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agrinature fukuoka agrinature marssfarm fukuoka agrinature fukuoka

Images
photosynthèse continue

L'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.

deux chaînes trophiques

La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air.  Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.

observante attention

Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.

prélever part infime

Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.

simplicité du complexe

Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser.  C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.

humus & sens pratique

Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.

projection en nutriments

Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.

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35.6 / p / 9.0

Publié le 10/01/2022 à 20:27 par agrinature Tags : agrinature marssfarm fukuoka
  • Mathieu le 08/07/2015 : L'un résonne comme un avertissement quand l'autre est profondément évocateur & bienveillant.  Le premier commentaire semble une litanie bien apprise quand le deuxième "pue" le vécu !  Tes mots sont puissants Bény car tu parles de ce que tu as vécu.  Ils me font beaucoup de bien ici au japon.  Je suis heureux de les lire.  Ils résonnent en moi & éclairent ma propre expérience.  Emi & moi-même te passons le bonjour & te souhaitons le meilleur.  Peut-être pourrais-tu aussi, à l'occasion, passer le bonjour à Isa ?  Merci pour tout !

Merci Mathieu pour ton commentaire.  J'ai pour ma part une grande admiration pour toi, humain vrai, sincère, fidèle, honnête.  Ces qualités, nous ne devrions pas avoir à les ajouter - mais le monde étant ce qu'il est, les personnes qui les démontrent sont devenues rares.  J'avais écrit son prénom "Aimee" qui est la forme anglaise ou internationale d'Aimée & s'altéra en Amy.  J'espère que votre projet fonctionne & que tu parles déjà "Nihon" comme un mainate ou un ara.

  • blanc maïs & noire forêt, blanche route & noir chômage

Un président (à vie) africain ami de ses protecteurs français vint visiter le pays blanc de blancs.  Il était frappé de voir des maïs & blés tendres en monocultures à perte de vue.

  • Quoi !  Vous autres albinos nous intimez nous gens du sud à préserver à tout prix nos forêts primaires résiduelles tandis que je vois ici un semblant de campagne où même un moustique ne pourrait survivre cent lieues alentour !

Nous évoquions devant une habitante du Cameroun les grands projets inutiles au moyen desquels les politiciens s'assurent d'une retraite confortable dans les coffres climatisés des banques suisses - une route par exemple qui relie la première à une seconde qui doublait celle-ci en déviation d'une troisième destinée à desservir un projet futur peut-être...

  • Vous avez bien de la chance en France !  Ici il n'y a qu'une route d'une seule voie & qu'un cratère falaise interrompt tous les kilomètres !  Nous n'avons pas de réseau de téléphone, pas de service postal, pas de sécurité sociale, pas de réseau électrique dans les villages, un job pour dix & une police qui nous surveille, nous épie...

migrations écologiques - Les grands de ce monde ont coutume de maintenir leur bonne entente par de petits cadeaux.  Aussi, un jour, l'ambassadeur de Turquie fit porter au roi de Hollande les bulbes précieux d'une plante de son pays qu'il appelait "tulipe".  Sans attendre, le jardinier du roi planta les bulbes en terre, mais son geste souleva dans les allées une vraie tempête : " Pas d'étrangères chez nous! " s'écrièrent les autres fleurs, " Elles vont déparer au milieu de nos belles couleurs ! "  Les embryons de tulipes qui les entendaient, restèrent donc honteusement cachés au fond des bulbes.  Les jours passaient mais rien ne sortait.  Le jardinier qui était un peu sorcier se douta qu'il y avait anguille sous roche & fit sa petite enquête auprès des tulipes cachées.  « Que se passe-t-il ? » murmura-t-il. « Pourquoi ne voulez-vous pas sortir de terre ? »  Quand il apprit le fin mot de l'histoire, il se dressa sur ses deux jambes & apostropha le jardin : « Vous n'avez pas honte ? Comment osez-vous traiter les tulipes d'étrangères? Voulez-vous que je vous rappelle vos origines?... (Silence gêné!)  Toi l'œillet, tu viens d'Amérique...  Toi le chrysanthème, de Chine...  Vous le dahlia & le zinnia, du Mexique...  Toi l'hibiscus tu as grandi sous les tropiques...  Et toi le camélia, dans la plus lointaine Asie... »  Toutes les fleurs baissèrent leur tige...  Elles s'excusèrent sans tarder auprès des tulipes qui acceptèrent de sortir de leur nid de racines.  Le jardinier s'éloigna maugréant : « Qui sait si celle que vous appelez étrangère ne sera pas un jour le symbole même de ce pays?  Il en est souvent ainsi avec les étrangers... »  Michel Piquemal / http://chemindivin.centerblog/

  • C'est aussi une fable écologique car il est des écolos conservateurs qui étendent la xénophobie aux plantes, rejettent les étrangères en la courte vue de l'ignorance.  Nous sommes des métis.  "Mon père est de Saint-Georges-les-bains & ma mère de Saint-Laurent-du-pape, la commune d'à côté."  Nous sommes des métis.  "Mon père est un homme & ma mère une femme & je suis en conséquence un métis des deux, un métèque, une sorte de mélange improbable entre deux êtres que tout oppose."  Nous n'avons d'options qu'entre métissage & consanguinité ou inceste.

Une des lois de la nature est la constance de son impermanence née d'un brassage des éléments sans début ni fin.

La notion d'étranger se perd dès que nous nous élevons en altitude ou dans l'échelle du temps.  Au sommet du mont Blanc, sommes-nous en France ou en Italie?  Les Francs sont-ils français ou germains?  Les Italiques sont-ils italiens ou une mosaïque de peuples venus de l'Inde?

Les comètes sont des boules de neige sale contenant en germes la matière de nos ancêtres bactéries.  Contracter une maladie virale est donc un retour à la source, une reliance en épigénétique à l'environnement des algues bleues de l'ADN poubelle.

d'elles...

le renoncement & le combat /d'elles... Bernard Maris 1p4K
  • trèfles spontanés sur un triangle de gazon urbain tondu à l'excès en export des coupes : le sol est appauvri par les coupes; seules des espèces coriaces subsistent; les trèfles en sont.

le renoncement & le combat

Comment les candidats de droite peuvent-ils recevoir même la moitié des suffrages à une élection, tandis qu'il n'y a pas une moitié de riches dans un pays par définition même - la richesse étant une valeur relative au revenu médian & non pas au revenu moyen ?  Il est des individus qui votent à droite tandis qu'ils sont retraités ou employés dans la police par exemple - payés d'argent public donc.  C'est là une trahison de leur classe relevant peut-être du syndrome de Stockholm.  Oubliant qu'ils doivent leur prospérité surtout à la mise en commun de l'essentiel, ils ne considèrent que leur propre mérite.  Ce mérite certes n'est pas nul - so what ?  Pour voter à droite, un péquin moyen doit s'autoriser à mépriser ceux qu'il juge différents & en conséquence moins méritants que lui...

