Date de création : 13.05.2015
Dernière mise à jour :
04.06.2025
609 articles
une école vraiment laïque n'aurait pas de congés : ni à noël, ni à pâques, ni à la toussaint, ni à l'ascension
Par Anonyme, le 27.11.2025
la campagne de russie fut une bérézina parce qu'elle démarra bien trop tard, un 24 juin, soit sous le signe du
Par Anonyme, le 21.11.2025
avec la béatitude utérine, la vie nous fait avant l'aube une promesse qu'elle ne pourra pas réaliser sauf...
Par Anonyme, le 18.11.2025
a l'image de la vie courante, la reine possède tout potentiel - mais peut être prise - et le roi quant à lui e
Par Anonyme, le 17.11.2025
en réponse à votre email. merci de votre réponse.
jpb eny
bonjour , quelle est la quantité souhaitée ?
il
Par Anonyme, le 11.11.2025
>> Toutes les rubriques <<
· ...marssfarm (263)
· A w pics (25)
· 3 le potager verger élémentaire (2)
· -- comments drafts (6)
· 1 l'université des arbres (15)
· Potager pratique planter céréale s.d. (9)
· U4trees mars'sfarm semences paysannes (9)
· Epistemology ecology economy of farm. (12)
· 1 les terrasses soli-pluviales (9)
· .0 dTao non-dualité (10)
agrinature fukuoka agrinature marssfarm fukuoka agrinature fukuoka
ImagesL'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
· contribution au débat : Simplicity is divine. / 0K
· les sujets / topics / p 0.6
· un thesaurus d'agriculture sauvage dite agrinature p0.8
· semer : céréales sans labour 2°
· semences paysannes 2° X
· w 303 boutures en plançon / décompacter le sol p
· z semisdirect mélange couvertvivant verger comments p40K
· w 224 grelinette, mycorhizes & limaces p1K
· w 310 planter en butte / la non-taille des fruitiers p
· semences paysannes 3° X
· ec f rar eau éltschim.viv. ogm/mét.lourds scienc/empirism X
· z comments 02.16 40K
· un jeune noyer sous les frênes p
· w 324 réaliser une butte à partir d'un gazon âgé p
· w le vers & la rime d'une poésie en sol mineur p
w ru le mas verger 3 dimensions forme parfaite didp
Lorsque nous ouvrîmes ce ru il y a dix ans, nous le fîmes à la main, cherchant par sa gravité où l'eau voulait couler. De ce fait la forme de la rigole prit un tracé imitant les irrégularités remarquables de la nature. La beauté des formes naturelles est en ce qu'elles expriment les équilibres des forces élémentales de l'univers. L'eau en sa forme liquide est une roche de faible densité dont le point de fusion est zéro degré Celsius. Du fait de cette faible densité & de ce point de fusion très bas, la nappe d'eau flotte sur la géosphère. Sous l'effet des photons solaires, H2O adopte une forme vapeur moins dense encore, dont les molécules sont en un état plus disparate, dispersé & agité. De ce fait la vapeur s'échappe & flotte en nuées dans la stratosphère. Ici, la forme de l'écoulement par gravité est façonné par la topographie, la présence de plantes & d'arbres & la roche imperméable sous le sol. Un paysage de ce type n'existe qu'en présence humaine. Sans agriculteur ici, nous aurions une forêt. Sans l'érosion due aux usages & excès agricoles du passé, ce lieu aurait plus d'altitude, une bonne pente & un sol très profond constitué pour l'essentiel de matière organique ou humus.
w éclaircie chêne step8 non-faire graft or not P.Manikis
greffer ou pas, étape 8 du non-faire /
En la matière de l'arboriculture il est besoin d'adjoindre une huitième étape aux sept premières du non-faire en agriculture. Non-pruning (1.2) is the way to allow trees to keep, guard, conserve, preserve their health because when we do not prune a tree, it keeps its natural shape & as such its maximum production capacity i.e. it full capacity to receive & absorb light. When we do not prune fruit trees, it is a matter of trust: we have got to trust the trees, trust in the fact they have retained over centuries the capacity & ability to finding their way to health & life forever. Grafting in itself can help when we have a good fruit-tree with weak roots. We then graft a good fruit bearing twig on a strong wild root. It could be done. It would however involve some pruning for a few years afterwards, till the tree gets back to its natural shape. If there exists trees that can produce good fruit without being grafted, go for it! The simpler the better: it is in full accordance with the idea to give up pruning & grafting (1.3). A century ago many apple & pear trees in this country were not grafted & never treated. They usually inhabited a meadow where they produced good fruit in plenty provided they were just left alone! Apples were medium-sized, brightly coloured & tasted delicious. Often an insect inhabited silently the apple the whole winter through, before it would fly away in spring. The insect being there was a clear indication the fruit was good. & devoid of the chemicals that are so common today. In France alone three generations ago, people were used to tasting more than ten thousand different varieties of apple. Some of them have been up to now kept in conservation orchards or gene banks, but we know many have been long lost & belong from now on to human history.
A la fin de son travail de recherche, Fukuoka ne greffait plus ses mandariniers. La conformation des deux pêchers (Le cliché ne figure pas.) illustre pourquoi les humains eurent l'idée de greffer les arbres fruitiers. Au premier plan, un arbre aux fruits délicieux mais de faible constitution. A droite, un individu de grande vigueur mais dont les fruits mûrissent trop tardivement pour être appréciés ici, où les frimas débutent souvent avant la fin de l'août.
to be continued...
