Date de création : 13.05.2015
Dernière mise à jour :
04.06.2025
609 articles
"la crise socio-économi que que nous subissons"...
depuis 1973 lorsque les pays producteurs de pétrole déc
Par Anonyme, le 09.09.2025
je n'ai pas encore compris à quoi servent les politiciens. ni 80% des professions d'ailleurs. j'entendis un gr
Par Anonyme, le 07.09.2025
1 200 000 n'est pas un chiffre mais un nombre
l'é tymologie de chiffre est le mot arabe sifr (zéro) lui-mêm
Par Anonyme, le 25.08.2025
uranus planète des révolutions découverte 8 ans avant la série des révolutions en europe.
uranu s planète des
Par Anonyme, le 22.08.2025
giscard ex-ministre des finances inventa le déficit. c'était il y a cinquante ans. il nomma barre, le qualifia
Par Anonyme, le 16.07.2025
>> Toutes les rubriques <<
· ...marssfarm (263)
· A w pics (25)
· 3 le potager verger élémentaire (2)
· -- comments drafts (6)
· 1 l'université des arbres (15)
· Potager pratique planter céréale s.d. (9)
· U4trees mars'sfarm semences paysannes (9)
· Epistemology ecology economy of farm. (12)
· 1 les terrasses soli-pluviales (9)
· .0 dTao non-dualité (10)
agrinature fukuoka agrinature marssfarm fukuoka agrinature fukuoka
ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
· contribution au débat : Simplicity is divine. / 0K
· les sujets / topics / p 0.6
· un thesaurus d'agriculture sauvage dite agrinature p0.8
· semer : céréales sans labour 2°
· semences paysannes 2° X
· w 303 boutures en plançon / décompacter le sol p
· z semisdirect mélange couvertvivant verger comments p40K
· w 224 grelinette, mycorhizes & limaces p1K
· w 310 planter en butte / la non-taille des fruitiers p
· semences paysannes 3° X
· ec f rar eau éltschim.viv. ogm/mét.lourds scienc/empirism X
· z comments 02.16 40K
· un jeune noyer sous les frênes p
· w 324 réaliser une butte à partir d'un gazon âgé p
· w le vers & la rime d'une poésie en sol mineur p
As soon as you're born they make you feel small | Dès ta naissance ils te font sentir combien t'es petit | |
by giving you no time instead of it all | te prenant tout ton temps sans t'en donner aucun | |
til the pain is so big you feel nothing at all. | à la fin la douleur est si grande que tu ne sens plus rien. | |
A working class hero is something to be. | Être un héros de la classe laborieuse, c'est quelque chose ! | |
They hurt you at home & they hit you at school. | Ils t'oppressent à la maison & te frappent à l'école. | |
They hate you if you're clever & they despise a fool | Ils te haïssent si t'es malin & méprisent l'idiot. | |
till you're so fucking crazy you can't follow their rules. | Alors tu deviens foldingue, égaré par leurs règles. | |
A working class hero is something to be. | Être un héros de la classe laborieuse, c'est quelque chose ! | |
When they've tortured & scared you for 20 odd years | Quand ils t'ont torturé effrayé durant 20 ans au moins | |
then they expect you to pick a career | ils espèrent alors te voir embrasser une carrière | |
when you can't really function, you're so full of fear. | mais tu ne peux plus vraiment fonctionner – la peur te paralyse. | |
A working class hero is something to be. | Être un héros de la classe laborieuse, c'est quelque chose ! | |
Keep you doped with religion, & sex, & TV | Tu continues en te droguant de religion, de sexe & de télé | |
& you think you're so clever & classless & free | & tu te crois si brillant, tellement hors-classe & libre | |
but you're still fucking peasants as far as I can see. | mais t'es toujours un putain de paysan à ce que je vois. | |
A working class hero is something to be. | Être un héros de la classe laborieuse, c'est quelque chose ! | |
There's room at the top they are telling you still | Ils ne cessent de te dire qu'il y a de la place en haut | |
but first you must learn how to smile as you kill | mais d'abord tu dois apprendre à sourire en tuant | |
if you want to be like the folks on the hill. | si tu veux ressembler à ces gars au sommet. | |
A working class hero is something to be. | Être un héros de la classe laborieuse, c'est quelque chose ! | |
If you want to be a hero well just follow me. | Si tu veux être un héros, tu n'as qu'à me suivre. |
p arbre à pain restanco illuvial maison phytotron
L'arbre de Mars laisse place à l'arbre à pain. - La photographie est prise depuis la parcelle du bas. Le dénivelé entre les deux terrasses s'accroît d'année en année. Il est d'environ deux mètres, soit le triple de ce qu'il était il y a dix ans. Notre principale œuvre pour reconstituer ces terrasses consiste à utiliser cette limite haute de la parcelle basse comme chemin du tracteur. Nous devinons au centre, mêlées à de la terre & des pierres les racines d'un vieux chêne chablis par le vent d'ouest il y a quelques années.
