Date de création : 13.05.2015
Dernière mise à jour :
04.06.2025
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jpb eny
bonjour , quelle est la quantité souhaitée ?
il
Par Anonyme, le 11.11.2025
cet article fait la propagande pour la guerre. il y a moins de risque de guerre nucléaire qu'au temps de la gu
Par Anonyme, le 11.11.2025
les gens des campagnes votent rn plutôt par désespoir, par dépit. la droite vend le pays à la découpe. la gauc
Par Anonyme, le 01.11.2025
les gens des campagnes votent rn plutôt par désespoir, par dépit. la droite vend le pays à la découpe. la gauc
Par Anonyme, le 01.11.2025
ajoutons pour faire bonne mesure que l'internet, les ordinateurs, les portables nous espionnent. ils devinent
Par Anonyme, le 27.10.2025
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L'agrinature tend vers la pratique native d'agriculture n'utilisant que les ressources du vivant en son effort de néguentropie insufflée par l'injection constante dans l'écosystème Terre des photons que lui dispense maître Soleil, étoile moyenne de la galaxie.
La nourriture des plantes est pour l'essentiel un triptyque constitué par l'hydrogène de l'eau, le dioxyde de carbone de l'air & par voie indirecte l'azote de l'air. Utiliser toute l'eau & tout le soleil disponibles en un lieu tout au long de l'année est l'enjeu d'agrinature.
Cela signifie que le seul intrant en cette pratique agricole est d'énergie solaire. De ce fait nous prendrons soin à observer que les plantes présentes puissent faire emploi autant que faire se peut de ces deux ressources données à tous. - la lumière solaire & l'eau des précipitations.
Deux parts au moins de la production est destinée à la fabrication des sols & une part prélevée comme nourriture. Nous intervenons le moins qu'il est possible afin de laisser aux êtres vivants de l'écosystème champ toute latitude d'oeuvrer selon leur nature propre.
Pour que ces êtres puissent exister, nous devons proscrire l'usage des substances de synthèse que le vivant ne sait pas métaboliser. C'est la diversité qui assure l'ensemble des fonctions requises & ce par le moyen de la complémentarité biologique des êtres.
Les notions de pédogenèse sont l'essence de l'agrinature : la Terre doit redevenir terreuse, refabriquer ses sols. A l'échelle d'un siècle l'agronomie envisagera une combinaison des deux pratiques. Des paysans, paysannes, chercheurs & chercheuses affineront des méthodes applicables à plus grande échelle & éventuellement des machines simples & légères. Celles disponibles ce jour sont trop complexes, trop pesantes sur le sol & de ce fait trop voraces en énergie.
Des petites parcelles sont le cas idéal car les lisières & bordures sont des points de grande richesse biologique & parce qu'il est besoin d'arbres pour garder & fabriquer le sol. La production locale permet aussi le retour, le "recyclement" de la matière organique pour l’auto-fertilisation.