Récemment j'ai fini par voir que le greffage existe sous une forme véritable, très fréquente sur les parties aériennes des feuillus & les racines des conifères: l'anastomose. Il est des arbres normalement de même espèce qui sont même spécialement conçus pour enchevêtrer leur racines - notamment les conifères - ou branches & troncs - les hêtres tortillards - jusqu'à la fusion parfaite. Cela arrive aussi & est mis en place de manière inconsciente lors du travail des végétaux qui les fait s'enchevêtrer, comme le plessage. Certains taillis & haies sont donc réellement un seul et même arbre. On peut sûrement mettre en pratique ce phénomène d'anastomose aussi pour les fruitiers, essayer de connecter les racines superficielles de deux arbres si ça peut se faire, ou quand ils sont jeunes de les semer côte à côte & faire une double hélice - ce qui peut arriver naturellement - ou triple hélice ou plus - cas du basket tree - ou d'autres formes, pour qu'ils fusionnent, ou faire fusionner des branches, etc. En maîtrisant la fusion des racines, on pourrait aussi planter par exemple cinq arbres en quinconce, quatre vigoureux & un au milieu, on fusionne quelques racines entre celles de chaque arbre & au bout d'un moment on scie à ras les quatre arbres extérieurs. On voit aussi que les arbres ont des branches qui cassent, restent attachées à l'arbre par une languette. Bon, le plessage utilise ce principe; puis des anastomoses aériennes surviennent; là je parle d'autre chose encore: la branche cassée touche le sol & prend racine voire marcotte, auquel cas on peut avoir des arbres à pattes - Virgile décrivit des arbres sous les racines desquels peut passer un cavalier, à mon avis ce ne sont pas des racines, ce sont des branches cassées ressoudées, ce qui est la forme ultime d'un chêne probablement. Donc on peut aussi faire des variations dans le genre d'un arbre à pattes issu d'un tronc ou des troncs d'une plantation en quinconce, comme envisagé ci-dessus, garder l'un d'eux pour faire une patte sans avoir à souder les racines, & scier le reste dont les racines auraient été soudées, etc. etc...Panos Manikis, élève de Fukuoka à Edessa en Grèce, greffe une partie de ses arbres fruitiers. Il le fait lorsqu'il le juge nécessaire.
Lorsque vous aurez atteint le coeur de la Vie,
vous trouverez de la beauté en toutes choses,
même dans les yeux qui sont aveugles à la beauté.
(Khalil Gibran)
Pour toi qui est une personne de grande sagesse & dont j'apprécie
beaucoup l'ouverture d'esprit. Excellente journée à toi b."La vie est plus ancienne que toutes choses vivantes; avant même que ne soient nées les belles choses sur terre, la beauté resplendissait, & avant d'être exprimée, la vérité était déjà vérité ".
Khalil Gibran
1. la forme est tout / les 5 motions du vivant didp
forme/tout / 5 motions/vivant / cycles/chaîne trophique /
Dans la nature, la forme est tout.
Elle manifeste l'adaptation d'un être à la niche écologique particulière qu'il occupe en un écosystème, les conditions particulières de son milieu de vie. Aux naturalistes de pointe, la notion d'espèce semble dépassée. Ils tendent à voir sur un territoire un continuum de formes où chaque individu possède un caractère unique façonné en résonance & assonances, dans la suite sans début ni fin des transformations, interactions, mouvements & réactions que les flux de particules & d'énergie qui constituent l'univers impliquent.
Perdre ses feuilles est pour les plantes caduques un moyen de se protéger du froid des hivers tempérés, & en climat tropical, de la sécheresse de l'été. Pourtant, nombre parmi les arbres des limites froides en altitude & latitude, ou des lieux arides ont développé la stratégie inverse de conserver leurs feuilles en les transformant. Cet exemple léger nous montre que le fait que la forme soit tout n'exclut pas la diversité, mais bien au contraire l'incite & l'amplifie.
La forme est une réponse des lois de la physique exprimée dans les structures des molécules qui composent la matière organique ou carbonée.
Le cristal sucre du carbone (5),
le lien hydrogène de l'eau (4),
le centre oxygène en respirations (3),
la brique azote des nodules bactériens (2)
& le feu phosphore des enzymes (1)
dessinent les structures en trois dimensions qui s'agrégeront en substances pour former les tissus, les organes & les êtres.
En un point particulier du terrain, une forme idéale pourrait exister, qui tient compte des conditions écologiques que sont la température, l'humidité, l'éclairement, le pH, le climat, la nature du sol & du sous-sol, la pente, l'exposition, la végétation, la fréquentation, l'usage, les niches écologiques présentes aux environs - que sais-je? L'ordre de grandeur même du nombre de ces facteurs dont nul humain ne saurait donner une liste exhaustive sans être sûr de n'en pas oublier nous montre que décrire ces facteurs est sans fin.
Or donc, si la forme idéale en un point d'un terrain existait en théorie, elle reste à définir. C'est bien ce que les vivants actualisent en exprimant des formes adaptées au lieu par un perfectionnement constant qui l'améliorera. C'est pourquoi nous pouvons observer une convergence des formes : lorsque deux espèces occupent un même point précis d'un terrain elles tendent à se ressembler. Or le mouvement est ce qui définit la vie. Ce qui est propre aux vivants est de se déplacer. Si nous définissions la vie par ce fait, il nous faudra alors compter en son sein tout, puisque les plus mobiles de tout en tout sont bien les particules & les ondes dont l'univers entier est constitué. Il est un autre aspect de la convergence des formes. C'est celui observé entre des espèces animales & végétales qui habitent des lieux comparables mais séparés, quelque soit la distance en jeu. Cette observation concerne des espèces peuplant des biotopes plus ou moins distants & parfois si éloignés qu'ils occupent des biomes, des continents ou des zones climatiques différents. Il existe dans la nature aussi des phénomènes d'inversion qui font parfois converger les extrêmes. Dans la forêt méditerranéenne par exemple, les chênes pubescents occuperont les sommets, mais aussi les vallons en une de ces inversions qui est règle tout en nous semblant exception
Le mouvement caractérise la vie. Les plantes aux yeux du naturaliste sont bien les plus mobiles de tous les êtres. Leurs semences, spores & pollens élevés par vents ascendants jusqu'à la haute stratosphère, peuvent franchir souvent les océans les plus turbides. La graine qui a mu, s'est trouvée éjectée à quelque distance va y trouver des conditions de milieu différentes de son point origine. Même si elle demeurait au même point, ce sont les conditions de ce lieu qui vont évoluer puisque par l'apport constant que fournit le soleil, les végétaux bâtissent toujours, & qu'en conséquence nul point ne peut demeurer ce qu'il est ne serait-ce qu'un temps. Si les conditions qui entourent & nourrissent la plante changent, sa forme alors, reflet de ces conditions doit changer. C'est une autre dimension du mouvement qui est transformation.