A sa chute plusieurs raisons contribuèrent. Le facteur premier fut de rouler en tracteur sur ses racines les plus fortes du côté ouest. Le second facteur est le chamboulement du terrain que cette simple circulation occasionnelle occasionne : un dénivelé de deux mètres créé en dix ans. Sous la terre du talus on trouve les pierres du muret des terrasses antiques dont l'âge remonte à plusieurs millénaires. Le troisième facteur qui fit chuter le centenier étaient une longue période de pluie qui satura & ameublit le terrain à l'extrême. Un coup de vent porta l'estocade à notre géant dont le gland avait germé en 1914 dans les pierres du talus.
Il est un cinquième facteur qui contribua à la chute de l'ami, c'est le défrichement de la parcelle à l'ouest - d'où est prise la photo - qui modifia le régime de l'eau du sol, affaiblit le réseau des racines & exposa plus aux vents le houppier du grand arbre. A la suite de la coupe des autres chênes, deux Castanea ses voisins - visibles à l'arrière & à droite - reprirent de l'ampleur. Cette expansion nouvelle surprirent notre vieillard.
Les chênes peuvent vivre vieux, mais les châtaigniers sont immortels en produisant de nouveaux troncs à l'infini.
1914 était le temps des guerres, le temps de Mars qui gouverne les chênes, le temps de la fuite des paysans vers le front d'abord, vers les villes ensuite.
2014 est un temps où le châtaignier en Limousin doit reprendre sa place. On le nomme arbre à pain.
Son espèce est la meilleure aussi pour la construction légère, la production de bois de faible dimensions qui peuvent être manipulés sans les machines monstres des exploitants de ce jour. Elle convient enfin à l'agro-sylviculture du fait d'un enracinement discret, diffus fasciculé, à la différence des chênes indigènes qui sont des êtres typiquement sauvages ou sylvatiques.
Les chênes savent aussi s'installer en pionniers de seconde génération après les bouleaux & les trembles. Ils sont parmi les feuillus des champions en matière de pédogenèse. Leur pivot s'enfonce dans la roche ou dans l'argile pour la fragmenter, l'éclater, la percer, la digérer.
Nous devons parler des inondations qui se produisent régulièrement dans le sud-est de la France lors de pluies fortes & soudaines. Il existait il y a cent ans encore en Provence, en Lozère, en Ardèche des techniques de construction des terrasses, rigoles & canaux élaborées au long de millénaires. Comme c'est le cas dans les pays de rizières, la campagne était organisée comme un commun, un manteau d'Arlequin où chaque parcelle de terre, pré ou bois jouait sont rôle pour la conservation des sols (5), la protection du climat (2), le recyclement des matières (3), le maintien du paysage (1) & la régulation de l'hydrologie (4).
Il s'agissait de terrasses soli-pluviales & de drainage d'irrigation de pédogenèse avant la lettre.
Cette région de Provence ne compte plus guère de paysans. Ces techniques, méthodes & pratiques anciennes sont oubliées de ce fait. La densité de population & le niveau de vie sont élevés en cette région. On voit beaucoup de maisons qui s'entourent d'un terrain :
Il plut hier sur la côte d'azur l'équivalent de deux mois de pluie en trois heures. En dessous d'une densité minimale de lieux arborés, un paysage ne peut pas absorber de tels volumes.
S'il pleut peu, chaque goutte acquiert un caractère précieux & ne doit en aucun cas être envoyée à l'égoût, mêlée aux eaux sales. Collecter l'eau des toits pour arroser ensuite est sagesse élémentaire. S'il pleut dru, envoyer l'eau reçue par vous chez le voisin en contrebas ne peut que provoquer l'amorce d'une catastrophe en cascade.
Aujourd'hui, sous l'influence d'une littérature touristique peu soucieuse d'exactitude, le terme a pris le sens de muret de soutènement en pierres sèches, construit sur un flanc de colline plus ou moins escarpé, pour établir une terrasse de culture. Pour Edmond F. Barbier, la « restanque, synonyme de terrasse, est destinée à lutter efficacement contre le glissement des terres cultivées sur des terrains en pente ». La mécanisation des sols a accentué leur disparition, mais on trouve encore des murets constituant des paliers perpendiculairement à la dénivellation des terrains. Les restanques se sont généralisées en Provence à partir de la fin du XVIIIe siècle avec la conquête des terres incultes suscitée par l'accroissement démographique & l'introduction du mûrier. Leur construction se poursuivit durant la première moitié du XIXe siècle avec le partage des biens communaux. Elles ont été aussi un moyen de lutte efficace contre l'érosion provoquée par les déboisements importants des siècles précédents.