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| 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | |||||||||||
| n° | lieu-dit | ha | d | ha | an | sem. | rôle | rôle | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | ha | |
| 1 | 14 | la Terranche | 0.7 | 0.1 | 0.6 | 14 | 19 | 5 | 3 | 0.6 | 0.6 | |||||||
| 13 | 0.6 | 0.6 | 3 | 0.6 | 0.6 | |||||||||||||
| 12 | 1.0 | 0.5 | 0.5 | 15 | 20 | 6 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | |||||||||
| 2 | 2 | la Terranche | 1.0 | 0.5 | 0.5 | 11 | 16 | 2 | 1 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | ||||||
| 4 | 0.3 | 0.3 | 12 | 17 | 3 | 1 | 0.3 | 0.3 | 0.3 | |||||||||
| 5 | 0.9 | 0.1 | 0.8 | 13 | 18 | 4 | 0.8 | 0.8 | ||||||||||
| 8 | 0.8 | 0.1 | 0.7 | 14 | 19 | 5 | 0.7 | 0.7 | ||||||||||
| 11 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | ||||||||||||||
| 3 | 18 | mars le mas | 0.5 | 0.5 | 12 | 17 | 3 | 1 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | |||||||
| 25 | 0.5 | 0.1 | 0.4 | 13 | 18 | 2 | 0.4 | 0.4 | ||||||||||
| 20 | 0.5 | 0.5 | 2 | 0.5 | 0.5 | |||||||||||||
| 22 | 0.3 | 0.1 | 0.2 | 4 | 0.2 | 0.2 | ||||||||||||
| 21 | 0.3 | 0.3 | 14 | 19 | 5 | 0.3 | 0.3 | |||||||||||
| 27 | brande Tirelangue | 0.9 | 0.1 | 0.8 | 15 | 20 | 6 | 0.8 | 0.8 | 0.8 | ||||||||
| 8.8 | 1.44 | 7.2 | 1.3 | 1.3 | 0.9 | 1.2 | 1.0 | 1.5 | 1.3 | 1.3 | 7.2 | |||||||
| rotation 5 ans | ha/an | 1.3 | 2.2 | 3.4 | 4.4 | 5.9 | 7.2 | ha | ||||||||||
| assolement à | la | ferme | de | mars | -1 | -2 | -1 | +1 | +2 |
| ni taille | ni greffe | 1 | arbres | semer | C | bois | tige | espace | lumière | print. | février | |
| couper adv.* | non-désherb. | 2 | sem.-direct | endsam* | ev* | Fe | métal | fleurs | air | vent | aut. | août |
| EVA* | pas d'engrais | 3 | couverts | planter | nc* | N | humus | fruits | feu | chaleur | été | mai |
| régulation | ne pas traiter | 4 | mélanges | pc* | dd* | H | tsp* | feuilles | eau | pluie | hiver | nov. |
| ARE* | non-labour | 5 | rotations | pce* | sam* | O | didp* | racine | terre | humide | transition | 1.4.7.10 |
On brûle, on désherbe. Puis, lorsque le sol est mort, l'exploiter commence.
| printemps | lumière | 1 | bois | espace | ouïe |
| automne | vent | 2 | métal | air | odorat |
| été | chaleur | 3 | feu | énergie | toucher |
| hiver | pluie | 4 | eau | liquide | goût |
| inter-saisons | frais | 5 | terre | solide | vue |
8. EVA défini / loi de nature / dialogues / prairie-céréale / dialogues entre sol & soleil (le Soi le sol le soleil)
Aux dires des traditions, cette chute ne commença pas récemment. Pense qu'il y a cinq mille ans le Sahara était une zone forestée & que les guerres pour un bout de désert y ont toujours lieu & que l'on parle toujours & depuis toujours il semble, de le reverdir. En ce moment, le mouvement de brûlis, la politique antique de la terre brûlée se trouve accéléré par l'usage des sources fossiles d'énergie. Ces formes d'énergie sont dans l'ordre chronologique : l'uranium, les charbons, le pétrole, le gaz, le bois, l'humus & l'herbe. Ces énergies sont du soleil mis en stock dans & sur la terre. Comme des drogués, nous ne savons nous empêcher d'en brûler les stocks.
Ces cinq pulsions de mort dirigées contre l'élément feu sont des formes de nihilisme, des voies vers l'anéantissement car c'est l'élément origine de l'univers* qui crée la matière tout d'abord & dans le même temps le mouvement ou espace-temps. Elles semblent nous conduire à la mort. Elles expriment en fait notre soif de soleil. Le réchauffement de l'atmosphère en est l'expression.