Il y eut convergence des formes par la réunion d'êtres différents en un point donné. Il y aura à nouveau divergence en suite de leur séparation qui ne peut qu'advenir. Pourtant, une fois une voie de stratégie empruntée, il est possible de la modifier, mais plus difficile de l'inverser. C'est ainsi que pour l'adaptation à des conditions supposées, une diversité de stratégies peut fonctionner. Cela est dû au fait de modifications successives à partir d'options de départ qui divergeaient ou s'opposent.
Prenons l'exemple de deux genres arborés qui à l’œil profane semblent très différents, les chênes & les pins. Il est de nombreux sites écologiques où les deux types, chêne & pin, sont adaptés bien que leurs stratégies & leurs origines en l'évolution biologique soient si différentes. Notre exemple qui ne considère que deux espèces, est fort pauvre : nous le prenons à titre d'introduction à un sujet qui pour une étude complète demanderait une vie entière. Le forestier sait qu'une forêt mixte de chênes & pins mêlés est celle qui donnera le meilleur résultat en regard des aspects de production, de préservation des sols, de paysage & d'impact sur le vivant. N'étant pas biologistes, nous ne pouvons pas progresser en notre exemple, laissant ce champ d'étude aux plus jeunes qui voudront s'y consacrer.
Ce qu'il importe de voir ou pour le moins apercevoir en un premier temps, c'est que le mouvement d'évolution qu'est la vie, crée la convergence des formes. C'est le mouvement dans l'espace des êtres de vie aussi qui demande en même temps une divergence des formes en une pression d'évolution égale & opposée à la première. C'est le mouvement des échanges, actions, réactions, synergie & concurrence entre les êtres qui est moteur pour qu'un écosystème donné trouve son optimal en une foison de formes complémentaires. L'optimal en ce domaine est la capacité du système vu comme un ensemble, à capturer vers la réserve de biosphère les 4383 heures d'éclairement disponibles par année en tout point de notre planète.
En écho à cette production constante, le mouvement de recyclage enfin, de recyclement permanent amorce les chaînes trophiques aux maillons & branches sans nombre, pour inclure en ses boucles tous les êtres sans exception. Les animaux adoptent d'autres formes de déplacement que les plantes. Ils participent au transport des graines & des spores. Ils suivent aussi dans leurs migrations le déplacement & l'évolution des populations de végétaux. Leur présence importe pour nourrir les trois premiers mouvements ci-dessus énoncés - la convergence, la divergence & la coopération.
Les plantes sont dites autotrophes en ce qu'elles savent se nourrir à partir du non-organique : l'air, l'eau, la lumière solaire. Elles sont avec les algues & les cyanobactéries en cela les seules productrices en un écosystème. L'idée de chaîne trophique ou alimentaire ouvre d'évidence à la notion de consommateurs que l'on dit hétérotrophes en ce qu'ils se nourrissent à partir de matière organique surtout. Nous pourrions distinguer deux formes des chaînes trophiques terrestres, d'une part celles visibles à l’œil & d'autre part celles où les micro-organismes dominent.
En la première qui se déroule surtout sur la terre, la macrofaune agit - les animaux de notre environnement & nous-mêmes - mais aussi les animaux & insectes qui creusent le sol, & les carpophores de champignons que nous pouvons manger. En la seconde forme de chaînes alimentaires - nous ne considérons ici que les écosystèmes continentaux - nous pourrions compter les mézofaunes, les microfaunes, les bactéries, les cyanobactéries & le réseau de mycélium du sol. Ce second groupe n'est connu que par ouï-dire ou une étude attentive. Les effets des synergies qu'il mobilise restent en revanche visibles à tous les observateurs empiriques d'un jardin ou d'un espace plus vaste, pour peu que leur observation persévère quelques années, ou mieux quelques décennies.
Les vers de terre, considérés comme la première forme animale apparue dans les temps géologiques, assurent la jonction, le lien entre ces deux groupes de chaînes trophiques. Sans cesse ils ingèrent & régurgitent la matière du sol qui circule de ce fait en leur tube digestif, si bien qu'en ce qui les concerne, l'intérieur & l'extérieur sont un seul espace. Cela nous ouvre à ce que nous pourrions définir comme un troisième groupe de chaînes trophiques qui est plutôt le sujet d'étude des vétérinaires & des médecins. Il s'agit des microflores & microfaunes présentes & actives en le système digestif des mammifères par exemple. Tous les organismes sont composites : le nombre de bactéries habitant nos intestins est dix fois supérieur au nombre de cellules d'un corps humain. Ce troisième groupe hébergé est lui aussi dedans & dehors lorsque les excréments déposés sur le sol seront digérés par lui. En ce qui concerne les excréments humains, il est conseillé de les recouvrir pour des raisons évidentes dues à l'hygiène. Les déposer dans l'eau est la pire des solutions, une forme de négation de nous-mêmes.
La convergence des formes est une adaptation à un lieu de vie donné ou à des lieux semblables & distants.
La divergence des formes naît du déplacement que la photosynthèse impose, que la photosynthèse est.
Les échanges, synergie, concurrence & complémentarités complexifient l'écosystème, l'enrichissent à tous égards.