Le terme provençal bancau, prononcé bancaou, en languedocien bancal, signifie au sens propre « plate-bande ou planche cultivée » & au sens large « banquette de terre ou gradin de culture », étant entendu que le mot n'implique pas automatiquement la présence d'un mur de soutènement.
Le vieux mot français faisse & son pendant occitan faissa refrancisé en faïsse désignent dans un contexte foncier ou agricole, une bande ou lanière de terre en terrain plat comme en terrain pentu. Ce sens premier, conforme à l'origine latine du terme — fascia signifiant « bande » — est attesté dans les archives notariales du XVIIe siècle. Aujourd'hui le sens du mot tend à se restreindre à celui de bande de terre soutenue par un mur, en particulier dans les Cévennes, le Rouergue mais rien n'interdit de parler, selon le cas, de faïsses sur mur, faïsses sur talus, faïsses en terrain plat.
Les rideaux de culture ou talus qu'on ne rencontre que sur les versants, sont des aménagements destinés à lutter contre l'érosion par ruissellement & ayant pour résultat le formation de terrasses - à distinguer des terrasses diluviales* formées par les restanques en leur sens d'origine. Ces aménagements sont désignés par un très grand nombre de vocables selon leur situation géographique. En Picardie & au pays de Caux ils ont pour nom royons & sont attestés dès les XIIIe & XIVe siècles. - edited from Wikipedia
agrinature le 13/11/2015 : Un séjour à la ferme de mars ressemble à un stage de survie dans la nature. Il faut aimer ce genre d'immersion. L'agrinature est une manière de voir, ressentir, deviner, d'être. Il ne s'agit pas d'apprendre le geste car le geste survient de lui-même lorsque notre perception est bonne. Il s'agit d'ouvrir le cœur au sens ancien du mot.
Les vielles femmes s'aperçurent que des maladies étaient en train d'apparaître depuis que les paysans plantaient ces haricots supposés meilleurs. Les grands-mères & les petites filles sont en général les personnes en charge du potager familial & du jardin de médicinales. Elles partirent à la recherche des graines qui étaient en danger de se perdre. Les paysans maintenant retrouvèrent leurs centaines de variétés de haricots, pois, sojas & fèves & la santé aussi.
Fukuoka prit de l'inspiration chez les Hopis d'Arizona. Leurs maïs étaient petits nourrissants & de climats arides. Quand les plantes avaient trop soif en fin de saison, les hommes paisibles dansaient sur un rythme précis pour les fortifier. Les yankees alcoolisés crurent que ces danses appelaient la pluie. Non : ce sont des danses pour parler aux plantes, prendre patience, attendre encore un peu. En Inde aussi on expérimenta au sujet des danses traditionnelles, trouvant que la vibration du pied des danseuses sur le sol rendaient la végétation alentour plus luxuriante. Au cours de ces expériences il fut observé à l'inverse que des musiques disharmoniques pouvaient nanifier les plantes & même abréger leur vie au bout d'un temps plus ou moins long selon les cas.
http://vousamoi.centerblog.net
Les plantes insufflent la lumière soleil dans la planète pour fabriquer ce que les éconologistes nomment la biomasse & qui est en fait la matière vie des vivants sur Terre. Elles créent ce faisant
en façonnant le relief (5) par des terrasses soli-pluviales,
& le climat en matière de vents (2), températures (3) & précipitations (4) d'un lieu en fonction de ses coordonnées
Surtout - & c'est là de leur travail l'incidence la plus quotidienne - elles abritent (2), nourrissent (3) & abreuvent (4) toutes les autres formes de la vie, tous les vivants - "you & me" ainsi qu'on le dirait aux USA.
1 | Ciel | éther | arbres | espace | bois | lumière | plantes | non-violence | vide | février |
2 | atmosphère | oxygène | nitrogène | air | métal | vent | fer | amour | gaz | août |
3 | Soleil | carbone | humus | feu | m.C² | chaleur | 1/2.m.V² | vérité | énergie | mai |
4 | Lune | hydogène | climat | eau | nappes | pluie | sources | paix | liquide | novembre |
5 | Terre | silicium | climax | terre | roche-mère | froid | minéral | droiture | solide | jan.juil.avr.oct. |
Si le sol est inculte & le jardin de la taille d'un timbre-poste, c'est l'occasion de faire une butte de permaculture. La butte peut mesurer quatre pieds de large à la base & jusqu'à un mètre de hauteur. La longueur de la butte est comprise entre un mètre & treize-mille kilomètres selon la taille du jardin dont on dispose...