Comme Icare le vit, cette addiction à l'usage en frénésie du mental nous brûlera les ailes. Ce soleil vers lequel nous crions est en réalité la lumière intérieure de l'intellect (à ne pas confondre avec le savoir livresque des intellectuels) que nous avons remplacé par des connaissances extérieures par ouï-dire. Le savoir lunaire, indirect, réfléchi, acquis en les écoles & universités ne peut que détruire car il n'a pas l'être - que symbolise le soleil & sa lumière - comme source, comme guide, comme mètre & maître. Par faim de ce dialogue avec le maître en Soi - soleil symbolique - pour qu'il nous guide en sa lumière nous sommes devenus des dévoreurs voraces de tout ce que le soleil - physique - bâtit sur terre : uranium, charbons, pétrole, gaz, bois, humus, herbes... Il s'agit bien d'addiction car nous les brûlons surtout en pure perte quelques soient nos dénégations en la matière. Jusqu'à quelles dévorations plus calamiteuses cette dévoration nous conduira-t-elle ? Quel sera l'excès qui nous arrêtera en premier chef ?
Le moteur dit-on est économique. Or l'économie n'a pas de réalité hors nos désirs. George Clooney gagne beaucoup d'argent parce qu'un grand nombre de femmes le désirent. C'est cela l'économie. Il nous faut renoncer donc. Devenir des jardiniers agrinature est une voie proposée. Il en est bien d'autres - différentes en expression, identiques au fonds.
EVA défini / la loi de nature - Il est caractéristique de ce temps que nous pouvons qualifier de "sale" un carré de fleurs & herbes que la nature nous offre gratuitement & sommes prêts à payer des sommes élevées pour voir des fleurs plantées qui vont survivre trois mois avec difficulté. Les graines qui germèrent à l'occasion de leur mise en surface lors de la plantation de l'arbre étaient peut-être en stock dans le sol depuis plusieurs siècles. Une seconde d'éclairement suffit à lever une dormance de la semence.
Du terrain stérilisé par des produits chimiques, nous disons qu'il est "propre." La même terre vue en un autre lieu, nous l'appelerions "poussière sale." L'agrinature en son acception la plus dépouillée & avancée pourrait se définir par la règle simple de "ne pas arracher." Une règle conséquente en est que le sol ne doit pas être nu ou que si cela advenait, nous y semons dans l'instant EVA, le couvert permanent engrais-vert agrinature.
EVA peut potentiellement être de toute graine - ce détail importe peu. Tout couvert spontané peut servir d'EVA. En usage ordinaire du mot, les engrais-verts sont des espèces installées un temps - de quelques mois à quelques années - sur une parcelle avant que le couvert ne soit enfoui par travail du sol avant d'y établir la plante de culture. Ce qui le distingue EVA est qu'il est un couvert semé, spontané ou mixte qui demeure en place & au sein duquel les plantes de production sont semées ou plantées. Dans un jardin, l'expansion en volume d'EVA est ensuite limitée par des coupes autant que nécessaire. Sur des surfaces plus grandes, il y a lieu de trouver des moyens, procédés & outils pour limiter EVA. Fukuoka inondait son paddy pour ce faire trois jous trois fois trois en saison. Si les cinq critères ENDSAM - 2 espèce variété / 3 nutrition couvert / 4 densité date / 5 synergie / 1 associations mélanges - sont respectés, ces coupes entre semis & récolte s'avèrent superflues. Il s'agit d'une situation idéale obtenue par grâce parfois.
1. La vie est une recherche constante de la plus grande efficacité en matière de dépense d'énergie qui se traduit en :
2. Cette recherche est organisée en ce que nous nommons les recyclement instantanés de toute matière mais qui sont en réalité des échanges & transformations de matière, énergie & informations illustrés en des chaînes trophiques en combinaison sans nombre qui actualisent la complémentarité des êtres, (des espèces), des fonctions & niches écologiques.