Les chaînes alimentaires distribuent la matière organique que le soleil donne par le truchement des plantes.
L'expansion de la présence de la vie sur la planète implique sa diversification pour occuper tous les lieux sans restriction & répondre aux quatre autres besoins ou mouvements qui la définissent.
Au constat de la raréfaction du nombre des formes animales & végétales, nous pourrions envisager de cesser de tondre, tailler, sarcler, biner dans nos jardins en vue d'y accueillir les plantes sauvages qui hébergeront & nourriront ensuite des insectes & animaux.Retrouver l'idée que chaque jardin sera une réserve de nature, une oasis épargnée par les machines & les produits chimiques est l'urgence nouvelle de ce temps. Nous brûlerons nos tondeuses pour redécouvrir l'usage de la faux, du fauchon, du croissant & des serpes. Donnons aux jardins un peu de calme. Laissons les s'établir comme des lieux de chants, d'harmonie & de désordre organisé.
Transformons-y la pelouse en une prairie de fleurs doublée d'un potager extensif triplé d'un verger sans taille ni greffe. Les trois pourraient s'y mêler, s'emmêler en le joyeux tintamarre de couleurs & de formes diverses que veut être la vie.
Dans la nature, la forme est tout en ce que les molécules s'agencent en voie d'accomplir les fonction vitales & les lois de la physique & de la mécanique quantique.
" Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour ". Khalil Gibran2 voies des chaînes trophiques / ni cycles ni recyclement /Publié le 08/05/2015 /
deux lianes haïes fort utiles - brambles & ivy
Les animaux que les humains élèvent disséminent alentour de leur lieu d'habitation déchets & déjections. C'est pour cette raison que dès qu'un endroit se trouve délaissé par eux, sans retard la ronce le colonise. La liane croit à l'horizontale & peut progresser de cinq mètres en tous sens chaque année. Ses fruits nourrissent les petits animaux & les oiseaux qui de ce fait enrichiront la place de plus de déjections en faveur d'une fertilité accrue. Ils apportent aussi en leurs visites fréquentes nombre de graines qu'ils laissent tomber & oublient dans le fatras, la profondeur des tiges & débis végétaux accumulés. Des feuilles de ronce les chevreuils sont friands & les tiges dardées d'épines protègent en un canevas tressé dru toutes les pousses d'arbres qui auront germé dessous. Puisque le feuiilage du roncier fut en partie mangé, de la lumière traverse le réseau dense des tiges épineuses en assez grande proportion pour que les jeunes arbres y grandissent jusqu'à en sortir une flèche élancée aux cieux.
Il est dit que la ronce est le berceau des arbres la forêt. Les agriculteurs par atavisme la haïssent car sa venue leur évoque les phases de déprise agricole qui sévirent au siècle passé - le vingtième - & ceux qui le précédèrent. Son rôle en l'écologie rurale est de veiller à ce qu'aucun espace ne demeure inutilisé & à permettre la rotation indispensable entre agriculture & forêt, l'assolement du paysage & l'utilisation toujours de tout lieu à produire quelque biomasse en plus des trésors que le vivant toujours produit - l'abondance, la beauté, la protection, l'accueil.
Elle préserve un sol de toutes les agressions possibles par les agents du climat - vent, martellement de la pluie, brûlure du soleil, gel de la nuit - & les invasions & piétinements. Elle en maintient ainsi la fertilité, favorise son ensemencement en graines venues de loin & protège les jeunes arbres qui s'établiront dans sa broussaille, de la dent & du bois des cervidés & de la divagation des lapins & autres rôdeurs de nuit.
Une fois la forêt grandie, la ronce, supplantée, disparaitra par manque de lumière.
Lorsqu'une forêt devient trop dense, le lierre s'y développe. Cette autre liane est précieuse par sa floraison à contre-saison qui nourrit les insectes. Le lierre est une plante d'ombre qui aide les arbres dépérissants à laisser place à leurs voisins plus vigoureux. Ce n'est pas un parasite & il peut de ce fait envahir les murs délaissés. En cette caractéristique nous trouvons une grande utilité du lierre qui ressemble celle de la ronce : lorsqu'un bâtiment est abandonné, les tiges du lierre lentement s'y insinuent. Peu à peu elles en soulèveront les toitures, ce qui plus tard éboulera les murs.
Les ruines apparaissent par l'action, la patience, l'entêtement, l'intransigeance du lierre qui rampe entre les pierres. Il contribue à recycler ce que les humains bâtirent puis quittèrent.
Recycler est une fonction importante dans la nature. En réalité, la nature ne connait en rien les recyclages qui sont une notion de l'industrie moderne pour préserver des ressources dès qu'apparait la possibilité de leur raréfaction. La vie ne recycle rien : elle n'est que cycles qui sont des chaînes alimentaires incluant des productrices - les plantes - & des consommateurs - les animaux. Ces chaînes forment des cycles, ce qui à nos yeux tendancieux nous fait accroire à des recyclements. Il s'agit en faits de chaînes d'êtres & de fonctions sans hiérarchie dualiste. La seule distinction utile en leur flux serait celle des hétérotrophes & des autotrophes. Mais puisqu’il n'est pas d'être simple, puisque tous sont composites, la distinction ultime entre producteurs & consommateurs n'est pas clairement délimitée. En cette différenciation, le mycélium du sol est un groupe immense d'hétérotrophes & pourtant sans les mycorhizes aucune plante ne peut vivre longtemps en bonne santé. L'idée d'un individu est illusoire. Celle d'un individu indépendant est fausse.
Le recyclage des déchets industriels est plus difficile du fait qu'en beaucoup, des toxiques & métaux lourds furent inclus.
Inclure des toxiques dans la composition des objets & matériaux coûtera plus cher à long terme, car cela rendra leur recyclage difficile. Si nous considérons une question avec un point de vue d'une largeur suffisante dans le temps ou l'espace, économie & écologie convergent.