Des idées de droite m'approchent parfois lorsque je me sens le cœur dynamique.  Elles me quittent bientôt dès que la fatigue me gagne.  Où réside la différence en définitive ?  En biologie, selon le constat qu'elle permet la fonction, la forme est tout.  Peut-on en venir à observer les humains sur ce même mode ?  Je dois reconnaître que je tends à le faire : être de droite enlaidit à plus ou moins brève échéance, car c'est un enfermement sur soi.  C'est cette laideur qui me repousse.  Leurs maisons sont laides & propres.  Leurs voitures sont laides & grosses.  La beauté sophistiquée de leur plastique ne me séduit pas : de leur visage nulle clarté n'émane.

Que font les millionnaires de leurs millions ?  Rien : ils se paient des gueuletons, des maisons vides & des conjoints insipides.  Que font les pauvres de leurs centimes ?  A peu près la même chose.  Donc, voler l'argent du peuple pour s'enrichir est vain car on ne peut rien en faire...

Le renoncement & le combat sont les deux faces du développement de l'humain en chacun qui consiste à regarder non pas avec les yeux, la pensée & les émotions, mais plutôt avec le thorax, le centre de la tête & le ventre tout à la fois.*

  • *ainsi que sommairement décrit à un autre article cette observation holistique se produit par alignement de la glande pinéale ou épiphyse avec le système nerveux entérique, la glande pituitaire ou hypophyse, l'hypothalamus, les gonades, le pancréas, les ganglions orthosympathiques de la zone thoracique & les chaînes paravertébrales de ganglions rachidiens sympathiques lombaires, sous le contrôle des neurones parasympathiques du myocarde - sinus & oreillette droite, atrium droit, nœud sino-auriculaire de Keith & Flack.

d'elle naîtra la solution à la question

Nous pouvions voir au couchant il y a un mois une conjonction de Vénus & Mars.  La planète de l'amour & la féminité nommée autrefois étoile du berger, semble une petite lune si brillante & lumineuse en comparaison de la planète de l'action, des guerres & du masculin, petit point rouge à peine visible.  La contemplation est plus puissante que l'action.  Les femmes sont plus fortes en tout, sauf peut-être le close combat.  C'est pour cela que les hommes ont peur.  Partant, ils cherchèrent par tous moyens à portée à les opprimer, les cacher sous des niqabs & des soutifs, voire même les exciser en des tentatives avortées de réduire leur puissance sexuelle.  En les sociétés guerrières, l'oppression féminine fut la contre-partie du prix du sang.  Comme c'est le cas en toute oppression, les victimes y participèrent elles-mêmes.

Sont-ce les femmes qui instiguent les rivalités qui s'amplifiant, peuvent devenir guerres ?  Souvent nous le vîmes.  Quoi qu'il en soit, elles ont tout pouvoir de s'opposer à leur éclosion, si elles voulaient protéger vraiment leur progéniture.  Le plus souvent nous déclarons combattre pour nos enfants : nous créerions soi-disant de la violence au nom de l'amour, un peu comme ces fols combattants qui guerroient au nom de Dieu.  Or c'est justement cette lutte, ce combat contre l'altérité des autres qui rend la société violente.  La conséquence inévitablement manifestée en sera que nos propres enfants s'y trouveront tout autant soumis, risquant d'en tomber victimes tôt ou tard.  L'amour nous incite en revanche à pacifier nos rapports au monde & aux autres : "Essayons l'assertion inverse." nous suggère-t-il.  It means to give up instead of fighting.  Il nous montre comment opter pour le renoncement plutôt que le combat, voir que les deux ne font qu'un, qu'il vaut mieux donner par anticipation ce dont en tous les cas la vie nous privera - puisque rien ne dure vraiment.  Des femmes donc & de l'amour qu'elles sauront développer naîtra la solution à la question de la violence économique & financière.

Pour l'heure cette forme de la guerre financière se trouve exacerbée parce qu'en train de se substituer progressivement à la violence antique des combats guerriers.  Cette substitution est d'ores & déjà le premier pas d'un inexorable élan de pacification dont leonze septembre 2001 marqua le tournant.  Depuis lors, les guérillas se multiplient, mais c'est bien surtout la forme de la guerre économique qui domine.  Le trader des marchés boursiers est typiquement un jeune mâle drogué au sexe & à cocaïne - les mots bourse & action évoquent cette virilité supposée.  Les mathématiciens & informaticiens qui inventent les martingales permettant de s'enrichir du seul fait de déjà posséder sont eux aussi surtout des mâles humains.  Une impression de similitude avec la démarche guerrière nous saisit.  Cette guerre sous forme mafieuse & financière est - & c'est paradoxe - déjà un premier pas vers la paix qui nous guette.

C'est aux femmes de désarmer les mâles malfaisants.  *Lysistrata d'Aristophane, réussit à convaincre ses compagnes de résistance non violente, se refusant à leurs maris pour garantir la paix & mettre fin à la guerre du Péloponnèse.  *edited from Wikipedia

tout bonheur se bâtit sur un malheur

"Ce qui advient est toujours le meilleur." dit un proverbe de Chine.  En occident, il nous semble plutôt fataliste.  Est-il trop optimiste ?  A quoi bon chercher à le qualifier ?  Comme tout proverbe, sa vérité exprime une synthèse de la vie.  "Tout bonheur se bâtit sur un malheur." est le proverbe frère du premier.  Il esquisse un dessein identique du destin, en révèle vraiment la force.  Nombre d'individus contruisent leur fortune à petits pas.  En quelle mesure jouiront-ils de tout ce bien accumulé ?  Ceux qui connurent les tourments de la souffrance apprécieront ensuite toute paix relative.  Pour progresser souvent nous devrons agir au détriment d'un autre, voire même exploiter le travail ou la difficulté d'autrui.  Au constat de ce qui précède, le sage libre choisit la première option.  Ce qui advient est toujours le meilleur.

  • khadijamine le 31/03/2015 : Bonjour & merci pour ton magnifique compliment qui me va droit au cœur, mais le mérite en revient qu'à Dieu seul. Ton blog est bien aussi ; j'y apprends la culture etc...  Tu es un converti à l'Islam ?  Amitié sincère.  Khadija

Celui qui craint pieusement Dieu, Dieu lui aménage une issue.  Il lui accordera Ses biens par [mes moyens] sur lesquels il ne comptait pas.  Très souvent derrière un mal se cache un bien.  Malheureusement beaucoup trop de gens ne voient que le mauvais coté des choses & pourtant...

ce qui advient est toujours le meilleur

La richesse & la pauvreté se définissent selon un revenu médian* & non pas une moyenne.  Si nous définissions la richesse comme un revenu égal au double du revenu médian, & en prenant l'hypothèse que chacun vote en accord avec son niveau de vie, la proportion des citoyens aspirant à une société de partage & de ce fait votant à gauche égalerait les trois quarts de la population.  Or en démocratie, les candidats conservateurs ou de droite reçoivent en général lors d'une élection de l'ordre de la moité des suffrages.  La proportion est si exacte que nous pouvons en déduire que chacun parvient à se définir avec grande précision en fonction d'une médiane pourtant bien théorique en apparence.  L'idée des trois quarts ne semble pas avoir de sens à nos yeux.  Tout se passe comme si, dès que nous atteignons ou approchons le revenu médian, la situation financière centrale à la société, nous pouvons basculer à droite ou à gauche selon l'idée aléatoire que nous avons de notre appartenance.  La notion de notre classe sociale réelle semble nous échapper.

