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agrinature fukuoka agrinature marssfarm fukuoka agrinature fukuoka
ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
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marssfarm le
23.09.2018
:Élever - quel plus beau verbe ?
L'enfant est par définition celui ou celle qui ne parle pas - soit jusqu'à l'âge dit de raison ou 7 ans.
Après cet âge le jeune ou l'adolescente sont confiés à un maître ou une congrégation pour leur enseignement.
A 14 ans il ou elle apprend ensuite la maîtrise d'un artisanat.
On considère que les parents ne sont plus aptes à éduquer leurs fils & filles après 7 ans à cause d'une part de l'attachement & d'autre part de la ressemblance qui les lient.
Le lâcher-prise donc est de mise : ce qui ne fut pas donné au temps donné ne pourra pas l'être. Il faut confier le jeune à la vie.
: résumé de l'article qui suit.
Il existe la prairie fleurie de Gilles Clément. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fauche à six pouces de hauteur au début de l’hiver agricole – à l’orée de novembre.
Il existe aussi le gazon anglais de jadis. On ne le tond pas : on le roule pour nanifier & densifier ses pousses. À partir d’une surface critique, on le mettait en pâture, car les nobles partout savaient compter, savent le besoin qu'il est d'économie.
l'herbe & l'arbre - herbe maintenue & arbre spontané
L'idée est étrange également par le fait qu'elle tendait à présenter une nature possiblement indemne de toute action humaine. Nous savons désormais que ce cas n'existe quasiment pas: notre espèce occupa tous les biotopes depuis des centaines de milliers d'ans. Nous savons aussi que l'érosion & la destruction des sols & partant des milieux qu'ils portent sont presque toujours le fait des excès du genre Homo. La nature laissée à elle-même tend toujours en revanche à optimiser la croissance, l'accroissement de la mince couche dite vivante à la surface du globe & dans les océans.
Il existe la prairie de fauche. On la laisse fleurir tout l’an. Puis on la fane au mi-temps de l’été agricole – en juin. L’herbe avant la fauche y atteint 1m de hauteur environ & si nous la laissons monter à graine, elle peut s’élever jusqu’à 2m.
Il existe aussi le gazon anglais de jadis. On ne le tond pas : on le roule pour nanifier & densifier ses pousses. À partir d’une surface critique, on le mettait en pâture, car les nobles partout savaient compter, savent le besoin qu'il est d'économie.
Maltraiter ainsi l’herbe en la coupant trop court & trop souvent n'est pas rationnel, n'est pas sans effet. Julos Beaucarne déclara "le mouvement de libération des arbres fruitiers" – taillés, greffés, transportés, transplantés, émondés, attachés, éclaircis, asservis, brûlés. Nous déclarons ici "le mouvement de libération des herbes folles". Faucher est un acte antique de récolte commun à bien des cultures. Tondre & brûler sonnent à l’inverse plus comme des actes de guerre contre l'herbe ou la terre.
En ce domaine comme en tous c'est la mesure qui nous guide. Trop tondre ou tondre trop bas implique qu'il faudra tondre plus encore. C’est là un de ces cercles vicieux dont le non-faire peut nous extraire.
l'économie de profusion - le commun des semences
l'économie de profusion - les semences comme commun
A la bibliothèque du groupe d'échange de graines...
on
peu
t
prendre des graines - petites, grandes, comestibles ou non.
Les semences
de plantes
sont un bien collectif
qui
prospère de voyages e
n
échanges.
Les graines
données
sont e
n réalité
un prêt selon une règle simple & constante : en cultivant la plante obtenue, on peut multiplier la quantité semée par dix (10), cent (100) ou même mille (1000).
Il vous est demandé alors de rendre la quantité reçue à qui vous l’avait donnée... ainsi que la même quantité à une autre personne afin que l’échange se multiplie. Vous multipliez par cent (100) donc & on vous demande de rendre deux (2).
Il y a analogie entre une bibliothèque & un groupe d'échange de semences... du fait que le don de graines est entendu comme un prêt & parce que le code génétique que contient un graine est un texte écrit à quatre lettres (ATCG).