Le profit rapide de quelques-uns en revanche est souvent préjudiciable à l'intérêt général, mais il n'est pas facile de s'y opposer, car la puissance financière l'accompagne & l'argent liquide aura tôt fait de corroder nos volontés de fer.
En cette lutte à laquelle la vie nous pousse, les valeurs du spirituel & de l'éthique se rejoignent. La population ordinaire semble souhaiter la mise en commun des richesses produites & la préservation de nos milieux de vie, mais face à l'appât du gain pécunier, rares sont ceux qui résistent : nous avons tous peur de la mort & voulons jouir avant de mourir. En cette conscience du corps grandit l'ego, le moi.
La spiritualité nous guide à inverser les deux verbes & pour y parvenir
nous devrons quitter l'espace-temps de la raison pure. Oublier le moi, entrer en une vision plus vaste.
Le problème & la solution est l'argent car c'est l'élément essentiel comme le sang dans le corps. Si le sang ne va qu'à la tête, le corps se meurt, & l'on doit appeler cela une syncope, me semble-t-il. Il faut ôter le côté obsessionnel de l'argent. Le système qui fonctionnera sera celui qui ne permettra pas de s'enrichir à outrance & garantira une vie équilibrée. Alors, je crois, que débarrassé de son obsession de bénéfice & rentabilité le système permettra l'épanouissement spirituel & la mort ne fera plus que partie du cycle. L'humain pourra alors remplir son rôle d'ordonnateur de la planète, jardinier, sculpteur, bâtisseur. Il aura sa place.
Les humains sont dans le cycle, mais ils peuvent être parasites, autant qu'éléments essentiels.Une belle vision qui je crois s'accomplira dans mille ans peut-être. Nous devrons nous unir pour ne pas périr.la forme dialogue de la durée, du lieu & du vivant / Publié le 12/04/2015 /

La génétique permet l'adaptation de l'être au milieu inscrite dans la durée, & son codage s'exprime aussi selon les données instantanées actuelles en l'espace-temps considéré. C'est cette adaptation continue par la génétique héritée du passé, l’épi-génétique dans l'instant & une visée d'évolution projetée vers le futur que par résonance est crée la forme déclinée en tous les organes, toutes les parties. Prenez l'exemple du pêcher visible ici. L'odeur, la couleur, le goût, l'enracinement & la forme des fruits, de l'amande, des rameaux, des branches émettent une mélodie particulière centrée sur la note Prunus persica que nous reconnaissons dès l'abord.
Cette force d'expression pourtant sera altérée par le mimétisme qui pousse le pêcher à ressembler aux espèces qui l'entourent sous la pression de la force de sélection. En fin de compte toutes les formes tendent à se rapprocher de celle de l'espèce la mieux adaptée au lieu parce que cette forme est la réponse la plus précise ce jour donnée à ce que ce milieu est. En fait & heureusement pour la beauté du monde, il n'est pas une seule forme possible corrspondant à cette adaptation car le process d'adaptation en un point du temps donné peut toujours opter pour des directions divergentes qui toutes deux peuvent ensuite s'avérer valables sous l'effet des deux forces antagonistes, combinées & complémentaires d'une persévérance teintée d'adaptabilité - une force souple, donc.
Le milieu lui-même évolue sous l'influence des êtres qui l'habitent & transforment ses données. Tous ces phénomènes forment des boucles de cycles qui dialoguent, se répondent, se nourrissent les uns les autres. L'écosystème ne se limite pas de ce fait à des chaînes trophiques de producteurs, consommateurs & recycleurs. L'instantanéité de la vie provoque que des cycles existent aussi sur des plans plus subtils que le vivant en tant que matière. Il s'agit véritablement d'un esprit qui se cherche & dialogue avec lui-même dans les temps & les espaces du monde par tous les moyens de dialogue possibles. Ce que nous nommons les cinq sens ou essence des cinq éléments.
Gamin, au pied du château de Malval j'allais tailler dans les ronces et me faisais des cabanes, ainsi... Ca n'était pas pas très étanche, mais pour l'imagination, c'était le top. Hier, j'ai entendu parler de tour végétale qui s'autosuffit avec tout ce qu'il y a d'écologique pour vivre en quasi autonomie. J'ai aussi entendu parler d'immeuble auto constructeur avec des matériaux qui se reproduisent pour former toit et cloisons. Bien sûr, ce sont de technologie de pointe qui laisse beaucoup d'espoir. J'ai aussi vu l'expérience en cour de l'arbre à vent (taper arbre à vent et vous verrez) qui peut rendre les maisons individuelles indépendantes sur le plan énergétique. Tout cela ne sera possible que lorsque nos gouvernement accepteront de lâcher le contrôle de l'énergie pour le mettre à la portée de tous. En revanche, ce texte, mis en application pourrait, peut-être servir pour les sans abris qui du fait vivraient dans des abris végétaux qui ne seraient à personne, ou à tout le monde.forme & fonction / nid & niche / sol & forme

Ici la convergence des formes s'inverse & la feuille primordiale du potiron adopte le dessin bien particulier des feuilles du blé noir qui germa à son côté. Quel est le processus de cette convergence? Est-ce que les racines entrent en dialogue de substances ou par le lien de leurs mycorhizes? Ces plantes jeunes sont en recherche d'une forme & se plient à ce que le lieu où elles germèrent leur offre. Ont-elles une perception de la forme des plantes voisines? Passer inaperçu est une stratégie inscrite dans l'essence même des facultés d'adaptation. Nous voyons des convergences de forme entre des insectes & les fleurs qu'ils visitent. J'observai le phénomène il a y fort longtemps déjà à propos de plantes en pot en appartement. Je me souviens que quelque temps plus tard, j'avais été frappé par une ressemblance tout aussi peu justifiée par un lien génétique quelconque de mon frère & son meilleur ami. Reconnaître l'espèce d'un arbre de loin à son architecture est un sport que nous pouvons pratiquer sans danger à tout âge. Pourtant, un jour en Bretagne je notai un chêne qui poussait sur sol pauvre en adoptant la forme de son pin de voisin d'introduction plus récente au dit lieu pourtant. L'exemple de la photographie qui concerne des plantes jeunes nous montre que le processus se produit dans l'instant. La physiologie intrinsèque du sarrasin le poussera à s'élever, tandis que le potimarron est une liane qui ne peut grimper que dans un arbre bas-branchu. Le blé noir en revanche ne saurait prospérer sous un tel arbre à cause du frottement provoqué par le vent. La ressemblance des deux plantes par force cessera dès qu'elles s'éloigneront au sens spatial du terme vers leurs niches écologiques respectives, l'une dressée, l'autre rampante.