Trouver de la matière végétale brute & la disposer en tas. Toute matière convient même des branches de toutes espèces si les plantes n'ont pas poussé en un lieu pollué par des métaux lourds. Couvrir le tas de ce compost non déjà décomposé d'une terre quelconque en couche fine - dix centimètres par exemple. Toute terre convient aussi avec la seule restriction énoncée plus haut de la prélever en un lieu non pollué par des substances non biodégradables. (Il est une exception cependant en ce qui concerne l'uranium 236 qui stimulera la croissance & donnera des fruits uraniens inouïs durant les 23 millions d'années à venir.) Le plus simple est de butter en creusant la terre de l'allée pour la déposer sur notre andain.
Sur la butte on sème soixante-dix espèces en mélange & en sur-densité. Les plantes sont des potagères, des engrais-verts & des compagnes semées, spontanées & introduites. On ne récolte pas tout. Une partie des plantes peut être mangée en pousses jeunes par éclaircissage des plantules en surnombre en un point donné. Une part minime des potagères sera laissée jusqu'à maturité. Les potagères en racines se plaisent sur ces buttes ainsi que les plantes à fruits. Les engrais-verts couvrent le sol en fabrication & le fertilisent. Parmi eux il est des comestibles comme les lentilles ou les fèves dont on peut manger les pousses ou les graines immatures. Un voisin de la ferme pratique la permaculture car son jardin est petit & le sol pauvre. Nous allons nous rendre & apprendre auprès de lui. Il obtient aussi en culture magnétique - dite électro-culture - cinq cents kilogrammes de pommes de terre sur un seul mètre carré ! Nous le verrons à un article à venir.
En l'agriculture industrielle la dépense en énergie est dix à vingt calories par calorie de nourriture espérée. Il y a donc un facteur cent de différence. Selon ce calcul, nous pourrions dire que l'agrinature a une efficacité ou un rendement énergétique de 0.9 ou 90 %.
Pour ce qui est du rendement de l'agriculture mécanisée sur de grands champs, le ratio ne peut en revanche pas être calculé car ce type de donnée suppose un nombre compris entre 0 & 1 (de 0% à 100%). L'efficacité de l'industrie agricole est largement négative : elle consomme dix ou vingt fois plus qu'elle ne produit. Il ne s'agit dont pas d'agriculture. N'étant de ce fait pas rentable, elle doit être subventionnée à 100%. Les subventions versées à la surface contribuent en retour à accroître encore la mécanisation par la disparition des plus petites fermes & le regroupement subséquent des terres en fermes géantes dont les parcelles s'étendent à l'horizon. (C'est la définition de la lieue.)
La politique agricole s'inscrit ainsi en un cercle vicieux, un vortex d'exploitation des terres & des hommes qui augure de pertes biologiques par la disparition des paysages & milieux variés où la vie s'abritait. Le processus s'arrêtera avec la fin de l'humus dans les sols ou la fin du pétrole dans le sous-sol peut-être. Avec la chute de notre niveau de santé sans doute, par le coût économique qu'elle induirait. Avec la fin de nos idées préconçues sur la nature surtout.
L'élevage est particulièrement touché car les animaux ne sont plus nourris d'herbe mais d'aliments achetés à vil prix. Nous savons que manger trop de produits animaux n'est pas raisonnable du point vue de l'agronome, de l'écologue, de la diététique ou même des humanistes.
Dans ces produits, ce ne sont pas vraiment les protéines que nous recherchons, mais aborder la question nous fait entrer un domaine qui touche à la fois à la santé physique & mentale, à la nutrition, à la psychologie, au spirituel & même à la géopolitique. C'est donc là un espace d'investigation si vaste que le ciel & le soleil réunis. Pourtant là est bien la question car agriculture & nutrition sont bien les deux faces d'une même pièce.
Le sexe ou le genre est un mythe, un leurre tout autant que la dualité corps/esprit. Pourtant en ces explorations, nous recherchons l'union du corps & du mental avec un plan spirituel en lien au cœur. Le cœur spirituel est sis à droite dans la poitrine.
En notre fors intérieur, nous sommes tous féminins. La virilité n'est qu'un ajout superficiel, à moins qu'on ne parle de réaliser le Soi - qui est le principe masculin unique.
Le féminin, c'est l'amour doux sans violence ni contraindre l'autre en quoi que ce soit. L'amour n'est pas que doux. Il est souvent très rude. Mais s'il se veut vrai, il devrait être toujours sans violence, ce qui signifie que la liberté est son essence.
Passion & amour sont distants comme le désert & la pluie. C'est l'ego qui éprouve plaisirs & douleurs & partant labelle le monde en "J'aime." & "J'aime pas." Partant, nous confondons l'amour & le plaisir, aimer au sens d'éprouver du plaisir & aimer au sens de redonner le peu que la vie nous donna & nous donne.