 

Plus d'un dixième des adultes ne sont pas inscrits sur les listes électorales.  Environ la moitié des inscrits votent.  Pour être élu, il faut recueillir la moitié des votes, soit - compte-tenu des deux données statistiques qui précédent - le vote d'un quart des inscrits.  Si on tient compte des non-inscrits, la proportion chute à un cinquième de la population adulte.  Un candidat peut donc se trouver en position de pouvoir s'il est désigné par moins d'un quart de la population.  Dans ces conditions, il est facile à comprendre qu'une personne aux idées conservatrices ou rétrogrades soit élue : ses électeurs sont les personnes qui craignent de perdre leurs acquis ou souhaitent les conserver ou qui aspirent à s'enrichir.  Un quart des citoyens pourrait-il représenter la population aux revenus supérieurs au double de la médiane d'une part, ou celle aux revenus inférieurs à la moitié de cette même valeur par ailleurs ?

La pauvreté se définit en Europe comme un revenu inférieur à la moité du revenu monétaire médian & la richesse, une capacité monétaire supérieure au double de cette médiane.  Du point de vue statistique, cela ne signifie pas que la proportion des riches serait un quart exactement de la population - plutôt de l'ordre d'un dixième en fait - & que celle des pauvres serait un quart également - 10% également.  Notre évaluation est une hypothèse qui suppose que le quart de la population votant à droite pourrait être les personnes qui approchent ou imaginent approcher le seuil de la richesse & que le quart votant à gauche pourrait être celles approchant - de fait ou en imaginaire - la pauvreté.

 

Si tous étaient inscrits & votaient selon leur richesse véritable & non pas celle perçue, la droite aurait peu de chances de réussir.  Mais la vie n'est pas si simple.  Il est des pauvres soumis qui voteront toujours pour la classe dominante garante de leur sécurité, considérant qu'ils ont des droits & craignant tout changement.  Il est naturel d'être progressiste - de gauche - quand on est jeune & qu'on ne possède rien.  Puis, peu à peu à mesure que nous accumulons des biens inutiles & que notre revenu disponible pour acheter de l'inutile croît, notre propension au conservatisme croît en proportion.  En une société vieillissante, la droite a de ce fait des chances accrues.

Prenons l'exemple d'un ouvrier croyant.  Il se peut qu'il vote à droite parce qu'à ses yeux l'athéisme en vogue chez les personnes de gauche est une porte ouverte à l'immoralité.  Prenons l'exemple d'un parvenu, une personne qui s'est enrichie par la force de l'effort, la persévérance ou des qualités remarquables.  Il se peut que cette personne vote à gauche par fidélité à sa classe d'origine, parce qu'elle conserve souvenir que ses études avaient été financées en bonne part par la collectivité.

  • Nous constatons désormais que la différence entre droite & gauche tend à s'amenuiser.  Les élus de droite n'osent pas vraiment abolir les lois sociales.  Ils s'appliquent surtout à accroître la dette de l’État, sachant que les prêteurs appartiennent forcément à leur classe.  Or accroître sa dette contribue à augmenter l'importance factuelle de l’État, ce que nous pourrions apparenter en première lecture à du communisme, mais gardons en tête que la dette publique est une forme de privatisation partielle de l’État : elle est donc bien conforme aux idées de droite.  Il est peu honnête pourtant de dilapider le bien commun, car les impôts en fin de calcul sont toujours payés par les personnes ordinaires.

Les élus de gauche en général assainissent les comptes publics, mais sans oser pour autant taxer les possédants, sachant bien que le collectivisme ne sait rien produire en terme d'économie sonnante & trébuchante & que les entreprises & les entrepreneurs seuls le peuvent.  Or assainir les comptes obéit au mode d'un bon gestionnaire qui rappelle les pratiques comptables de l'entreprise & du capitalisme, mais rétablir la santé des comptes publics c'est restituer au commun ce que la droite lui avait subtilisé.  Il s'agit bien en cela d'une pratique de gauche.

Pour résumer ce que nous observons, les élus de droite visent le pouvoir afin de diminuer le pouvoir de l’État - tout en en jouissant autant que faire se peut - & les élus de gauche cherchent à le rétablir.  Eux tous se perçoivent avant tout en gestionnaires d'un système au demeurant fort complexe & que personne ne maîtrise plus.  Ils s'attachent aussi à le complexifier chaque jour un peu plus encore afin que leur rôle se fasse - ou du moins apparaisse - plus indispensable sans fin.  Cette civilisation certes un jour s'effondrera sous sa complexité, mais ce sera plus tard, espèrent-ils...  Les professionnels qu'ils sont savent qu'il suffit de séduire un quart de la population pour être élus & c'est là tout ce qu'ils recherchent sans jamais se lasser.

  • Nous pourrions imaginer des élus issus du peuple, tirés au sort, renouvelés tous les ans & responsables en fin de mandat.  La nature humaine étant tenace, nous avons obtenu le contraire sans pour autant cesser de le nommer démocratie.

* mode, médiane, moyenne, écart-type & variance // Le mode est la valeur la plus fréquente dans un échantillon. // La médiane est la valeur qui caractérise l'individu situé au centre de deux parties égales de la population. // La moyenne arithmétique est la somme des valeurs de la variable divisée par le nombre d’individus. // L’écart-type est la racine carrée de la variance. // La variance est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne.

  • erixbd le 27/03/2015 : Être de droite ou de gauche n'est qu'un sentiment furtif lié à l'instant présent...  En réalité, nous avons oublié - & j'en suis sûrement - que nous devrions avoir le rôle de jardiniers, de bâtisseurs, de sculpteurs d'un monde dont on se doit de préserver l'harmonie & l'équilibre.  L'homme a oublié qu'il se doit de rendre autant qu'il prend...

brigitisis le 29/03/2015 : Il me vient une image.  Quand je vais tenir le stand de notre refuge de temps en temps dans les supermarchés du coin pour collecter de la nourriture pour les chats ou chiens du refuge, devine qui met dans les chariots, qui demande "Qu'est-ce qu'il vous manque le plus ?"... jamais les "riches.  Eux détournent la tête, font comme s'il ne voyaient pas.  Les gens modestes restent avec du cœur.  Cela ressort dans la vie quotidienne si simplement.

  • marssfarm le 29/03/2015 : Les très riches même ne vont pas au supermarché.

brigitisis le 01/04/2015 : Les gens athées ne sont pas forcément sans morale, sans éducation, sans principe de vie, sans qualité de cœur.  Je dirais même que je connais des "piliers d'églises" égoïstes & sans cœur, imbus d'eux -mêmes & sans empathie pour autrui, emplis de haine & de médisance...  Quant à la politique, il faudrait vraiment changer tout le système... mais je ne m'étendrai pas sur ce sujet bien trop vaste.  J'aime ton idée d'être "responsable en fin de mandat"...  Mais es-tu sûr qu'il y aurait des candidats dans ce cas là ?

marssfarm le 01/04/2015 : Merci de ce commentaire qui est en fait complémentaire de l'article que je n'osai pas terminer.
Les politiques en l'hypothèse prise seraient en tout point comparables aux jurés d'une cours d'assise. Il y aurait des candidats donc - & de jugement suffisant par la dynamique du groupe - pour gérer au mieux ce qui doit l'être. Dans des instances de décision citoyennes, de sages options peuvent aussi être prises à condition de former & informer au sujet concerné, les personnes du groupe auparavant.
Ta remarque à propos des croyants & des athées est juste elle aussi puisque finalement que nous distingue en ce domaines hors de notre propre déclaration ? C'est l'histoire connue de la personne qui se croyait aimer Dieu, mais dont Dieu – à son arrivée au ciel - ne reconnaît pas une insincère dévotion parce que ses actes ne s'y conformaient pas... L'attachement à une religion peut nous donner l'illusion d'être des justes de droit de ce seul fait. C'est vrai de toute certitude : le fait de se croire parvenu à un stade donné, en efface le mérite du fait même que la croyance que quoi que ce soit puisse être défini une fois pour toutes ne coïncide pas avec le réel.