L'idée, l'hypothèse qui sous-tend ces observations de terrain, serait qu'à un biotope donné, une forme idéelle correspond, la forme de la plante qui entrera en résonance avec les données de climat & de sols du lieu en le temps présent considéré. Lorsque j'entrai pour la première fois en la parcelle sise au centre de la ferme, elle était un marécage au sol inhospitalier. J'y vis pourtant une luzerne, dont le type croit d'habitude dans des lieux aux conditions de sol aux antipodes de celles présentes ici. Un voisin agriculteur à qui je confiai l'idée de ma découverte n'en crut rien ; à ses yeux je délirais! Après neuf ans de soins, les données du sol évoluèrent tant que quelques plants de luzerne sont en train d’y refaire apparition. Nous pouvons supposer que les graines en existent en dormance dans le sol, puisque aucun des voisins paysans n'en fît pousser à l'entour à ce jour. Cette observation confirme l'intuition qui nous dit dès le départ que le potentiel de ce lieu était énorme : au temps jadis, des espèces de luzerne y étaient cultivées, ce qui en Limousin dénote l'idéal du sol. Puisque la parcelle enfin se trouve revenue au point de fertilité qu'elle habitait autrefois, la luzerne y devient l'archétype. Nous trouvons de ce fait même des plants de trèfle hybride ou violet qui, imitant cette morphologie dont la vibration coïncide avec le lieu, se prennent à ressembler à la forme Lucerne si particulière. Quant au premier plant que je vis à ma venue, la mémoire avec le passage du temps le transforma en vision de prémonition : il est mystère que j'aie pu observer la présence de cette plante en un lieu tel qu'il était il y a neuf ans ! La mémoire que j'en conserve est vive sans que j'y aie jamais pensé jusqu'à ce jour. Je ne le revis pas pourtant les jours suivants : la forme luzerne fut en éclipse ici huit années! Je n'avais aperçu ce plant de luzerne qu'une fois avec surprise mais sans vraiment y consacrer plus d'attention; puis il avait disparu car, ne réalisant pas l'extraordinaire de cette présence, j'avais dû le piétiner sans plus d'égard.
à suivre...
La qualité d'un sol commence et se termine, se détermine par la capacité d'observation de celui marchant dessus : non pas de son aération qui déterminera la photosynthèse par unité de surface, & encore moins de son régime hydrique, & bien moins encore de la diversité qu'il contient, et ni même de comment il serait fournit en éléments nutritifs, facteur qui est vraiment en fait le dernier à considérer pour avoir une idée de sa qualité.
jardiner selon le soleil & la lune /Publié le 04/11/2014 /
En biodynamie, nous tenons compte du calendrier lunaire, la positon de la lune en orbite autour de la terre sur le canevas des constellations du ciel. A celui qui ne l'a pas essayé, ce critère semble une contrainte de plus en un métier qui en compte déjà beaucoup. Les travaux des champs devront être fait en soumission à la saison dans les contraintes de température & d'humidité prescrites par la physiologie de chaque plante. Il est à noter par parenthèse que l'agriculture en non-labour & couverture permanente nous ouvre une liberté bien plus grande en contraste des méthodes violentes pour le sol qui tendraient à nous enfermer dans les limites que nos machines & leurs lourds outils tracent sur l'espace libre du sol livré à nos exactions, l'espace livre de nos parcelles où s'inscrivirent tous nos abus passés. Le non-faire - en l'occurrence le non-labour - effacera à la mesure du temps que nous lui donnerons ces abus, permettant aux faunes & flores du sol d'y réinstaller la vie qui leur est propre. Suivre les cycles du satellite lunaire n'est pas ajouter une restriction de supplément aux limites évoquées plus haut: il est de mes observations que soleil & lune le plus souvent œuvrent de concert. La position de la lune en sa révolution est donc un indicateur en supplément pour nous guider dans la prise de décision concernant les dates de nos travaux. En quelques exceptions, le soleil prendra prééminence & il faudra suivre les données de la météo, lors que le miroir qu'est la lune n'est pas en sa meilleure posture : c'est là règle cardinale que nous ne devons pas délaisser. Au paysan modeste ou au jardiner, cette occurrence cependant est rare, celle d'une météorologie très favorable tandis que la configuration de la lune ne le serait point. Un gros cultivateur qui a mille tâches à accomplir ne pourra que rarement se plier aux cycles lunaires dont il n'a que faire, tandis que le jardinier y obéit toujours pour peu que sagesse lui soit donnée.
pigments chlorophylle, fer & magnésium / Publié le 12/07/2014 /
La chlorophylle est une grosse molécule centrée sur un atome de magnésium capteur de la lumière. Pour ne pas gaspiller cette ressource rare, avant d'abandonner ses feuilles au sol en hiver, la plante récupère l'ion magnésium qu'elle gardera en stock jusqu'au printemps. Les autres pigments capteurs de lumière que la feuille contenait lors révèlent leur présence que le vert cachait. Ce sont notamment les carotènes orangés, les xanthophylles jaunes & les anthocyanes rouges. Le phénomène inverse se produit au printemps, lorsque les pigments accessoires rouges, orange & jaunes apparaissent avant le vert tendre de la chlorophylle a.