La douleur n'est pas à fuir, car elle ne peut pas cesser. La douleur, c'est un peu comme le relief - pouvons-nous nous en abstraire ? En cette comparaison, un plaisir correspondrait à un sommet. Pour l'atteindre de l'effort est requis. Ensuite, la descente est peut-être plus facile pour un temps qui sera forcément un temps limité, à moins d'accepter de sombrer en les abysses sans fond où le mental peut nous emmener. Monter sans fin n'est pas possible. Quant à vivre en terrain plat, nous y risquons l'ennui.
Dans notre allégorie, il y a aussi le ciel au-dessus du relief, du paysage. Les paradis artificiels nous font planer pour un temps avant la chute. Selon les sages les plus avancés dont la voix se fit écho en toutes les cultures, époques, civilisations & traditions religieuses, il est possible de réaliser, rendre réel en ses jours, l'intelligence entière de la vie & ainsi voir la douleur pour ce qu'elle est : l'aiguillon qui nous poussa à avancer vers la vision que le relief vu du ciel n'est que platitude.
La non-violence ne consiste donc pas à éviter la douleur. Pensons à ces parents hantés par le désir vain d'éviter toute difficulté ou contrariété à l'enfant & lui préparant en conséquence tant de déboires ultérieurs ! Éviter ou fuir la douleur équivaut à vouloir redéfinir le monde à notre idée. C'est là le point de vue de l'égotiste ou de l'idolâtre. En tout acte, pensée ou parole qui viserait à nier notre humanité, notre identité commune se cache l'amorce d'une violence.
La non-violence est comparable au dialogue de Socrates avec son daimon. L'esprit susurre à Socrates ce qu'il doit faire & lui, vieux singe d'expérience, vieux sage exemplaire, sait qu'écouter & obtempérer le guidera à accomplir ce pourquoi il vint au monde.
A la fin, Socrates donne sa vie en obéissance à qui il nommait par humilité "mon daimon". Cette humilité des grands sages est la virilité ou vertu ultime. C'est pourquoi tant d'entre-eux passent inaperçus aux yeux de l'humain ordinaire. Ils donnèrent tout ce qu'ils avaient & allant nus & crasseux, passent pour l'idiot du village ou un petit vieux sans lustre ni perspective.
C'est le sujet de ce siècle 21 - unir les humains entre eux, au ciel & à la terre pour qu'ils ne disparaissent pas. God acts. Man reacts. C'est là une des cent manières de définir le non-faire. Aborder une difficulté le mental vide signifie que l'on est prêt à écouter la voix intérieure.
Un athée n'est pas sans Dieu puisque le mot "athée" contient le "Théos". Sur la planète la majeure partie des humains parlent à Dieu & spécialement les pauvres qui ne disposent que de peu de ressources. Un individu seul ne peut rien sans le bon-vouloir ou pour le moins la tolérance du groupe.
En France un philosophe peut se targuer d'être athée. C'est un luxe que permet tout le système divin des cotisations & assurances sociales. Entrant en l'humanité globale, nous trouvons que se dire athée résulte d'une situation de privilège parmi les peuples de la planète. En rejetant Dieu, nous nous coupons des racines de la culture qui consiste à rendre culte. Il s'agit en cela juste de rendre comme de juste ce qui nous fut pour un temps confié, acceptant notre infinitésimalité. Ce que nous mangeons fut tiré par un effort considérable, de l'union entre la terre & le soleil. Comment remercier, redonner la merci accordée ?
Croire en Dieu n'est pas croyance à celui qui croit mais une expérience psychique intérieure qu'un œil autre ne peut juger. C'est la part tierce de l'humain sans quoi nous penchons vers la bête. Yung parla du Soi. Freud parla du Ça. C'est ce point que le "Je" désigne. Ceux qui le rejettent le nomment l'inconscient car c'est ce qu'ils en espèrent : qu'il se taise. En sa nature de silence grandiose, le Soi n'est pas gêné qu'on lui demande de se taire. Notre action la plus vive se veut tout au contraire l'intimer à parler, susurrer, suggérer, chanter, rire & dire. Croire pour croître. La foi, c'est être fidèle au Soi. Le Soi est le moi libéré des entraves par lesquelles nous avions choisi de l'attacher, un moi dont on a tranché les amarres & largué les ris. Le Soi est le moi libéré des préjugés.
nkc : On se sent libéré, léger en esprit. Comment définir la fidélité au Soi ?
Avoir le mental vide est un premier stade. Ensuite il faut invoquer Dieu ou ses saints. Puis ne pas cesser.
C'est une constante qui nous garde, l'attention centrée spontanément sur l'essentiel du moment.
Comment Michel Onfray trouve-t-il ses inspirations ? C'est la question qu'il faut poser à un athée de haute stature.