  • erixbd le 02/04/2015 : Ce texte est une vérité éprouvée tous les jours. Hélas serai-je tenté de dire. Il apparaît évident que le système utilisé pour construire le monde moderne est usé, fatigué & n'a plus guère de ressort que pour ceux qui en tirent désormais d'énormes profits. J'en reviens toujours à affirmer que l'homme n'ayant pas de prédateur, doit se concentrer sur un rôle de gestionnaire & - pour reparler religion - il est un dieu dans un dieu. Il dispose aujourd'hui de tous les matériaux, les connaissances & les richesses utiles pour construire un monde "durable", équilibré, harmonieux. Sans violence aucune, il doit arriver à jouer de la plus grande transparence afin d'établir un barème de sommes perçues qui ferait que les responsabilités, les compétences & les efforts seraient reconnus, mais que les écarts, selon ce barème, jamais ne se creuseraient. Chaque pays du monde devrait ainsi disposer des moyens pour que chaque citoyens soient logé, nourri & soigné. L'argent ne serait plus alors un but, mais un moyen... Pour ce qui est du dernier paragraphe du texte, il me semble que le Saint-Simonisme s'orientait, en ses début, sur ce genre de propositions.

marssfarm le 02/04/2015 : Merci du commentaire.  La réflexion partit d'une erreur de jugement qui consistait à imaginer que la richesse se définissait selon la moyenne.  A ce compte, le revenu moyen n'est probablement pas très éloigné du salaire minimum.  En ce cas, les gens ordinaires étant plus nombreux, le vote de gauche devrait être massif.  Nous pouvons imaginais aussi que la plupart des non-inscrits devraient voter à gauche - & ils sont si nombreux! - & que les abstentionnistes sont aussi & surtout des gens aux revenus modestes.  Mais la médiane, c'est autre chose & le fait des votes & votations confirme que nous avons une conscience aiguë de notre position par rapport à la médiane, c'est-à-dire le point milieu de la société en matière de niveau de vie.  Nous pouvons certes nous tromper à ce sujet, mais l'erreur d'appréciation des uns doit se compenser de celle des autres.

Il y est des mystères dans la machine économique.  La Banque Centrale prête aux banques à 0% d'intérêt pour qu'elles puissent créer de l'argent.  Les banques prêtent à leurs clients à quelques pour-cents.  C'est leur job, leur bénéfice & l'argent créé ainsi provient de projets que ces prêts permettent de concrétiser plus vite.  En la matière, le temps est un facteur, car il y a compétition entre les monnaies, les pays, les entreprises & les travailleurs.  Le domaine où l'irrationnel semble triompher, c'est le " stock-exchange ".  Une entreprise obtient en bourse du capital pour investir.  Jusque là, ça va.  C'est le système génial des "stock shares" inventé à l'ère industrielle - un système de démocratisation du capital...  Là où l'irrationnel se manifeste, c'est qu'une société cotée au "stock exchange" reverse des dividendes de 4, 5... jusqu'à 10 ou 15 % par an à ses actionnaires. Pourquoi en ce cas ne pas emprunter aux banques à 1 ou 2 % Qui accepterait de payer 5 ou 15 % au lieu de 1 ou 2 % ? Pour que cela fonctionne, il est besoin d'une connivence, une entente entre le conseil d'administration d'une entreprise & ses actionnaires dominants.  Dans la rivalité entre capital & travail, les détenteurs du capital ont gagné la lutte.  Partant, ils peuvent acheter les politiciens, les banquiers & les services des personnes diplômées, formées & formatées.  Trois alternatives s'offrent lors à nous.  D'une part acquérir des diplômes pour être employés par les grandes compagnies & leurs sous-traitants ou par l'administration.  D'autre part devenir entrepreneur en acceptant les contraintes que l'administration impose en la matière.  Enfin, vivre une vie simple & inventer des modes de vie & de travail alternatifs.

  • pour une économie sans chiffres - Bernard Maris

Fusillade ce mercredi 7 janvier 2015 à Paris, au siège du journal satirique Charlie Hebdo - douze morts, dont deux policiers & onze blessés dont quatre grièvement.  Trois hommes masqués & armés ont pris la fuite en voiture, criant : "Allah ho akbar !"

  • Il n'est pas hasard que deux jeunes hommes en révolte contre l'économisme, cette nouvelle religion qui nous étouffe, contre la compétitivité absolue, cette nouvelle moralité qui comme toute les morales est définie par la classe dominante, contre l'école devenue une garderie d'enfants & un lieu d'endoctrinement - c'est-à-dire un système éducatif qui s'appuie sur des valeurs devenues théoriques - aient tué une des rares personnalités qui défendent leur cause, Bernard Maris à la voix claire que nul n'entend, que nul n'écoute.

Ce n'est pas hasard, car ces deux hommes refusèrent cette croyance en une économie à genoux en adoration devant la statistique, cette morale qui définit que seuls les plus forts ont droit de cité, que les seconds devraient avoir honte d'eux-mêmes, cet enseignement qui perdit toute autre finalité que celle de façonner les enfants en techniciens productifs.  Ils refusèrent une société qui se gargarise de mots & en sa structure même contredit fortement au quotidien les principes qu'elle énonce.

Ils cherchèrent une autre fraternité auprès de faux imams*, une autre égalité devant un paradis imaginaire, une autre liberté, celle de tuer & se faire tuer.

En ce monde où tous les repères sont bousculés, inversés, trahis, ils tuèrent le seul homme qui aurait pu les aider.

  • * imam  ne s'applique pas à un gouvernant, mais à un guide de prière. — P.J. Vatikiotis, L'Islam & l'État, 1987, traduction Odette Guitard, 1992

khadijamine le 06/07/2015 : Let's watch our thoughts for they become words.  Let's watch our words for they become acts.  Let's watch our acts for they become habits.  Let's watch our habits for they become character.  Let's watch our character for it becomes destiny.

  • Des pensées favorables à l'expansion de l'être en chacun : elles deviennent des paroles. Des paroles bénéfiques à ceux que nous rencontrons : elles deviennent des actes. Des actions servant à élever & nourrir ceux que nous côtoyons : elles formeront nos modes d'être. Des routines se teintant de discipline : elles deviennent notre caractère. Un caractère se fortifiant sans fin : il dessine notre destinée.

véhicule des dieux mû par un mantra

  • En théorie une automobile a besoin de la puissance de son moteur sur la moitié de son parcours, soit dans les parties qui montent, du fait que nos trajets sont circulaires ou en aller-retours.