---
En Inde, il existe de telles fermes qui ont ainsi trouvé la parade contre les Monsanto & co. me semble-t-il. http://erixbd.centerblog.net
énergies neuf
La première énergie fossile fut le bois (1) pour bouillir la marmite des gourmets.
Désormais nous terreux de la Terre coupons plus d’arbres qu’il n’en pousse.
La seconde fut l’herbe (2) pour mouvoir la diligence des diligents.
Ainsi par emport de l’herbe au loin & le tracé des routes pour commercer en export,
l’usure des sols & terres débuta.
La tierce fut le charbon (3) pour construire l’automobile des nantis,
les usines de manufacture & les chemins de fer & cargos
pour transporter les marchandises ainsi fabriquées.
Toute l’industrie si nous l’observons n’a qu’un but, servir le riche, l’enrichir plus.
Les gens ordinaires en sont fascinés pourtant car chacun souhaite devenir riche à son tour.
La quatrième énergie fossile fut l’huile de roche (4) pour pousser les voitures.
Nous comptons ce jour sept milliards de ces autos mobiles immobiles.
La carrosserie brille & l’échappement fume en suie crasse qui tousse.
En cinquième énergie fossile au cours de l’histoire vint le gaz
pour la rotation des usines électriques qui permettent aux ordinateur d’ordonner,
aux computeurs de computer, aux financiers d’acheter & vendre (5)
au rythme de la picoseconde.
La sixième énergie fossile est celle des telluriques uranium & plutonium (6) qui permirent
les centrales nucléaires de tous acabits, ne produisant rien d'autre en définitive
que des Hiroshimas, des Fukushimas & des désastres économiques :
le pouvoir humain de destruction à son apogée.
La septième énergie n’est pas fossile.
Elle durera dix milliards d’ans, en est à son mi-temps.
Elle est le soleil même qui croît nos nourritures (3) & les arbres du paysage (1).
Nos nourritures deviennent engrais. Le bois devient sols.
La force du soleil meut les vents (2) & évapore l’océan pour que l'eau en ses cours
fasse tourner ensuite les moulins de farine & ceux des biefs en roue à aubes (4).
Le photovoltaïque se voudrait feuille itou à capter la lumière.
La maison dite passive se chauffe & se climatise au soleil seul,
en chauffe-eau, vitres orientées, & non-faire d’architecte (5).
La huitième énergie est la lune des marées qui anime les hydroliennes,
la lune déclenchant les pluies dans le champ magnétique terrestre.
Elle est aussi l’énergie psychique à inventer l’utile qui ne nuit pas.
La neuvième énergie est celle du cœur pour se défaire de tout ce qui oppresse.
Cela signifie donner nos biens alentour.
La lumière, le soleil, la conscience nous sont donnés gratis :
en faire commerce serait en trahir ou tarir la source.
---
khadijamine le 02/09/2017 :
L'amitié est comme une fleur. Il faut la cultiver avec notre cœur,
Car pour faire récolte d'amis & amies, on doit être des jardiniers avertis!
L'arroser de petites attentions, l'entourer d’affection,
La faire fleurir longtemps, profitant de son enchantement !
Savoir bien choisir, pour avoir du plaisir,
Sans être en définitive, trop sélective !
Sentir l'amitié chaleureuse, c'est comme une caresse,
Pleine de tendresse qui nous rend si heureuse !
Entourons-nous donc d'amis & amies. Qu'ensemble on profite,
Que finissent enfin les pleurs qui hantaient nos cœurs !
Les amis c'est comme une caresse qui nous effleure la joue.
L'amitié est quelque chose qui nous tient à cœur.
C'est comme une fleur qui a été cultivée,
Qui a fait partie d'une récolte, d'un bouquet.
L'amitié est une pensée chaleureuse, pleine de tendresse.
L'amitié est quelque chose qui ne meurt pas.
