monilifera ou bitou bush, dominent maintenant dans bien des forêts d'eucalyptus la couche herbacée & supplantent les vivaces, herbacées, orchidées & lis.
speirochorie « disséminer » introduction involontaire par des semences non pures
La camomille sauvage appartient aux plantes involontairement disséminées comme impuretés dans les semences - une hémérochorie nommée speirochorie. Les speirochores sont donc semées sur un sol préparé & entrent en concurrence avec les cultures. Des plantes archéophytes comme le coquelicot adapté au monde méditerranéen, la camomille sauvage, le bleuet, la nielle des blés, la renoncule des champs, se répandirent avec les semences de céréales en Europe centrale. Entre temps, Les procédés modernes de purification des semences & les herbicides & autres techniques de désherbage sont en passe d'exterminer les herbes non agricoles. Ces techniques conduisant à la disparition de la speirochorie en Europe centrale ont pour conséquences l’appauvrissement & l'érosion des sols.
L'Australie, comme la Nouvelle-Zélande, ont pris des mesures très sévères pour empêcher la dissémination par speirochorie ou agochorie. Les instruments agricoles importés en Australie doivent être soigneusement nettoyés. Les voyageurs aériens en provenance d'autres continents sont forcés de nettoyer à fond les semelles de leurs chaussures. Dans certains parcs nationaux australiens, on ne laisse passer les flots de visiteurs qu'en certains endroits spécialement aménagés avec des passages en bois, pour prévenir autant que possible l'entraînement de graines de l’extérieur.
néophytes « plante nouvelle » introduites après la survenue du trafic mondial en 1500, acclimatées à long terme sans intervention humaine, établies dans leur nouveau territoire & subsisté au moins deux ou trois générations sur 25 ans.
Les néophytes viennent surtout d'Extrême-Orient & d'Amérique du Nord & un peu du bassin méditerranéen & d'Asie centrale & quelques unes d'Afrique du Sud - le séneçon de Mazamet - ou d’Australie - Chenopodium pumilio. On recensa 420 néophytes en Allemagne, soit 16 % des espèces. Parmi celles-ci, le géranium des Pyrénées, apporté comme plante d'ornement des montagnes du sud de l'Europe vers l’Europe centrale. Désormais il pousse moins dans des jardins que sur les friches & prairies où il trouva une niche parmi les soi-disant plantes indigènes.
La balsamine de l'Himalaya est comptée parmi les néophytes problématiques d'Europe centrale à cause de son caractère envahissant qui déplace les indigènes. Par contre, le géranium des Pyrénées ou le perce-neige n'influent que peu sur la végétation indigène & l'on y voit plutôt un enrichissement de la biodiversité de l’espace d'Europe centrale. La composition des espèces peut se modifier tant, qu'il faut préserver bien des biotopes de ces immigrants si l'on veut conserver la biocénose originelle. L'élimination d'espèces indigènes par des néophytes comme elle fut observée dans le règne animal par des immigrés sur des îles océaniques, n'a pas lieu en Europe centrale.
Les éphémérophytes sont des plantes adventices qui peuvent s'établir provisoirement mais ne sont pas en mesure de remplir toutes les conditions afférentes au nouveau territoire.
Un hiver froid ou une sécheresse inhabituelle peuvent conduire à leur mort - la plupart du temps elles sont incapables de lutter contre la flore locale en conditions extrêmes. On peut donner l’exemple du palmier-dattier découvert à Berlin-Kreuzberg qui survécut au moins à quelques hivers particulièrement doux ou des figuiers établis en des endroits favorisés au climat doux en Europe centrale.
agochorie « entraîner » introduction par transport involontaire disséminées non semées sur des sols préparés
En Europe centrale, c'est surtout le souchet comestible qui a été rangé depuis les années 1980 parmi les espèces invasives, parce que ses tubercules ont été répandus en masse en se collant à des véhicules ou des machines. Les plantes agochores survenaient souvent dans les ports, les gares ou le long des voies. L'examen des autos des touristes entrant dans le parc national australien de Kakadu ont cependant montré que les automobiles prenaient une part importante de la dissémination agochore : 70 % des voitures examinées apportaient dans les rainures des pneus ou sous les garde-boue des semences de ce genre de plantes classées comme invasives à problème. Les autorités souhaitent les tenir éloignées du parc qui appartient au patrimoine mondial.