En conduite sportive, le conducteur utilise la puissance pratiquement tout le temps ce qui lui offre la possibilité de doubler sa consommation de carburant.  Les personnes n'ayant pas étudié assez longtemps les lois de la physique tendent à faire de même, c'est à dire qu'elles mettent les gaz même en descente.

Pour une conduite économique, on peut n'employer la force motrice que sur dix pour-cent du trajet en faisant usage de l'énergie cinétique & en évitant de freiner par une conduite en anticipations.  Pour y parvenir cependant, il faut aux commandes un pilote expérimenté doublé d'un ingénieur, ce qu'il est fort rare de rencontrer dans la vie courante.  Par des assistances électroniques cette prouesse est à portée, ce qui permet de diviser par dix la consommation du véhicule.  Un véhicule hybride pétrole & électricité peut de plus récupérer une grande partie de l'énergie du freinage pour recharger sa batterie, car le moteur électrique se convertit instantanément en générateur selon ce qu'il lui est demandé - accélérer ou freiner.

  • Ne pas oublier cependant que pour consommer le moins possible, la première qualité d'un véhicule est d'être petit & léger, simple, sans gadgets & sans fioritures

  • & que savoir limiter sa vitesse est la première qualité du conducteur.

Il est de notre part humaine que d'être modestes économes, car la pauvreté & les pollutions sont sœurs de misère.

C'est le mantra qui meut le voyageur léger.

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  • erixbd le 14/11/2018 : Ce que nous devrions chercher, c'est l'équilibre et l'harmonie et en cela la mondialisation est une nécessicité, mais pas cette mondialisation qui exploite à outrance. Je parle d'une mondialisation où il n'y a nul besoin d'aller chercher l'essentiel à l'autre bout de la terre parce que le partage de la connaissance et des moyens permet de vivre dignement sur place. La lutte des classes est une histoire à apprendre, mais pour autant, il faut aller bien au delà, et la culture des ouvriers doit leur permettre de répondre au libéralisme assassin.

marssfarm le 14/11/2018 : Oui. L'agriculture & cette première nécessité que nous avons de manger pour vivre nous oblige à une mondialisation car ce que nous ne produisons pas ici sera importé. A l'inverse notre condition corporelle qui nous lie au sol nous oblige à des productions locales qui d'une part réduisent les dépenses énergie pour le transport, la transformation & la conservation des aliments & d'autre part permet le compostage qui seul maintient la vie, la vitalité & la fertilité biologique des sols agricoles.

Ce sont les grandes inégalités de niveaux de revenu entre les divers pays qui seules motivent le commerce absurde par exemple de céréales parcourant le tour de le terre ou stockées à fond de cale en attendant que les cours mondiaux montent. Il est pays qui n'ont pas de sols & ne s'en soucient guère car ils disposent de matières premières à vendre pour acheter des aliments.

Exporter des céréales c'est ruiner à petits feux les sols du pays & polluer ses nappes phréatiques & son air à cause d'une agriculture trop portée à produire plus que ce que sol peut.

  • H 1 1
    O 2 8
    N 3 7
    C 4 6
    Si 4 14
    Ca 2 20
Flo le 24/11/2018 : Bonjour Ben. Il y a eu beaucoup à lire mais tout était intéréssant. Je considère déjà depuis quelques années (2012) que tout le monde a le droit d'adhérer au parti duquel la personne se sent proche, que ce soit à droite ou a gauche. Je n'ai jamais jugé quelqu'un pour ses opinion politiques car la liberté d'opinion est pour moi un pilier de la démocratie. Mais les gens n'ont pas toujours compris mon sens de la démocratie à ce moment là. Interdire à une personne d'adhérer à un parti de droite ou de gauche me semble anti-démocratique, mais ces partis peuvent aussi être anti-démocratiques s'ils ignorent le vivre ensemble et la liberté d'opinion.
Cependant, tout cela attise les passions humaines, les sentiments négatifs, de la frustration, la colère, la haine. et les humains se croient en opposition sans se dire qu'ils peuvent être complémentaires et s'écouter les uns et les autres. Bonne journée. Flo
  • marssfarm le 24/11/2018 : Prendre augmente notre avoir qui nous empêche empoisse empoisonne importune, nous donne apparence d'importance.
    Donner c'est l'expansion de l'être.
    Nous portons aux nues dans notre cœur tous ceux frères & sœurs qui un jour un instant nous donnèrent qui un regard qui un sourire qui un avis de sagesse ou même une pièce de monnaie, un verre d'eau ou un quignon de pain quand nous en avions faim soif & grand besoin en détresse.
erixbd le 16/11/2018 : C'est pourtant une performance de faire du monde ce que l'on en fait, et c'est aussi un gâchis incommensurable car si nous profitons de nos expériences, nous n'apprenons pas de nos erreurs que nous répétons inlassablement, comme un jour sans fin.
  • marssfarm le 16/11/2018 : Un prédateur prélève ses proies & cela se révèle utile à maintenir un haut niveau de santé & de vigilance au sein de la population des animaux par lui chassés.
erixbd le 14/11/2018 : L'humain est un ordonnateur. Il doit savoir calculer les besoins et les répartir sur la planète de manière à éviter les transferts longs polluants et coûteux, éviter la surproduction et l'exploitation intensive des sols. L'agriculteur est un homme universel qui peut partager ses connaissances d'un bout à l'autre de la terre et chaque village devrait ainsi disposer des fruits de la terre nécessaires à sa vie.
  • marssfarm le 14/11/2018 : Oui. Ce sont les deux chaînes trophiques vers la néguentropie ou la vie & vers les sols ou l'humus. L'agriculture moderne qui se croît scientifique en fait détruit les sols au lieu de les fabriquer & consomme dix fois plus d'énergie pétrole qu'elle ne produit de calories nourriture. Seule une production locale permet le recyclement vers les sols. Le pétrole nous a égaré en nous permettant d'oublier le cycle vers l'humus, lui substituant un apport d'intrants fabriqués en usine, puis apportés aux fermes au moyen de subventions d'argent prélevé en impôt. Autrement dit en achetant au magasin nous ne payons que la moitié du prix des denrées. L'autre part nous est prise en impôt pour être reversée en subventions.
marssfarm le 14/11/2018 : Jupiter est une contraction latine de Zeus pater - le père Zeus. Dieu est une forme francisée de Zeus qui désigne le plus gros luminaire du ciel hormis le soleil & la lune.

Le mot jour qui désigne une ouverture, une lumière & la journée est une déformation du mot dont la racine en sanskrit évoque les cieux comme lieu où luisent étoiles & planètes.

L'idée qui domine en ces mots est que le ciel est vaste, lumineux; éternel, animé & cyclique & que notre existence en dépend, fragile, limitée, obscure. Lors les notions conséquentes d'éducation & d'élévation par le souffle ou esprit, vers l'essence ou esprit.
  • Flo le 25/11/2018 : Jupiter se disait Iovis en latin, Zeus se disait Jevs en grec, Iovis et Jevs sont déjà proches linguistiquement.
marssfarm le 25/11/2018 : Oui. Cela sonne aussi comme Jéhovah ou IHVH. On désigne le ciel animé vaste immuable cyclique lumineux puissant, conscients de notre dépendance mortalité finitude minuscule en écho. Le ciel est chaste obéissant & pauvre. A l'inverse de nos désirs, c'est notre condition également.