C'est si vrai: l'amitié ne meurt pas,
Elle reste quelque part dans un coin de notre cœur.
erixbd le 07/09/2017 :Maintenant que nous possédons toute cette connaissance sur l'énergie, il va être temps de tirer des enseignements pour ne plus vider la planète de sa substance, pour permettre l'équilibre et l'harmonie des mondes. Car c'est à cela que servent en réalité, les énergies.
planter une arbre
Faire le trou le plus petit qu’il est besoin pour que les racines soient à l’aise mais sans trop perturber le sol présent. Utiliser une bêche à fer plat ou à dents. Le trou donc a à peine plus que la dimension de la motte ou des racines, mais on n’extrait que la moitié supérieure de sa terre. Le fond du trou est juste grossièrement ouvert, brisé, aéré un peu avec la bêche & sans y toucher plus (5).
En pratique cela demande de planter en butte car après plantation il y aura un peu de tassement naturel qu’il faut anticiper. Pour ce faire il est besoin de chercher un peu de terre de surface à proximité pour remplir le trou autour des racines ou de la motte. En pratique donc il faut faire deux trous. C’est par ce moyen que le plant se trouvera après l’opération un peu au-dessus du niveau zéro. Si on plante dans une prairie, les mottes d’herbe ne pourront être utilisées pour remplir le trou : il faut en tenir compte & apporter un peu plus de ce sol prélevé au second trou(1).
A l’inverse si nous plantions en creux, notre plant disposerait de trop d’eau en cas de pluie, ce qui peut dissuader le développement de sa partie première souterraine. Les plantes ont la sagesse de ne pas pousser à crédit. C’est pourquoi leur racine est toujours première. Planter à plat signifie que l'arbre se trouvera en creux plus tard du fait du tassement ultérieur. Un arbre planté en creux ne prospérera pas : vingt ans plus tard on verra encore qu'il fut mal planté (4).
Semer serait encore mieux, mais en ce cas souvent la graine sera mangée avant de germer & c'est pour réduire l'impact de cette prédation que l'on sème en pépinière avant de planter le jeune arbre six ou douze mois plus tard. Les professionnels plantent des arbres plus âgés pour éviter d'avoir à rechercher de tout petits plants lors des dégagements ultérieurs & parce que la plus grande taille permet de vendre plus cher. Si on plantait un tout petit arbre de six mois, beaucoup de clients en seraient effrayés à cause de l'idée étrange qu'ils se font des arbres (2).
Il faudra dégager le plant durant les premières années. Cela consiste à couper la végétation qui pourrait lui masquer la lumière. On coupe sans arracher, laissant au sol en paillage les herbes & ligneux coupés.Si notre parcelle n'est pas enclose, il pourra être nécessaire de protéger le jeune des lapins & cervidés qui veillent sans cesse à ce que les zones ouvertes de leur paysage ne se referment pas (3).
le manque & le trop / fabriquer le sol
4519 un croissant fertile élargi - La pyramide représente vue d'en haut une fleur (2) de lotus réunissant en sa symbolique toutes les latitudes de l'Asie du sud depuis l’Égypte, la Turquie, l'Iran, le Tibet jusqu'à l'Indonésie. Chaque micro-terrasse en arc de cercle figure un pétale. Ces murets (5) courbes & inclinés sont pratiquement impossibles à réaliser : ce sont les esprits des lieux (1) qui dictèrent ce qui devait être ici accompli. Pour des raisons semblables presque tous les pétales durent être construits deux ou trois fois non pas pour des raisons techniques mais chaque fois à cause d'un impératif extérieur sans lien avec la pratique au jardin. C'est sans doute l'esprit de Milarépa qui planait au dessus des quelques mois que dura le chantier. Ce dernier n'eut ni architecte ni plan : les gestes des exécutants étaient guidés par un impérieux impératif qui permit à l’œuvre de s'édifier en pour ainsi dire un clin d’œil (3) & d'un design étonnant par son originalité, par la technicité des gestes & la précision de sa direction vers un résultat qui surprit tous ceux qui le virent y compris les ouvriers artisans impliqués. L'idée (4) est que chaque lieu possède en son sol & en la roche-mère (5) de ce sol une force qui demande à s'exprimer & pourra le faire pour peu que nous la laissions advenir (1). Pour ce qui touche à l'agriculture au sens le plus large c'est en cela seulement que nous trouverons le non-faire. Il est effacement de l'ego devant l'impératif de vivre & laisser vivre. L'ego certes est un outil de vie pour l'individu. Cependant si on le laissait par trop parler sans restriction, vite l'outil s'en viendrait comme dictateur du plaisir de quelques uns, devenant par le faire qu'il impose la force première de mort pour tout ce & ceux qui l'opposent.