Mais l’agochorie concerne surtout les plantes aquatiques. Pour la dissémination agochore des plantes aquatiques, l'eau de ballast des navires joue un grand rôle. Depuis 1880 on utilise de l’eau pour stabiliser les bateaux non remplis. Cela transporte de par le monde ainsi 10 milliards de tonnes d'eau par an avec les organismes qu'elle contient. Ce sont avant tout les pays exportateurs qui sont touchés par la dissémination des organismes par l’eau des ballasts. Les bateaux atteignent leurs ports cales vides mais ballasts pleins. Au moment du chargement, ce sont des milliers de mètres cubes d'eau qui sont vidangés, avec tous les organismes étrangers qu'ils contiennent. Les quantités d'eau de ballast vidangées dans les ports allemands sont estimées à 10 millions de tonnes, dont 2 proviennent d'eaux côtières hors de l'Union européenne. « L'eau de ballast est un moyen de transport non-spécifique qui transporte des êtres vivants de tous les groupes de régime alimentaire & dans les stades les plus variés de leur cycle de vie. Chargée par de puissantes pompes dans les ballasts, elle contient tout ce qui ne peut échapper au courant d'aspiration représentant presque tous les embranchements animaux, […] mais aussi des unicellulaires & des plantes. C'est une sorte d'arche de Noé sous-marine. Il n'en existe aucune contrepartie terrestre. Ce ne sont pas des animaux cachés & isolés ou des semences de plantes collées qui sont entraînés d'un continent à un autre, mais une communauté complète d'organismes. C'est comme si on transportait outre-mer un hectare d'Europe avec tout ce qui va sur terre & en l’air, & qu'on l'y abandonne. » C'est par l'eau de ballast que l'algue Undaria pinnatifida du Japon fut transportée en Tasmanie où elle forme depuis 1988 une épaisse forêt de kelp qui élimine le long de la côte la flore & la faune indigènes. Des dinoflagellés comme Alexandrium catanella, A. minutum, A. tamarense ou Gymnodinium catenatum furent aussi apportés dans des eaux de ballast sur les côtes d'Australie, de Nouvelle-Zélande & des États-Unis. Ces dinoflagellés provoquent, à l’occasion, des efflorescences toxiques d'algues qui empoisonnent par la chaîne alimentaire les moules, les crevettes & les poissons. Les organismes agochores causent de sérieuses pertes économiques. Les dinoflagellés évoqués mettent en danger la culture des poissons, des moules & des huîtres. Sur les côtes américaines il fallut parfois complètement fermer des établissements de culture & restreindre la pêche ; en outre, les touristes évitent les côtes où se multiplient ces efflorescences d'algues toxiques.