 

6.

 

 
  • bois de rameaux & grelinette / un centaure nous fait humains

Bonhomme

  • Malgré la bise qui mord / la pauvre vieille de somme / va ramasser du bois mort / pour chauffer Bonhomme / Bonhomme qui va mourir de mort naturelle. (3)
  • Mélancolique elle va / à travers la forêt blême / où jadis elle rêva / de celui qu'elle aime / qu'elle aime & qui va mourir de mort naturelle. (5)
  • Rien n'arrêtera le cours / de la vieille qui moissonne / le bois mort de ses doigts gourds / ni rien ni personne / car Bonhomme va mourir de mort naturelle. (4)
  • Non rien ne l'arrêtera / ni cette voix de malheur qui dit : "Quand tu rentreras / chez toi tout à l'heure / Bonhomme sera déjà mort de mort naturelle." (2)
  • Ni cette autre & sombre voix / montant du plus profond d'elle / lui rappeler que parfois / il fut infidèle / car Bonhomme il va mourir de mort naturelle. (1)

pauvre Martin

  • Une grelinette à l'épaule / avec à la lèvre un doux chant / avec à la lèvre un doux chant / avec à l'âme un grand courage / il s'en allait trimer aux champs. Pauvre Martin pauvre misère / ouvre la terre œuvre le temps. (3)
  • Pour gagner le pain de sa vie / de l'aurore jusqu'au couchant / de l'aurore jusqu'au couchant / il s'en allait ouvrir la terre / en tous les lieux par tous les temps ! Pauvre Martin pauvre misère / ouvre la terre œuvre le temps. (5)
  • Sans laisser voir sur son visage / ni l'air jaloux ni l'air méchant / ni l'air jaloux ni l'air méchant / il aérait le champ des autres / toujours ouvrant toujours œuvrant ! Pauvre Martin pauvre misère / ouvre la terre œuvre le temps. (4)
  • Et quand la mort lui a fait signe / du labeur de son dernier champ / du labeur de son dernier champ / il creusa lui-même sa tombe / en faisant vite en se cachant... Pauvre Martin pauvre misère / creuse la terre, creuse le temps. (2)
  • Il creusa lui-même sa tombe / en faisant vite en se cachant / en faisant vite en se cachant / et s'y étendit sans rien dire / pour ne pas déranger les gens... Pauvre Martin pauvre misère / dors sous la terre, vis dans le temps ! (1)

Ces deux poèmes de Brassens décrivent notre condition humaine.

  • Le premier parle de la mort naturelle. Oui la mort est naturelle à toute entité née. L'avant-dernières strophe évoque la voix silence de la conscience. La dernière, la force du pardon sans qui nos vies ne se peuvent.

Dans la nature vie & mort ne sont qu'une seule force comme ciel & terre. Une carotte semée prend la place d'une herbe folle tout aussi belle & parfois même plus nutritive à manger. L'humus qui est un milieu de vie microbienne des plus denses se nourrit des débris morts des plantes & animaux tombés au sol. Un arbre compte en son être bien plus de bois inerte que de feuilles vives. Cette confusion qui voudrait séparer la vie de la mort vient du fait que nous ne savons pas vraiment ce qu'elles sont. Nous en parlons toujours & chacun a formé d'elles une idée différente.

  • La vie n'est pas une idée. C'est un mouvement. Les physiciens parlent de vie pour les atomes radioactifs qui se transforment jusqu'à un jour disparaître. Oui même les atomes ne sont pas éternels. Quant à la mort elle est juste la fin d'une forme de vie observée. Mais le processus de vie continue. Sans mouvement rien n'existe. La matière est une onde mais nos sens ne peuvent pas le percevoir. Il est besoin à cela d'une perception extra-sensorielle que la science ne peut décrire.

Vie & mort donc ne doivent être ni séparés ni opposés.

  • La naissance & la mort en revanche sont deux étapes deux instants remarquables d'une vie. Toute entité née en ce monde fut-elle un bâtiment, une civilisation ou un être vivant a pour destinée d'y cesser son existence un jour. Exister c'est sortir, exprimer l'être sous une forme particulière. Mourir c'est sortir de l'existence. Il y aura ensuite transformation, survenue d'autres formes de vie en cascade & qui sont des conséquences directes ou induites de la première forme qui a cessé.

Le second poème décrit la vie de service dans la détermination pure qu'elle adopte chez les simples.

  • Martin est pauvre par choix & par condition. De ce fait il n'est pas misérable. La société peut le juger miséreux & même se réjouir qu'il puisse tant œuvrer ouvrer ouvrir au bien & pour un si modeste pécule dû.  Il sert ses contemporains sans demander pour lui-même plus que le strict nécessaire.

Nous avons modifié les paroles pour adapter le texte à l'agrinature ou agriculture naturelle. Ainsi la bêche devient une "grelinette" & labour est remplacé par "labeur" . Dans un jardin traité selon agrinature au bout d'un nombre d'années donné il n'est même plus besoin de grelinette.

  • Martin montre la sagesse combinée de l'âne & de l'ours ensemble.          Centaure céleste,          il vit -          au sens où il porte la vie de porte en porte,          abeille humaine qui féconde anime enrichit.

Ce sont les Martin de nos vies qui nous donnent la force de continuer lorsque le ciel même qui nous portait semble nous attaquer. Les mots substitués dans le poème figurent en gras :

  • C'est un signe de l'enrichissement humain que Martin diffuse à ceux qui savent le voir,                    de l'enrichissement des sols que l'agrinature induit implique insuffle implémente au fil des jours soleil & lune.
marssfarm le 26/03/2018 : Le libéralisme économique ne libère pas. Le millionnaire - on ne dit jamais s'il existe des femmes millionnaires qui épousent de jeunes beaux - s'enchaîne lui-même se sépare du commun des mortels. C'est un enfer ou enfermement en son moi ou ego.
Le travailleur la travailleuse sont enchaînés à leur travail comme le serait un esclave. On leur demande d'accroître leur productivité sans fin au prix de leur santé physique & mentale.
La nature s'en trouve pillée. C'est un suicide de l'espèce humaine car lorsque la terre sera morte nous mourrons en masse, perdants magnifiques d'une guerre gagnée du fer, du faire contre la Terre.
  • erixbd le 27/03/2018 : Et chaque jour il allait avant le soleil au travail, bistanclaque. La machine tissait les trames de la vie, celle-ci qui un jour s'arrêta. Mais lui, couché après le soleil, alla s'endormir rompu. Le jour vivant & la nuit mort - c'est les prémices de ce qui est le cycle.

pauvreté & misère

 
  • pauvreté & misère -La misère est la pauvreté sont à distinguer tout autant que le bonheur & la joie. La pauvreté est notre condition native. Nous naissons nus & mourrons de même. Le grand Alexandre, roi des rois, empereur d'orient & d'occident lorsqu'il meurt au noble âge de 33 ans dit : "Vous sortirez mes mains de mon cercueil pour que l'on voit que je vais à la mort les mains vides."