1. D'une part celle qui lie les producteurs de nourritures que sont les plantes & les cyanobactéries, aux consommateurs qui sont surtout animaux, mais aussi des bactéries, champignons & parasites. Ces chaînes alimentaires dirigent un mouvement vers l'organisation du vivant avec diminution de l'entropie par absorption, inclusion d'énergie solaire lumineuse & calorique dans un système nouveau parfois désigné par le terme biomasse. C'est par la complexité de ces chaînes d'espèces qui
2. & d'autre part en des boucles trophiques ou chaînes alimentaires dirigées vers l'humus, la fabrication des sols & qui enrôlent essentiellement les fungi ou mycelia de champignons & des bactéries, mais aussi tous les saprophytes & détritivores.
Ces boucles ou cycles dirigent le mouvement du vivant vers une organisation cachée très complexe qui résulte encore à inclure de l'énergie solaire dans l'élaboration de la structure du sol (à notre échelle humaine des temps & sur les continents) par exemple, mais aussi à la fabrication des roches sédimentaires, des coraux & des stocks d'énergie fossile entre autres à des échelles de temps plus géologiques & dans les mers & fosses océanes.
Il s'agit donc encore de néguentropie & d'inclusion d'énergie solaire raffinée sous la forme humus sur les lieux émergés & sous d'autres formes dans les océans. Les chaînes alimentaires en cycles vers l'humus sont des processus à très long terme & ils conditionnent aussi l'efficacité des productions végétales, car les plantes sont toujours capables de s'y nourrir en produits intermédiaires entre l'organique de départ & le minéral éventuel qui serait obtenu si par mal fortune la dégradation devait aller à terme.
Ce qui nous frappe en les activités humaines ce jour, c'est justement la carence de ces deux qualités observées dans le vivant :
Une voie pour réduire ce paradoxe sera de nous inspirer de la nature en nos réalisations humaines à la manière des permaculteurs ou des chercheurs en science fondamentale.
Si nous pensons l'humanité comme partie de la nature, alors nous en déduisons intuitivement qu'elle devrait obéir aux lois qui régissent le vivant. Dès que nous prenons un peu de hauteur, d'élévation à distance dans le temps ou l'espace notre intuition se confirme tant il est vrai que les êtres & les espèces progressent à tâtons & de ce fait, les échecs les rencontrent surtout. Aux yeux trop rationalistes, ces essais & erreurs du vivant peuvent paraître inefficacité. Dans la nature, ce sont les recyclement qui réparent les erreurs du tatônement. Dans la nature observée avec plus d'acuité, il n'est pas de recyclements en vérité, mais seulement des cycles qui sont en fait les deux types de chaînes trophiques.
Le gaspillage – contraire du recyclement – les pollutions qu'il induit & l'inefficacité des activités humaines ne seraient en ce cas que la résultante illusion d'optique d'une observation trop proche, sans le recul en temps ou distance nécessaire.
Ces gaspillages, pollutions & l'inefficience dont ils sont à la fois le signe & l'origine résultent aussi en cette époque d'un siècle vingt-&-un, d'une très forte accélération de l'évolution des modes de vie. Nous habitons des bâtiments construits il y a cinquante ou cent ans, ce qui à l'échelle de l'évolution technologique correspond à l'antiquité.
Il y a cinquante ans, les herbes sauvages représentaient une pression de danger envers la production agricole. Disposant désormais de machines & substances chimiques en surnombre & excès de puissance considérer encore les herbes sauvages comme des ennemies nous confronte au risque de leurs éradications spécifiques.
La conception des véhicules automobiles que nous utilisons date elle aussi de vingt ou cinquante ans selon les cas. Nous pourrions appuyer de mille autres exemples ce fait observé que son application est souvent en retard de plusieurs générations après la date d'une invention, car il existe un lien ontologique évident entre l'idée de destruction & celle d'un profit facile. Les bonnes inventions en revanche réclament de l'éthique & de la discipline pour être appliquées & ne le seront de ce fait que si la nécessité s'en impose pour le bien collectif. Cet équilibre est atteint lorsque la somme des douleurs ou pertes en la société devient supérieure à la somme des profits à cause du fait qu'en l'espèce humaine une évolution demande deux temps : il y a tout d'abord une modification dans la forme, puis pour une part des individus, une prise de conscience.