Il se nourrit de la pensée des auteurs qu'il lut. Comme une pelle mécanique, il travaille en profondeur. Altruiste de la pensée, il ne parle pas de lui, mais aide à la compréhension des autres.
Dans ses cours, il est plus professeur que philosophe. Celui qui m'importe est au contraire plus l'homme Socrates que l'enseignant Platon.
Mais l'homme en enseignant dit qui il est tout comme un paysan le dit en cultivant. Le Soi est en cela.
Oui. On sent l'ecclésiastique en lui. C'est pourquoi ses quelques paroles contre Dieu peuvent exaspérer. C'est un homme qui obéit à son Soi. Le Soi nous dit & répète ce pourquoi nous prîmes forme humaine en ce monde. Entendons-nous un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? Nos différences y résident - en ce message de départ & en la capacité ou le bon vouloir à l'ouïr, l'écouter puis l'entendre. En accord ou fidèle à la voix intérieure, on sent léger & ça marche presque mieux dans la tempête que par mer calme. La confiance en soi, en la vie présente au départ va se transmuer peu à peu ou soudain en la confiance que notre daimon nous guide & que donc rien n'est à craindre sauf la crainte. Je est le nom le plus ancien de Dieu - ce je que les philosophes moralistes évitent... On ne possède vraiment que ce que l'on donne. C'est en donnant que nous sommes pauvres. Cette pauvreté est notre joie.
marssfarm : Je vois Lise que vous lisez bien. C'est une qualité rare. "Ne pas se donner de mission dans la vie" est possiblement la plus haute mission, mais j'avoue lors que c'est là une question que je n'ai pas encore résolue...
Unity in thought, words & deeds is a reflection in an individual life of the oneness of nature, humankind & the cosmos. L'unité de pensée, parole & action peut être réalisée en un individu comme reflet de l'union primordiale entre la nature, l'humanité & le cosmos.
marssfarm le 01/08/2015 : En français, il n'est pas de mot spécifique pour "love". Cette pauvreté de la langue présente des avantages. De la même manière, le mot "mental" fut perdu, remplacé par "esprit". “Le corps poursuit sa vie dans la terre & notre souvenir en la pensée de ceux que nous aurons aimés.” Certes. Il est une troisième part plus difficile à définir. En Inde, on considère cinq enveloppes d'illusion concentriques autour de la parcelle divine que nous sommes - anna l'enveloppe de nourriture qui correspond au corps - prana l'enveloppe du souffle ou énergétique qui vitalise le corps, l'anime - manas l'enveloppe du mental qui nous permet la gestion des sens en lien aux éléments - vijnana l'enveloppe de l'intellect qui nous permet d'évaluer & décider – ananda enfin, l'enveloppe de béatitude ou corps causal en lien avec le sommeil profond & qui possiblement transmigre après la perte du corps.
Les discussions portent sur cette troisième part difficile à définir du monde réel. En védanta on la considère comme le réel vrai puisque tout le reste tend à fluctuer toujours & on ne peut de ce fait se fier aux choses & aux êtres du monde. Peut-on pourtant se passer d'elle, cette troisième part cordiale qui semble parfois nous embarrasser ? Cette réflexion fait penser à un prisonnier qui préférerait ignorer la vie de la rue & se concentrer sur son univers fermé, n'espérant pas sortir de la geôle qui en quelque sorte le protège. Les pesanteurs du spirituel naissent d'une part des gens de pouvoir - prêtres, mollahs ou politiciens - qui cherchent à nous imposer leur point de vue & d'autre part des désaccords à son sujet. (Ces désaccords naissent du premier point en fait.) Pourtant ce domaine du ciel est pour nous unir, notre point d'union possible. Nous parlons d'amour, d'argent ou de Dieu - trois valeurs virtuelles qui nous relient possiblement & nous divisent souvent. Beaucoup tentèrent de s'en abstraire. Nous sommes offusqués par exemple par la corruption, & si on nous ment, nous chercherons à séparer le vrai du faux, à retrouver une vue claire, à recoller les morceaux. C'est là éthique innée que tous ont en partage. Nous la constatons parfois même chez les animaux. Qui connaît les plantes sait qu'elles obéissent à la loi de l'univers & accomplissent tout de leur nature sans y déroger. Le sens de justice ou éthique, la bonté, le Soi, l'amour, le ça : nous ne pouvons pas nous en défaire car ces cinq génèrent & gèrent les motions de la vie. Des personnes regroupent ces valeurs en un mot unique, tandis d'autres préfèrent les garder comme des concepts juxtaposés. En Inde, on dirait d'Onfray qu'il est une très vieille âme. Là sont sa puissance & son charme faits de courage & d'honnêteté intellectuelle.