L'Australie introduisit dès 1990 une directive pour la gestion de l’eau des ballasts. Les navires sont contraints à ne pas puiser d'eau pour leurs ballasts dans des baies peu profondes & non propres & à ne pas puiser pendant la nuit car beaucoup d'organismes marins restent au fond le jour & remontent la nuit. Les bateaux doivent changer d'eau de ballastage à 200 km des côtes pour d'une part éviter que des espèces de haute mer soient entraînées dans les eaux côtières plus sensibles, & d'autre part qu'aucun habitant de la zone côtière ne soit entraîné vers d'autres continents. L'Organisation maritime internationale a adhéré à ces recommandations; mais des textes légaux ne sont pas encore en vigueur. Ce reballastage, comme on appelle l’échange de l’eau des ballasts en haute mer n'est cependant pas une méthode sûre. Il reste dans les ballasts des fonds avec des organismes & des dépôts de fond de mer. Une protection plus complète contre l'agochorie serait de filtrer l'eau, de la chauffer avec le refroidissement des machines, le traitement à l’ultraviolet, à l'ozone, au poison, le changement de la teneur en sel, l’extraction de l’oxygène ou le déballastage dans des installations spécifiques dans les ports mais les coûts de ces méthodes sont trop élevés. Elles ne pourraient être utilisées que si tous les États côtiers du monde s'y engageaient fermement. Les pays pour lesquels l'apport d'organismes étrangers paraît si problématique qu'ils veulent introduire des règlements stricts pour la gestion des eaux de ballast sont en particulier, outre l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, Israël & le Chili.
Avec le kelp & les dinoflagellés mentionnés, on peut aussi compter l’algue Caulerpa taxifolia parmi les marines agochores. C. taxifolia est une plante en provenance des Antilles & l'Océan Indien où elle est inoffensive & discrète. Un mutant de cette plante dont les feuilles sont plus grandes & qui supporte bien les variations saisonnières de température est probablement arrivé dans la Méditerranée depuis l'aquarium de Monaco où elle avait commencé à faire des peuplements importants. En dix ans à compter de sa première trouvaille en 1984 devant la côte de Monaco, elle se propagea jusqu'en Croatie. D'une grande capacité de croissance, capable de grandir jusqu'à 2 cm par jour, elle envahit la végétation sous-marine indigène. Elle est considérée comme une des plus grandes menaces pour l'écosystème Méditerranée. C. taxifolia est couramment transportées dans l'eau des ballasts & sur les ancres des navires qui en arrachent des morceaux. Les parties arrachées partent à la dérive pour former de nouvelles colonies. Les morceaux accrochés aux ancres peuvent survivre dans les écubiers sans lumière ni eau jusqu'à dix jours. Parmi les plantes également disséminées par agochorie, on compte l'élodée du Canada, probablement entraînée en 1836 avec des transports de bois vers l'Irlande, établie comme néophyte en Europe centrale. Pendant toute une période, le développement en masse de cette plante boucha les cours d'eau, empêchant la pêche, jusqu'à ce que la multiplication agressive de cette plante en Europe centrale cesse sans que l'on ait pu jusqu'à maintenant trouver pour ce phénomène une explication scientifique.
En Australie les nouvelles plantes à introduire sont soumises à un Weed Access Assessment (examen d'introduction de plantes), une enquête & une autorisation d'accès qui en dépend pour savoir dans quelle mesure elles pourraient se montrer problématiques à l’égard de l'écosystème australien. Les néophytes problématiques sont inscrites sur une liste des Weeds of National Significance (WONS – plantes de danger national). La liste des WONS ne conduit pas systématiquement à la proscription des plantes. On trouve même des espèces bioenvahisseurs à l'occasion fournis par des jardineries sous des noms fantaisistes. Ne plus vendre des plantes ornementales de jardin bioenvahisseurs problématiques est difficile d'application. Les Australiens renoncent difficilement à se passer de lierre, de houx ou de cerisiers du Japon pour orner leur jardin. Tim Low, qui s'est attaqué très à fond aux envahisseurs biologiques d'Australie, en tire des conclusions pessimistes sur la stabilité de l’écosystème australien. D'après lui, toute une série d'autorités ne réagissent pas de façon assez énergique aux exigences de la lutte contre ces envahisseurs, se plient trop vite aux intérêts économiques en particulier des agriculteurs. La possibilité de prendre encore des mesures significatives est déjà passée pour de nombreuses espèces. Les autorités de Nouvelle-Zélande ont suivi une autre voie : elles ont publié des listes de plantes ornementales considérées comme sans problème & cette approche a été largement suivie.