La misère est à l'inverse un sentiment de manque, une carence des possibles qui peut naître de diverses conditions d'être ou d'avoir. On peut disposer de tout ce que la société nous dicte & édicte d'utile nécessaire indispensable & souffrir cependant d'un manque racine de racines ou à l'inverse de but projection vers un avenir présent au devant constant de l’œil du mental absorbé. Nous pouvons avoir tout donc & pourtant se sentir miséreux. La dépression, la fatigue, une solitude ressentie en sont des expressions courantes. En anglais "miser" se traduit par avare. Les plus miséreux en leur fors intérieur sont en effet les avares qui cessèrent de vouloir partager le commun. La jalousie est bien à la racine de ce désir intense à ne vouloir donner que ce que nous seront sûrs de pouvoir retrouver & qu'à ceux donc du même statut que nous au sein de la société. Un don avec espoir de retour est juste un acte de commerce sans plus. Il est démuni de la charité qui réchauffe lie relie en l'amitié née de la fraternité-sororité.
La fraternité donc est le constat de qui garde les yeux & l’œil du mental ouverts. Or être frères & sœurs suppose & dessine une destinée commune & pour le moins des liens d'amitié en la douceur entendue que toute souffrance imposée à l'autre nous reviendrait avec ou sans délai ou détour. L'amitié n'existe que dans un rapport d'égaux qui retirent leur ego pour le placer au moins le temps de le relation au second plan. La fraternité de constat induit donc l'amitié indispensable pour ne pas ruiner le destin commun, sachant que de chacun surviendra des solutions. Les talents au sein du groupe se complètent se conjuguent & nul ne devrait prétendre que l'un excède un autre en valeur absolue. Dans le groupe qui œuvre au commun, chacun joue sa part à sa mesure & il serait injuste d'y décréter des inégalités. - to be continued...
terre lune soleil humus herbe bois jaune bleu rouge
Les prairies (2), l'humus (3), les arbres (1), le gaz (2), le pétrole (4) & le charbon (5) sont de l'énergie solaire (3) captée par des plantes d'abord, puis incorporée dans les sols d'abords - les trois premières - & en sous-sol ensuite - les trois autres. Depuis le début de l'âge du fer il a cinq mille ans, les humains brûlent ces énergies en stock.
Il y eut les défrichements d'abord (1), puis le brûlis (2), puis la technique du labour qui consomme & minéralise l'humus des sols (3). Depuis l'ère industrielle le brûlage du bois excède la production des arbres.
Depuis l'usage des humicides (pesticides) (4) toutes les espèces sont en régression y compris les herbes & fleurs des champs. L'herbe (2), le bois (1) & l'humus (3) sont le moteur du vivant, & sont déjà des énergies fossiles en leur premier âge. Le paradoxe est que notre brûlage des sources fossiles pétrolières ou anciennes d'énergie - gaz (2) pétrole (4) charbon (5) - a accentué encore notre capacité de destruction des trois sources de vie que sont les herbes (2), les arbres (1) & les sols (humus) (3).
Il ne s'agit pas d'idéaliser le passé. Cette histoire de destruction de la terre par le genre Homo commença il y a cinq mille ans. Le long temps de son histoire explique comment des actes néfastes, destructeurs des sols tels qu'arracher les herbes (2), brûler ce que nous n'utiliserons pas immédiatement (3) ou épierrer les sols (5), se sont inscrits en nous comme une seconde nature.