J'en déduis Lise que tu as atteint un jour à ce point lumineux. En tant qu'enveloppe la plus intime, nous l'imaginons comme le tégument de la graine au cœur du noyau. Mais puisqu'elle est en même temps ultime, elle touche probablement aussi tout à la fois aux confins de l'univers. Me trompé-je ?
Les êtres réalisés le cachent pour la plus grande part. Mais nous sommes hors sujet depuis longtemps car c'est la voie qui importe, pas un stade supposément atteint. La vie nous donne au début des aperçus, comme des éclairs de lumière. Ils peuvent éblouir & aveugler ou au contraire nous inciter à avancer. C'est là que la difficulté commence. Aux saints du dernier stade, il reste vingt-&-un jours, pas plus.
Vous pouvez aller sur le blog agrinature en lien ici - au chapitre genèse / base : le spirituel - aux repères g sp a) b) & c). Ramana Maharshi je crois fut le dernier des saints devenus une étoile. On parle de Samadhi ou absorption du mental dans le Soi. Au stade ultime du samadhi, comme l'ego s'efface tout à fait, la personne quitte son corps en pleine conscience au bout de vingt & un jours. Henri Cartier Bresson fit une photo de l'étoile, mais je n'ai pas vu ce cliché. Ramana quitta ce monde avec un cancer au bras gauche. C'était je crois une manière de prendre un peu de la douleur du monde sur lui-même.
Vingt-&-un correspond aux nombre d'agrégats qui constituent un être humain. Les cinq organes d'action – 1 voix, 3 mains, 2 pieds, 5 anus, 4 sexe - les cinq organes de perception – 5 yeux, 1 oreilles, 2 nez, 4 langue, 3 peau – les cinq énergies – 2 inspir, 5 expir, 4 éther, 3 digestion, 1 élévation – les cinq enveloppes – 5 nourriture, 4 souffle, 3 mental, 2 intellect, 1 joie sans objet - & enfin l'être individuel. La difficulté active commence après avoir aperçu un peu de la réalité. La nier induirait mal & maladie. S'y rendre demande l'abandon & l'effort – deux actions d'apparence contradictoires.
« Où en êtes-vous personnellement ? » « J'espère que vous n'êtes pas souffrant. » Merci Lise de vos questions. Il est difficile d'y répondre. Les transits de Saturne nous plongent dan l'introspection & à faire les bilans de ce qui précéda. L'action semble alors lourde & paralysée, mais une maturation s'ensuivra pour préparer la suite. Au sens courant du mot, je ne suis pas souffrant. Ce siècle qui s'ouvre verra le grandiose & je crois que la permaculture & l'agrinature participent de ce mouvement. Nous travaillons trop & délaissons notre œuvre d'humains véritable. L'action entendue avec sagesse ne consiste pas s'agiter ainsi que nous l'envisageons le plus souvent. Elle demande plutôt un travail d'entrée en notre destinée, une élévation sans fin.
La théorie des quanta (quantique) s'applique aux particules élémentaires qui nous constituent.
En climat tempéré, chaque mètre carré de terrain reçoit en énergie solaire lumière de l'ordre de trois mille kilowatt.heure par an (3 000 kW.h/an). Si le sol y est en bon état, des plantes présentes sur l'unité de surface pourraient produire un kilogramme de nourriture, ce qui correspond en calories d'aliment à un rendement maximal d'un quart de pour-cent en rapportant ces calories à la lumière qui fut disponible au cours de l'année sur la même surface. Pour produire ce kilogramme de nourriture, les plantes doivent aussi édifier leur soma & ce faisant fabriquer de l'ordre d'un kilogramme de feuillages, un kilogramme de racines & un kilogramme de tiges. Si elles le faisaient, cela pourrait équivaloir à un rendement énergétique total d'un pour-cent. Il s'agit ici d'un maximum rarement obtenu en pratique.
Ne nous moquons pas de ce qui peut sembler une faible efficacité. C'est ce un pour-cent qui fabrique & fabriqua tout ce que la planète porte de vraiment précieux, digne d'intérêt ou d'étude. Nous humains si fiers de toute nos techniques & technologies sommes en la matière d'une efficacité toujours négative car en tant qu'hétérotrophes nous ne savons que consommer & détruire. Le rendement de nos actes à cet égard est de l'ordre de moins mille pour cent surtout, souvent, au moins.
En utilisation de la biomasse, on peut prélever environ la moitié de cette production car il est sage de ne pas diminuer la fertilité du lieu, sa capacité à continuer à produire au cours des années suivantes. L'autre moitié doit rester ou retourner à la terre pour restaurer, reconstituer son stock d'humus qui est une substance labile & dont le stock doit de ce fait toujours être reconstitué.