Entre naissance & mort nous pouvons nourrir l'illusion de posséder des choses, des connaissances, du pouvoir & même des êtres. Le dicton nous guide pourtant : on ne possède que ce que l'on a donné. La pauvreté donc consiste à tout donner & partant c'est la plus grande richesse que l'imagination puisse concevoir. La misère en revanche est une condition subie où nous avons le désir de posséder plus sans toutefois y parvenir. On voit en cela qu'un ou une millionnaire peut en être affecté lorsqu'il ou elle ne sait pas limiter ses désirs. Les désirs sont en cela une sure mesure de la misère.

  • La valeur argent est relative. Les désirs en revanche peuvent être comparés d'un individu à l'autre. Il y a de la joie dans la condition de pauvreté. Les désirs sans fin à l'inverse nous rendent misérables quelque soit l'état du compte en banque & des avoirs aux trois niveaux de l'existence. To be or to have. There lies the quest, the request, the question.

Le savetier chante. Le financier souffre d'entendre la joie de son voisin. Elle lui est énigme. Il la jalouse. Il la craint. La haine entre en son cœur. Terrible misère !

  • erixbd le 17/03/2018 : Ce billet remet les choses en place. Pauvre je suis & pauvre je resterai mais je suis riche de ça. Et ça, ça ne s'achète pas.

marssfarm le 20/03/2018 : Oui. En la pauvreté réside la joie d'avoir tout donné. C'est une libération du fardeau que nous avions nous-mêmes choisi de porter. Bravo!

du pétrole pour mon téléphone

  • Combien consomme un téléphone mobile ? Dans le pire des cas on continue de conduire.
    Lors la consommation sera celle de l'ambulance, de la dépanneuse accourues à nous secourir.
    Souvent & c'est heureux, on arrête l'auto, mais par un réflexe hérité des temps passés,
    on ne coupe pas le moteur. Les moteurs jadis en effet ne devaient pas être arrêtés
    à tout bout de champ. Ce n'est plus le cas des moteurs modernes, mais l'habitus
    de les laisser tourner toujours demeure inscrite en notre inconscient collectif.
    On ne coupe pas le moteur donc : la conversation ne durera qu'une minute...
    Elle en dure en fait souvent dix ou plus.
    C'est pourquoi un smart-phone en réalité consomme beaucoup d'essence.

le spectacle du monde

  • Surgissant de grandes maisons bien chauffées des personnes
    se rendent au supermarché dans des automobiles du type SUV ou 4X4,
    y emplissent un chariot de denrées onéreuses en vue d'acheter
    l'amour du conjoint, des enfants, la réputation au voisinage.
    A tout cela vous n'avez pas droit :
    sans diplôme reconnu, sans le profil qui convient au poste, sans le sou,
    vous êtes sans emploi dans ce monde marchand
    & votre grise mine vous prévient d'en obtenir un sous peu.
    C'est un spectacle du monde qui se déroule autour de vous,
    devant vos yeux ébahis éblouis & auquel vous n'avez plus nulle part.

Florent le 20/10/2016 : C'est du vécu, sans lieu de domicile pas de travail, sans fiches de salaire pas de logement.

  • société de fourmis / phobie administrative / bambou héros
 
  •  les bambous chronomètres - la force de conquête des végétaux - Les rhizomes des bambous traversèrent la fondation du mur du jardin & émettent des pousses dans la rue.  Cela ne se produit qu'au printemps.  Le propriétaire viendra plus tard les couper & le phénomène ne sera réitéré qu'au printemps suivant.

vousamoi le 08/10/2015 :  Attention : bambous à côté des murs, dégâts assurés.

  • Détruire un mur n'est pas dégât.  Il y a trop de murs & pas assez de fenêtres - le mur de la banque qui nous dérobe, le mur de la prison qui nous enferme, le mur de la honte qui nous sépare, le mur des lamentations qui nous oppose, le mur de l'ego qui n'est qu'un mur de Lego qu'une pichenette détruira, le mur des gated communities, le mur des hated amenities, le mur vert couvert de mures mûres qui appelle nos murmures & s'efforce sans force à cacher le sexe de nos nudités.

1. la société des fourmis - Selon David Graeber, le capitalisme - qui sous-entend des entrepreneurs & artisans indépendants - a disparu, remplacé par une économie de rente elle-même gérée par des administratifs indifféremment privés & publics.  Les administratifs, comptables, gestionnaires, fonctionnaires, ministres sont des improductifs & souvent bien payés.

  • Leur job principal est de paralyser toute initiative ou innovation afin que les flux de rente circulent sans obstacles.  Ils ont ensuite pour rôle de redistribuer une partie minimale des profits pour que la société n'implose pas sous la pression des masses exclues du système économique.

Cette évolution de la société vers une bureaucratie totale totalement paralysante est à rapprocher de la phobie administrative en train de naître chez nombre de personnes.  Chaque acte de la vie courante demande désormais tant de formulaires à remplir qu'il est des personnes devenues allergiques aux papiers & aveugles aux caractères imprimés sur un formulaire ou une feuille libre imprimée.

Des chercheurs étudièrent une colonie de fourmis. Leurs résultats nous étonnent & éclairent la société de notre espèce qui se dit sapiens.

  • Un tiers des fourmis semblent ne rien faire.
  • Un tiers accomplissent des tâches qui nous paraissent inutiles ou opposées au sens du travail commun.
  • Un tiers enfin travaillent effectivement au tâches de construire & nourrir la colonie.

Cette description donnée par les chercheurs ne nous informe en rien sur la société des fourmis. Elle n'éclaire que la manière humaine de voir le monde & d'organiser notre société.
Les fourmis oisives sont-elles des poétesses qui donnent sens & repos aux travailleuses, des chanteuses, divas ou jolies nénettes qui les enchantent ou peut-être des fourmis ethnologues?
Les fourmis qui œuvrent à contre-emploi sont-elles des fonctionnaires dont l'ouvrage consiste à freiner le mouvement, à empêcher la suractivité, ou des politiciens dont le métier & de désorganiser l'organisation des actifs ou encore des théoriciens qui recherchent & expérimentent?
Quant au tiers qui travaille, notons que c'est beaucoup plus en proportion que les emplois marchands de la société humaine. Chez les humains, neuf dixièmes des travaux sont hors du calcul économique.  Citons pour exemples, torcher les mômes, jardiner ou pointer au chômdu sans allocs.

  • * la bureaucratie conséquence paradoxale du libéralisme - L'anthropologue économiste David Graeber analyse dans son dernier ouvrage le rôle de la bureaucratie dans le capitalisme moderne, comment son effet prépondérant brouille la distinction entre le privé & le public, quels rapports de pouvoir se jouent dans cette organisation sociale marquée par la bureaucratisation totale.  France-culture, 8 octobre 15

*phobie administrative  syndrome Thévenoud - Lorsqu’Érik Satie décéda à l’été 1925, on découvrit dans sa tanière d’Arcueil deux pianos déglingués pleins à craquer de courriers postaux demeurés cachetés.  Satie n’ouvrait jamais son courrier mais ne le jetait pas pour autant.  Il détestait qu’on l’importunât.  C’est un cas extrême.  Jacques Prévert lui aussi très hostile à la paperasserie, possédait un épais dossier intitulé “impôts – emmerdements”, dans lequel il glissait pour les oublier, les papiers concernés.