Notons pour exemples de développement récents la généralisation des égouts (4), la bitumisation de l'espace (1), l'usage systématique des désherbants (4), la monstruosité des machines agricoles (1), le vacarme des tondeuses inutiles (2), l'arasement des talus (4), la disparition des haies (3), le brûlage des rémanents (3) & des déchets domestiques (5)...
L'arbre né des trois éléments de la photosynthèse - eau (4), feu (3) & air (2) - unit les deux autres - ciel (1) & terre (5). C'est pourquoi l'élément bois en Chine est utilisé au lieu de l'éther, espace ou ciel de l'Inde. L'affinité du fer pour l'oxygène montre par ailleurs le lien entre air (Inde) & métal (Chine).
Les humains sont des arbres qui marchent. - possiblement.
menthe dabs l'herbe - Menthe poivrée, ortie dioïque & lotier des marais cohabitent en ce point du jardin en une triple présence de complémentarités. L'ortie & la menthe sont coupées selon le besoin de consommation.
La vérité se manifeste sous la forme de la nourriture. Toute nourriture ici naquit de l'énergie solaire. Elle se stocke ensuite en ce qui fut nommé énergies fossiles - herbe (2), bois (1), humus (3), charbon (5), pétrole (4), gaz (2), radioactivité (5). Ce jour nous avons découvert comment brûler toutes ces ressources accumulées sur & dans notre mère terre depuis sa naissance par nos ancêtres cyanobactéries, algues & plantes. Tel l'enfant devant un tas de sucre nous ne pouvons nous retenir de tout dévorer. Nous sommes presque tous tout prêts à tuer nos semblables pour un peu de pétrole. Ainsi toutes les guerres des derniers siècles & la guerre économique qui exclut de la société des humains les neuf dixièmes de son nombre. La frénésie à tout brûler en un clin d’œil pour rouler en chars d'assaut 4X4 ou retondre des gazons un million de fois tondus Sisyphe, risque bien de chasser notre descendance même de notre planète. La Terre survivra. Elle en vit d'autres. Mais nous : combien survivront à la compétition pour brûler tout le pétrole sans but autre que l'idée que nous formons de nous mêmes ?
feu de bois nucléaire & cheval vapeur - Pourquoi faut-il réduire nos consommations, nos salaires, notre argent disponible ? Que faisons-nous de notre argent ? Nous construisons & chauffons des maisons qui ne peuvent être chauffées, achetons des automobiles de trois tonnes pour transporter des anorexiques siliconées de trente kilogrammes. Combien de morts au moyen-orient sont nécessaires pour extraire un litre de pétrole ? Combien en Afrique pour un gramme d'uranium ? Avec la technologie d'il y a deux siècles & pour une somme modique, nous savons construire des passivhaus – la maison du non-faire. Nous nous en gardons bien par peur de faire diminuer le produit intérieur brut cher aux financiers. Un moteur d'automobile fonctionne avec le rendement ridiculement faible de trente pour-cent, le même tout à fait qui présida à son invention il y a deux siècles ! Si nous ajoutons à cela les pertes en transmission, le mauvais usage de la boîte de vitesse & de nombreux gadget inutiles, l'efficacité énergétique d'une automobile doit être de dix pour-cent tout au plus. Si nous considérons une voiture d'une tonne pour transporter cent kilogrammes, nous y voyons encore un facteur dix, ce qui rapporte l'efficacité du véhicule à 1% (10% de 10%) soit proche de zéro. C'est de cela que sont capables les peu ingénieux ingénieurs formés aux plus grandes écoles : construire des maisons inhabitables & fabriquer des véhicules d'efficacité proche de zéro. Cela est dû au fait que ces personnes au mental brillant sont rapidement formatées pour penser selon le credo des financiers vendeurs de pétrole & machines en tout genre. Au sortir de l'école, toute leur créativité abolie, les ingénieurs sans plus de génie vont se vendre à la classe financière dont ils deviennent les chiens de garde, fabriquant des machines & machineries sociales ou réglementaires si complexes que nul ne pourra ensuite comprendre ni réparer ni même en fin de compte utiliser de manière rationnelle. Ainsi sommes-nous modernes sur papier, mais cro-magnon dans la vie courante, habitant des caves obscures autour d'un feu de bois nucléaire & transportés en des carrosses d'acier à cheval vapeur.