En production de nourriture, il est bon de ne prélever qu'un quart ou un tiers de ce un pour-cent produit car il constitue en tout état de cause un maximum & parce qu'il est vital en ce cas nutritif d’œuvrer à l'augmentation de la fertilité. L'auto-fertilité a pour intérêt notable de fournir des fertilisants d'origine garantie exempts de polluants & métaux lourds.
Sous les climats des faibles latitudes, nous pouvons évaluer double la quantité d’énergie lumière disponible & double aussi le rendement possible de la croissance des plantes. Avec une irrigation par rigoles, une efficacité de photosynthèse d'un pour-cent est assez facile à trouver en climat chaud. En ces zones tropicales & intertropicales, le facteur limitant premier peut être l'absence d'eau en saison sèche. Sous les climats plus froids, les facteurs limitant la photosynthèse sont en saison sombre, le manque de lumière & de chaleur & en saison claire, éventuellement la carence hydrique ou sécheresse.
Cette question du facteur limitant la photosynthèse peut se résoudre en construisant des phytotrons, des serres, des rigoles d'irrigation par gravité & en employant des micro-algues comme capteurs photosynthétiques. Le drainage d'irrigation de pédogenèse, les terrasses soli-pluviales, l'hügelkultur & la permaculture sous couvert d'un verger sont des exemples de pratiques allant dans le sens de cette optimisation à la capture de notre unique source de vie :
luz del sol - les particules photons que nous dispense frère soleil.
Dans un phytotron, le rendement de la croissance des plantes est possiblement trente fois supérieur à ce qu'il est en plein air. C'est là une des solutions qu'adoptera l'humanité en ce siècle, pour faire de la permaculture sur les toits & façades des maisons, réservant les forêts à la production de biomasse à grande échelle. Plus la production de nourriture est proche du lieu du repas, plus la capacité à recycler les nutriments & partant le maintien & l'accroissement de la fertilité sont d'autant augmentés.
* 9000 kW.h correspond à un rendement minimal de 0.2 %. Il est possible d'atteindre 1% en climat tropical & beaucoup plus en un phytotron.
La proximité de murs de pierres permet par exemple une production remarquable de fruits à la manière de ce qui était jadis pratiqué à Montreuil, Bagnolet, Vincennes & Charonne - des vergers linéaires devant un mur dressé exposé sud. Dans le cas particulier de deux murs parallèles dans le sud de la France comme dans le jardin route numéroté 51, l'exposition importe moins : les deux murs en eux-mêmes créent un climat réchauffé dans l'allée qui acquerra de ce fait un potentiel d'hyper-productivité pour peu que l'on y organise un système de récupération des eaux courantes pour qu'elles entrent dans le sol ici plutôt que de rouler sur la route. La pluie lave les polluants de l'air que des bactéries du sol ensuite digèrent.
Nous sommes dans le paradoxe que deux murs, une route & une rigole de récupération des eaux que le ruissellement perdrait, peuvent presque équivaloir à un effet de serre ou un phytotron,
montrant ainsi que l'urbanisme & l'habitat humain ne sont pas en contradiction avec une haute production agricole, du fait que la présence humaine si elle sait être une nuisance - & nous le voyons souvent - peut aussi constituer une source de fertilité du fait qu'elle fournit à son entour cinq données très favorables à la croissance des plantes :
Combiner les lieux d'habitat & de production permet de construire des bâtiments plus bioclimatiques d'une part, & de réduire les excès du climat par l'effet modérateur de ce dernier qu'offre toute végétation. Il s'agit d'un cercle vertueux. Pour qu'il fonctionne, les polluants non biodégadables -
En culture, le facteur limitant le plus immédiatement modifiable est la sécheresse ou manque d'eau & ce type de phytotron hermétique présente l'avantage d'éliminer cette contrainte des arrosages & de l'irrigation. En climat tempéré, un facteur très limitant est aussi le froid & la serre atténue ce point à nouveau. Il est donc possible en de tels phytotrons de voir des rendements de photosynthèse très élevés.
Dans le phytotron d'origine, la plante sous cloche peut vivre très longtemps sans apport extérieur autre que de la lumière. Elle va cependant épuiser le stock de carbone dont elle dispose. Des parties végétales tombant au sol s'y décomposent, consommées par la flore bactérienne présente. Cela restitue du carbone libre au système fermé qui peut ainsi fonctionner en boucle avec pour facteur limitant de la photosynthèse, la quantité de carbone disponible.
Les aliments premiers des plantes vertes sont le dioxyde de carbone, l'hydrogène arraché à l'eau par réduction & la lumière solaire. Dans un phytotron clos, si les plantes ne consomment rien du fait d'un recyclage intégral, elles ne produisent rien non-plus car cette production est empêchée par carence en carbone.
Pour palier cette question de l'épuisement du carbone sous le phytotron deux voies s'offrent.