Les caroténoïdes, sous forme de carotènes & xanthophylles, émettent le jaune, l'orangé & le rouge des carottes, tomates, poivrons & du safran. Egalement présents dans les feuilles, ils y sont l'été masqués par la couleur verte. Ils apparaissent à l'automne en raison d’une baisse de la production de chlorophylle par photosynthèse, quand les jours raccourcissent & la température moyenne diminue. En plus des caroténoïdes, les anthocyanes deviennent lors visibles pour produire les couleurs éclatantes des feuillages avant leur chute.
Il est des plantes qui demeurent vertes toute l’année. Les feuilles persistantes ont une composition telle qu’elles ne gèlent pas & continuent à produire la chlorophylle par photosynthèse même à basse température. Leur chute inéluctable se fera plus tard, sans relation avec la durée des jours & la température.
Les mélanines sont des polymères dont l'extraction est difficile en raison de leur faible solubilité, d'une couleur s'étendant du jaune au brun noir. Les fleurs noires n’existent pas, car elles seraient brûlées par un excès d'absorption de la chaleur solaire. Des fleurs d'un rouge très foncé, presque noires furent créées, mais vécurent de ce fait à peine quelques heures.
Quant à l'existence des fleurs parfaitement blanches, c'est-à-dire n'absorbant aucune longueur d'onde de la lumière, elle est tout autant impossible car la lumière les brûlerait également. Des fleurs peuvent paraître blanches, mais elles présentent en fait des nuances crème, contenant des traces de flavone ou de chlorophylle, ainsi que des copigments qui absorbent dans l'ultraviolet & partiellement dans le violet afin d'y protéger les anthocyanes.
edited from Bernard Valeur - Conservatoire National des Arts & Métiers

keriadenn le 27/04/2014 : J'écoute en ce moment Irène Grosjean, naturopathe accomplie, ou encore Thierry Casasnovas, un incroyable vidéaste (avec blog très populaire), ardent engagé des fruits & légumes crus, qui délivre une approche de la santé très intéressante. Céréales, légumes-racines, préparations culinaires, la bio-diversité du vivant, de l'être humain & des humains.
Les adventices, herbes & fleurs sauvages expriment l'essence de la terre. C'est pour cela que leur laisser la vie nous confère de la joie. Elles atterrissent sur nos champs en écho à ce que nous pensons & pour ainsi dire - & avec plus d'acuité - viennent à notre rencontre en écho de notre manière d'être.
Les simples sont sans pensée. Si nous demeurons en la non-pensée aussi, une très grande diversité de plantes & animaux viendra visiter & s'établir au jardin en réponse à la présence - la nature d'être - que les pensées, trop de pensée auparavant chassaient. Toutes les espèces se présentent & sans qu'aucune soit invasive. Le jardin est lors tel un caravansérail où toutes sont les bienvenues. Il vit pour elles & par elles en plus d'être beau & nourricier. Les invasives & les coriaces d'avant étaient signes tout à la fois de nos pratiques de violence & de nos préoccupations de soucis.
Nul besoin d'ajouter que les représentants des espèces animales eux aussi s'invitent sur les parcelles ainsi déclarées ouvertes par l'effet d'un non-faire qui persévère.
2 voies des chaînes trophiques / ni cycles ni recyclement / Publié le 08/05/2015 /
deux lianes haïes fort utiles - brambles & ivy
La ronce est une plante qui pousse aux lieux de détritus où l'azote abonde.
Les animaux que les humains élèvent disséminent alentour de leur lieu d'habitation déchets & déjections. C'est pour cette raison que dès qu'un endroit se trouve délaissé par eux, sans retard la ronce le colonise. La liane croit à l'horizontale & peut progresser de cinq mètres en tous sens chaque année. Ses fruits nourrissent les petits animaux & les oiseaux qui de ce fait enrichiront la place de plus de déjections en faveur d'une fertilité accrue. Ils apportent aussi en leurs visites fréquentes nombre de graines qu'ils laissent tomber & oublient dans le fatras, la profondeur des tiges & débris végétaux accumulés. Des feuilles de ronce les chevreuils sont friands & les tiges dardées d'épines protègent en un canevas tressé dru toutes les pousses d'arbres qui auront germé dessous. Puisque le feuillage du roncier fut en partie mangé, de la lumière traverse le réseau dense des tiges épineuses en assez grande proportion pour que les jeunes arbres y grandissent jusqu'à en sortir une flèche élancée aux cieux.
Il est dit que la ronce est le berceau des arbres la forêt. Les agriculteurs par atavisme la haïssent car sa venue leur évoque les phases de déprise agricole qui sévirent au siècle passé - le vingtième - & ceux qui le précédèrent. Son rôle en l'écologie rurale est de veiller à ce qu'aucun espace ne demeure inutilisé & à permettre la rotation indispensable entre agriculture & forêt, l'assolement du paysage & l'utilisation toujours de tout lieu à produire quelque biomasse en plus des trésors que le vivant toujours produit - l'abondance, la beauté, la protection, l'accueil.
Elle préserve un sol de toutes les agressions possibles par les agents du climat - vent, martellement de la pluie, brûlure du soleil, gel de la nuit - & les invasions & piétinements. Elle en maintient ainsi la fertilité, favorise son ensemencement en graines venues de loin & protège les jeunes arbres qui s'établiront dans sa broussaille, de la dent & du bois des cervidés & de la divagation des lapins & autres rôdeurs de nuit.
Une fois la forêt grandie, la ronce, supplantée, disparaitra par manque de lumière.