khadijamine le 26/09/2015 : La patience magnifique vertu.
erixbd le 27/09/2015 : Il me semble que les plantes privilégient la racine nourricière & développent la tige puis la fleur si elles en ont les moyens & si les conditions sont réunies. Je ne suis pas un expert, loin s'en faut, mais je ne peux m'empêcher de comparer cette attitude à celle de l'homme. issu de la nature, quoi qu'on en dise. Et je vois que lui, il fait le contraire. Il privilégie donc la fleur, au détriment de la racine, celle qui va chercher la nourriture au plus profond de la terre. L'homme, par ce fait, ne se dénature-t-il pas?marssfarm le 27/09/2015 : Oui c'est juste. Les plantes ne vivent pas à crédit. Dès qu'une plante ne dispose pas des nutriments ou de l'eau disponibles, elle interrompt la pousse de sa tige & utilise les réserves lises auparavant en stock dans ses racines pour allonger & approfondir ces dernières. Au besoin - comme visible sur la photo - elle sacrifiera une tige précédement poussée. De cette règle on déduit une grande part de l'agronomie : si on arrose trop & donne des engrais, la plante ne développe pas ses racines & devient fragile par déséquilibre entre l'aérien & le souterrain. En biologie terrestre les quatre cinqièmes sont dans le sol - ce que nous voyons n'est donc qu'un cinquième du monde vivant des continents. Nous avons toujours tendance à ignorer ce qui n'est pas visible sans inférence.
Pour ce qui est de la procréation en revanche la nature réunit les plantes, les animaux & les humains en ce que les êtres tendent à fructifier avant de mourir. C'est pourquoi les pauvres ont plus d'enfants & c'est aussi pourquoi ils seront toujours la majorité. Je ne sais si Marx envisagea cette question du biologique en lien à la pauvreté. Par destruction globale du capital, les guerres furent en Europe toujours le moyen - au delà des malheurs encourus - de redistribuer les biens. L'union de l'Europe vise de ne plus faire la guerre en son **** & c'est cela qui maintient & accroît les inégalités entre les groupes sociaux avec tension en ce moment. Nous substituons la guerre économique à la guerre militaire, mais à ce jour nous n'avons pas encore trouvé la solution pour partager le travail, ce qui serait une vraie non-violence. Je vois les victimes dans le Sahara & la Méditerranée comme les morts de ce troisième conflit mondial qui se voudrait sans coup de feu tiré.
"les plantes ne vivent pas à crédit". Cette phrase résume très bien ce qui évite un long discours. A propos de cette histoire de gens qui vivent à crédit :Un type se présente dans un hôtel pour réserver une chambre. Il pose sur le comptoir un billet de 100€, mais demande à voir les chambres.
Pendant ce temps l'hôtelier prend le billet, va voir la femme de chambre et lui dit : Je viens de me rendre compte que je ne vous ai pas donner votre argent cette semaine, voici donc 1es 100 € que je vous dois ! La femme prend les sous fonce chez son boucher, et lui règle ses achats de la semaine, ce dernier appelle son fournisseur pour régler le montant de la viande qu'il avait apporté. Enfin, le fournisseur (pour faire court) fonce à l(hôtel avec le billet de 100€ pour régler la chambre qu'il a utiliser à des fins pas très catholique. A ce moment le type qui a visité les chambres redescend, il récupère son billet sous prétexte que la chambre ne lui convient pas. En clair tout le monde à rembourser sa dette sans que personne n'est eu à faire quoi que ce soit ! Comme quoi vivre à crédit ça peut aussi fonctionner de cette façon !
marssfarm le 27/09/2015 : Une histoire de crédit dans le sens le plus ancien du mot, c'est à dire de l'huile pour que la machine économique tourne, un crédit sans banquier ni intérêts. Ce crédit est vieux comme le troc. Imagine que le client ait un flingue dans son autre poche & que le fournisseur ait cinq minutes de retard...