vousamoi le 16/09/2015 : Ou aussi on te vend des objets si perfectionnés que tu n'en utilise à peine 10 % alors que tu as payé 100% de l'ensemble. Les ordinateurs entre autre avec tous leurs logiciels, ils te font tout, & surtout ce dont on n'as jamais besoin!
bien mal acquis profite en guerre à qui ne sait le disperser - déchet / fertiliser
mars's farm le 22/05/2015 : Il est naturel & il était jadis bénéfique de disperser ses déchets de-ci de-là, car les déchets dispersés fertilisent tandis qu'accumulés il polluent. Mais désormais une forte part de nos déchets ne sont pas biodégradables & nous devons de ce fait les recycler dans l'industrie.
Une voiture rejette ses gaz brûlés vers l'arrière, ce qui est sage si l'auto roule seule sur la route. Ce n'est pas souvent le cas. Si la voiture est à l'arrêt avec la climatisation ou le chauffage, les fumées du moteur entrent dans l'habitacle. Si un véhicule nous précède, sa fumée nous est envoyée dans le nez. De cela nous déduisons que l'automobile n'est pas conçue pour l'usage que nous en faisons.
Nous pourrions recommencer de partager. Le niveau de vie & le taux de chômage retrouveraient leurs niveaux des années soixante en une valeur équilibrée sur toute la planète. Ce que nous voyons ce jour est d'une forte hétérogénéité : des enclaves de nantis dans monde de misère.
lescouleursdemyriam le 28/06/2015 : Comme là, avec les grandes chaleurs, j'en vois qui ouvrent tout (laissent donc la chaleur entrer) puis mettent la climatisation. Aucun raisonnement logique dans ces petites têtes.
un vent de charité nature intrinsèque - Un rentier d'occident est dix fois plus patrimoniesque qu'un patron / lui-même dix fois plus enrichi qu'un cadre / lui-même dix fois plus salarié qu'un ouvrier / lui-même dix fois plus opulent qu'un exclu du travail / lui-même dix fois plus pécunieux qu'un malien qui travaille / lui-même dix fois plus doté qu'une malienne qui n'a pas de job / elle-même dix fois plus aisée qu'une haïtienne d'une rue de Port-au-Prince. Doit-on en déduire qu'il est des humains valant dix million de fois plus que d'autres ?
Ces kamikazés* qui tuent en se tuant nous parlent d'un vent divin, un souffle de révolte contre l'ordre du monde. Certes leur violence ne résoudra aucune question. Ce dont nous avons besoin, c'est que chacun abandonne une partie de ses biens, les donne à des plus pauvres, que chacun cesse de lutter pour avoir toujours plus. Tout ce que nous avons nous l'avons détourné des peuples de la terre. Si chacun divisait son salaire par deux, nous vivrions tout aussi bien... Dans les années soixante du vingtième siècle, un salaire de quarante heures de travail faisait vivre une famille. Désormais, il faut deux salaires de trente-cinq heures. Entre-temps la consommation d'énergie du même ménage fut multipliée par cent ou mille. Dans cette chute pourtant, nous croyons à un progrès, nous cramponnant à un passé que nous prenons pour le présent. God acts; human react.
Les kamikazés sont à leurs propres yeux des guérilleros, des résistants qui nous disent notre enfermement. Si des policiers doivent nous garder, c'est que divine charité nous a délaissés. Qui est gardé par un policier sont soit prisonniers, soit des personnes réputées importantes, des riches, des V.I.P. - voleurs indemnes de peine pénale.
w 13 novembre 2001 Iyoshi
13 novembre 2001
naissance / 2 frontières / adolescence / the trip back to Earth / un sage / verbaliser / fortitude / Iyoshi
le souffle & le cœur : juste après naître & mourir
La fougasse de Provence est l'un des 13 desserts de Noël. Sa saveur est une fadeur bénie.
juste après
Elle a éteint la lumière, et puis qu'est-ce qu'elle a bien pu faire, juste après?