Thomas Thévenoud, secrétaire d’État durant neuf jours fut contraint en 2014 de démissionner du gouvernement à cause de ses démêlés avec l’administration fiscale.  Lorsqu’il invoqua un éventuel handicap de phobie administrative, on crut qu’il se moquait du monde.  - France-culture, 8 octobre

  • 2. phobie administrative - Lise le 10/10/2015 : Depuis quelques années je ne supporte plus non plus le moindre papier administratif. Heureusement mon époux a accepté au fil de l'eau de prendre le relais & le bon côté des choses c'est que depuis quatre ans je travaille sans imprimer le moindre document & j'ai avoué pourquoi à mon assistante qui est pleine de douceur.  Finalement, elle a pris le lead sur une opération zéro papier & elle est fière d'animer la démarche.  Je me suis demandé comment on pouvait développer une telle phobie.  Je pense que c'est parce qu'aucun de ces papiers ne véhiculent de chaleur ; ils envahissent progressivement la boîte aux lettres au détriment des autres, nous volent ce précieux temps d'amour en augmentant la liste des taches à faire dénuées de sens & les rares fois où ils nous interpellent c'est par leur absurdité.  Mais je ne sais toujours pas comment on déclenche la phobie du papier administratif!  Je redoute que cela puisse gagner le téléphone aussi.

Merci de ce commentaire qui nous informe que nous sommes des êtres normaux malgré nos phobies.

  • La phobie du téléphone prit un jour un jeune homme.  Il posa le combiné, enfourcha son vélo dans la nuit froide & noire pour aller terminer la conversation de vive voix avec son correspondant à quelques kilomètres de là.
  • L'hypothèse de David Graeber est intéressante. Cette administration fut à l'origine imaginée pour nous servir & le fait nous révolte qu'elle obtienne le contraire, nous empêchant, nous freinant.  C'est de cela que naît la phobie : la peur de perdre le sens de la vie & notre humanité, le refus d'une complexité qui nous semble improductive, contre nature.
  • Il serait sage de considérer que le seul travail est celui accompli par les mains. Tout le reste devrait être écarté comme activités parasites.  Le paradoxe c'est que selon ces critères, plus le travail est utile moins on le paie, tandis que les emplois néfastes sont honorés & budgétés.
  • Marchant un jour il y a vingt ans dans une rue de London un homme entendit une vive voix s'exclamer.  Se retournant, il vit une jolie personne passer devant lui sans le voir.  Elle conversait sur un portable avec quelqu'un situé loin & ignora complètement la personne qu'elle frôlait.  Le destin les avait rapprochés un instant mais ils ne se rencontrèrent pas.  Depuis lors cet homme erre comme une âme en peine à la recherche d'un amour perdu qu'un téléphone lui vola.
  • Si la vie spirituelle n'avait qu'une règle ce serait de ne faire qu'une chose à la fois avec une attention totale portée sur l'instant au lieu où nous nous trouvons. Cette invasion de l'administration & des conversations virtuelles signe notre détresse, notre misère, le danger où nous sommes de perdre pied, perdre contact avec le réel.
  • Le statut d'auto-entrepreneur semble attirant par sa simplicité annoncée, mais la pratique le révèle au contraire d'une grande complexité administrative.

Lise : Ce qui pilote les salaires est la rareté.  Plus les personnes sont nombreuses à pouvoir faire un travail plus son salaire sera bas par le jeu de l'offre & de la demande, voire ne plus avoir aucune valeur comme laver ses enfants par exemple.  On peut donc penser qu'il est dans l'intérêt en effet des tenants d'une profession technique ou administrative de complexifier les termes pour que leurs métiers ne soit pas accessibles à tous.  J'observe ces tendances en entreprise aussi quand la peur de perdre son travail est là.  C'est le principal frein au changement parce qu'on cherche à montrer à tout prix qu'on ne peut pas se passer de soi plutôt que de trouver quelque chose d'utile (adulte) à faire pour la collectivité.  Personnellement, je trouve assez simple de se faire payer en chèques emploi services.  Pourquoi cet homme n'a-t-il pas abordé la personne à Londres même si elle était au téléphone?

  • Oui.  Développer un jargon pour garder les secrets, mettre en valeur notre haute compétence supposée, l'extrême talent qu'il faudrait pour exercer notre métier : ce sont des stratégies pour justifier des émoluments, obtenir du pouvoir.  Pourtant si on le considère pour ce qu'il est, servir est le plus haut degré du travail.  Cela demande de l’effacement.  Nous craignons en nous effaçant de perdre notre job.  Le gain & la perte n'ont pas de sens dès que nous prenons un peu de recul, de hauteur.

La beauté intimide.  Il était surprenant au début des téléphones mobiles de voir une personne habiter si peu l'instant & le lieu où elle se trouve.  Désormais c'est devenu courant : les personnes habitent deux lieux en même temps.  C'est un signe de carence au plan spirituel.  Les métis sont des types intéressant par le brassage des gènes & des cultures qui les définit.  L'anglais est une langue spirituelle d'une part en ce qu'elle est se forma & se forme par métissages anciens & modernes d'un grand nombres de langues - toutes les langues du monde en somme - & d'autre part par son côté pratique : l'étudier, la connaître & la pratiquer ne font qu'un.

L'anglais présente une structure asiatique ou chinoise liée c'est probable, à une origine ancienne  de migrations il y a dix mille ans par la voie nordique, combinée à une autre que nous disons celte mais qu'il faudrait nommer autrement.  Celte est un mot grec mais les sociétés humaines en Europe remontent à des temps plus anciens que l'arrivée des Grecs par la mer..  En allemand, l'origine sanskrite brille, venue par la migration des humains depuis le sud-est, le centre civilisation de Perse qui rayonna aussi en la direction opposée vers l'Hindusthan - Pakistan & Inde.  Bien plus tard Alexandre conduisit son armée jusqu'à l'Indus en la région nommée Sindh, la bouche du lion.  La route de la soie était très ancienne aussi & lia l'est & l'ouest de l’Eurasie.

  • 3.  pauvreté & vertu - bonne nouvelle : les Nations unies fixent l'objectif d'éradiquer la pauvreté d’ici quinze ans.*

Les mots sont inversés - Est-ce voulu ou par ignorance? - car en fait la pauvreté se distingue de la misère.  La première est une vertu tandis que la seconde une condition sociale.  Vertu est un mot qui exprime la virilité non pas au sens sexuel mais en l'indication d'une appartenance à l'humanité, l'espèce humaine, le courage que cette appartenance implique.

La vertu pauvreté parle du courage de donner une part au moins de ce que nous avons à une personne qui en a d'évidence un besoin momentané en un temps de difficulté.  C'est pour le bénéfice commun car l'indigent montre des qualités que les plus riches ignorent.  Il y a complémentarité.  C'est ainsi qu'aider les plus faibles ajoute à la diversité du groupe.  La pauvreté en revanche est une condition de vie proche de sa limite par carence en l'indispensable... to be continued 9030

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