Lorsqu'une forêt devient trop dense, le lierre s'y développe. Cette autre liane est précieuse par sa floraison à contre-saison qui nourrit les insectes. Le lierre est une plante d'ombre qui aide les arbres dépérissant à laisser place à leurs voisins plus vigoureux. Ce n'est pas un parasite & il peut de ce fait envahir les murs délaissés. En cette caractéristique nous trouvons une grande utilité du lierre qui ressemble celle de la ronce : lorsqu'un bâtiment est abandonné, les tiges du lierre lentement s'y insinuent. Peu à peu elles en soulèveront les toitures, ce qui plus tard éboulera les murs.
Les ruines apparaissent par l'action, la patience, l'entêtement, l'intransigeance du lierre qui rampe entre les pierres. Il contribue à recycler ce que les humains bâtirent puis quittèrent.
Recycler est une fonction importante dans la nature. En réalité, la nature ne connait en rien les recyclages qui sont une notion de l'industrie moderne pour préserver des ressources dès qu'apparait la possibilité de leur raréfaction. La vie ne recycle rien : elle n'est que cycles qui sont des chaînes alimentaires incluant des productrices - les plantes - & des consommateurs - les animaux. Ces chaînes forment des cycles, ce qui à nos yeux tendancieux nous fait accroire à des recyclements. Il s'agit en faits de chaînes d'êtres & de fonctions sans hiérarchie dualiste. La seule distinction utile en leur flux serait celle des hétérotrophes & des autotrophes. Mais puisqu'il n'est pas d'être simple, puisque tous sont composites, la distinction ultime entre producteurs & consommateurs n'est pas clairement délimitée. En cette différenciation, le mycélium du sol est un groupe immense d'hétérotrophes & pourtant sans les mycorhizes aucune plante ne peut vivre longtemps en bonne santé. L'idée d'un individu est illusoire. Celle d'un individu indépendant est fausse.
Le recyclage des déchets industriels est plus difficile du fait qu'en beaucoup, des toxiques & métaux lourds furent inclus.
Inclure des toxiques dans la composition des objets & matériaux coûtera plus cher à long terme, car cela rendra leur recyclage difficile. Si nous considérons une question avec un point de vue d'une largeur suffisante dans le temps ou l'espace, économie & écologie convergent.
Le profit rapide de quelques-uns en revanche est souvent préjudiciable à l'intérêt général, mais il n'est pas facile de s'y opposer, car la puissance financière l'accompagne & l'argent liquide aura tôt fait de corroder nos volontés de fer.
En cette lutte à laquelle la vie nous pousse, les valeurs du spirituel & de l'éthique se rejoignent. La population ordinaire semble souhaiter la mise en commun des richesses produites & la préservation de nos milieux de vie, mais face à l'appât du gain pécuniaire, rares sont ceux qui résistent : nous avons tous peur de la mort & voulons jouir avant de mourir. En cette conscience du corps grandit l'ego, le moi.
La spiritualité nous guide à inverser les deux verbes & pour y parvenir
nous devrons quitter l'espace-temps de la raison pure. Oublier le moi, entrer en une vision plus vaste.
Le problème & la solution est l'argent car c'est l'élément essentiel comme le sang dans le corps. Si le sang ne va qu'à la tête, le corps se meurt, & l'on doit appeler cela une syncope, me semble-t-il. Il faut ôter le côté obsessionnel de l'argent. Le système qui fonctionnera sera celui qui ne permettra pas de s'enrichir à outrance & garantira une vie équilibrée. Alors, je crois, que débarrassé de son obsession de bénéfice & rentabilité le système permettra l'épanouissement spirituel & la mort ne fera plus que partie du cycle. L'humain pourra alors remplir son rôle d'ordonnateur de la planète, jardinier, sculpteur, bâtisseur. Il aura sa place.
Les humains sont dans le cycle, mais ils peuvent être parasites, autant qu'éléments essentiels.Une belle vision qui je crois s'accomplira dans mille ans peut-être. Nous devrons nous unir pour ne pas périr. w drainage d'irrigation de pédogenèse construire le sol
didp / sol/forme / agrofor./vergers/céréales / oralité
De mémoire d'humain onques ne vit en ce haut talus ru couler de la sorte. Il y a un siècle, il abreuvait pour y devenir mare le pré devenu bois sis au dessous - à droite. Durant un siècle, le ru cessa son écoulement linéaire, stérilisant les terres alentour.
Le dit drainage d'irrigation de pédogenèse n'est pas un système de drainage ni d'irrigation au sens vingtième siècle des termes. Il consiste à recréer la récréation qu'est la vie en restituant aux flux d'oxygène leur dû. La croûte terrestre est en masse constituée de beaucoup d'oxygène & en volume cet élément en est une très grande, la majeure partie. Le vecteur de l'oxygène dans le sol est une eau qui se meut, libre. Elle s'y enfonce en dépressions & s'en échappe aux anticyclones. Ce mouvement perpétuel yo-yo nait de trois astres : le soleil par ses photons, la terre par sa gravité & la lune par la déchirure du champ magnétique telluro-solaire qu'elle arrache en vingt-neuf jours en le fracas de silence qui caractérise l'astre des mille & une nuits. Le didp consiste à permettre ce flux que toutes les forces de vie de la nature, tous les êtres vivants créent en synergie. Les flux sont un cycle. Le minéral est hydrolysé. Les racines des arbres & autres plantes s'en emparent pour ouvrir le sol. La photosynthèse de trois cent soixante cinq jours croît dans les huit directions de l'espace-temps. Les précipitations entrent en le sol ouvert stockées en humus. La chaîne trophique des êtres vivants s'empare de ces phénomènes joyeux pour foisonner sans fin. Les humains penseurs, coupés de l'humus ont grand peur de cette folie foison d'abondance. Ils préfèrent en une sorte de tradition d'inculture nommée agriculture, appauvrir, stériliser le sol pour ensuite en dérober l'us à leurs congénères. 8244