Se balader, prendre l'air, oublier le sang, l'éther... C'était la nuit ou le jour, juste après?
2, 3 mots d'une prière, ou plutôt rien et se taire, comme un cadeau qu'on savoure... Qu'a-t-elle fait?
Un alcool, un chocolat : elle a bien un truc comme ça, dans ces cas-là.
Le registre, un formulaire, son quotidien, l'ordinaire, son univers.
A-t-elle écrit une lettre, fini un bouquin peut-être, une cigarette?
Qu'est-ce qu'on peut bien faire, après ça?
Elle y est surement retournée, la regarder respirer, puis s'est endormie.
Comme dormait cette enfant, si paisible en ignorant qu'on en pleurait jusqu'ici !
Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire, après ça, juste après ça?
She turned off the light, and then what could she do, just after?
To go for a walk, take some fresh air, forget the blood & ether... Was It night or day, just after?
2 or 3 words as a prayer, or maybe nothing, keep quiet, like a gift we savour... What did she do?
A drop of alcohol, a chocolate... She must have tricks like these in such cases.
Fill the register, a form, her everyday's ordinary routine, her universe.
Did she write a letter, or finish a book maybe, a cigarette?
What on earth can we do, after that?
She probably went back to watch her breathe, then went to rest & sleep.
How quietly did this child sleep, so peaceful, not knowing we would cry, far as we are.
But what on earth can we do after that... just after that?
commentaire de zibou : C'est l'histoire d'une sage-femme qui s'évertue à sauver un nouveau-né avec très peu de moyens... Goldman a composé & écrit cette chanson à partir de cette histoire en se demandant comment on vit après ça, c'est à dire quand ce genre de situations terribles font le quotidien d'une sage-femme dans un pays pauvre... Je ne suis pas fan, mais à la lecture de ce billet il me semblait avoir déjà entendu ces paroles... http://zibou.centerblog.net
Merci du commentaire. La mélodie simple si dynamique, enthousiaste, entêtante de cette chanson gonfle l'imagination. On ne comprend pas les paroles tant que l'histoire ne nous est pas contée. Pourtant toute la chanson génère l'émotion du poète qui l'écrivit, même sans comprendre ni le pourquoi des mots, ni le sens de l'histoire, même sans avoir vu le documentaire.
Un bébé fille en un dispensaire du Zaïre - Congo Kinshassa - nait par césarienne mais ne respire pas. A la naissance les enfants noirs sont blancs. La sœur sage-femme la frappe sous les pieds & sur les fesses, la trempe dans l"eau froide & dans l'eau chaude alternativement, lui fait du bouche à bouche. Après d'interminables minutes la petite ouvre les yeux.
Juste après le premier inspir, notre premier souffle est en général un cri - sauf dans le cas des saints & saintes qui savent pourquoi ils naissent. Carole Fredericks chanta cette épopée de quelques minutes. Elle mourut 8 ans plus tard à Dakar, Sénégal, pays de ses ancêtres.
Dans l'inconscient collectif Carole devint la mère de la petite fille du Congo
qui avait commencé sa vie d'un message muet adressé à beaucoup.
ZBNF / ANBZ : une agronomie solaire retrouvée
Voici une herbe nanifiée, germée & fleurie sur un parking bitumé au mi-temps d'une sécheresse sans pareille. La plante se rit de nous : "Même si vous détruisez tout, nous survivrons!" Cette herbe a réduit sa taille & son temps de vie, comme le font les fleurs dans le désert, capables de tout leur cycle en quelques jours à l'occasion rare d'une averse & avant d'attendre la pluie prochaine sous la forme espace-temps d'une graine micron mêlée au sable brûlant.