C'est l'égoïsme de chacun qui nous pousse à détruire & gaspiller, chacun à son échelle. Très peu considèrent le bien commun, la globalité du globe que le plus infime de nos actes affecte, effecte. Tous ne se préoccupent que de leur petit pré carré sans penser à la rotondité de la planète, la circularité des causes & conséquences.
L'égoïsme on le sait nous conduit aux difficultés. C'est là une loi du monde spirituel qui englobe toutes les loi de la nature. Le bien crée du bien, de la valeur, c'est-à-dire de la vie, du mouvement. Un bien par définition est un commun, ne saurait être divisé entre mien & tien. Le mal est ce qui divise en une illusion qui en son tour divise plus encore, le moi ou ego cherchant l'avoir pour en jouir, plus & plus, son étant demeurant attaché à un passé idéalisé ou enfermé en un monde réduit, limité à ce que les sens perçoivent.
adventice médecine veilleuse - L'agriculteur, l'agricultrice naturel savent que tout problème est une question mal posée. En (re)tournant la question on y voit la solution. Une maladie n'est pas un obstacle mais la réparation d'un problème antérieur.
La maladie du chômage vient du fait que notre société est trop riche – ou compte trop de riches ce qui est le même constat - & peut de ce fait rejeter - au plan mondial - les trois-quarts de ses membres jugés inaptes à faire grossir le compte en banque des dirigeants : les bourgeois vivant dans les bourgs loin des faubourgs & banlieues (ou lieux des bannis). Ces trois quarts sont jugés inaptes & de ce fait relégués dans la classe des sans-emploi. Le chômage de masse de l'humanité est le symptôme d'une économie fautive.
Le chômage de masse est aussi la protection que trouva la vie pour épargner la planète. Imaginez neuf milliards de guignols dans neufs milliards de SUV nommés 4X4 roulant sur neuf milliards d'autoroutes en direction de neuf milliards de pavillons avec leur neuf milliards de gazons & leur neuf milliards de tondeuses qui pétaraderaient de concert! La lune devrait s'en boucher le nez, les oreilles & même les yeux devant l'horreur de cet idéal médiocre que nous avons créé de nos vies.
Nous pouvons transposer ces phrases en exacte symétrie concernant les adventices. La présence d'une plante adventice est une aide en notre pratique qui le plus souvent vient réparer un excès ici générateur de carences là. Dans les cas de prolifération, l'espèce adventice concernée pointe un défaut – un défaut moi ? - dans notre pratique. Dans ces cas pourtant l'effet correcteur que cette espèce apporte sera d'autant multiplié si nous savions la voir vraiment pour ce qu'elle est & partant la tolérer un temps, le temps nécessaire pour qu'elle accomplisse son œuvre. Alors même si nous la voyons vraiment pour ce qu'elle est : notre aide, nous l'accueillerons & la laisserons agir ainsi que la vie lui dicte. Si nous savons ouvrir notre perception à ce grand haut niveau, lors elle agira promptement avant de s'effacer presque.
Nous pouvons transposer ces phrases en exacte symétrie concernant les maladies dites pestes & autres dévoreurs. L'appliquer aux dévoreurs animaux que sont les chevreuils, souris & mulots est le plus difficile en un espace naturel si déséquilibré que celui de notre temps : quand nombre d'espèces n'ont plus assez de prédateurs, la continuité spatio-temporelle des chaînes trophiques brisée...
Nous visitâmes une ferme hier. Le tracteur est si grand que quand on monte dans la machine, il faut utiliser des bouteilles d'oxygène à cause de la raréfaction de l'air due à l'altitude. Un seul écrou d'une roue de ce tracteur - en platine iridié - vaut plus en argent que toute la ferme de mars.
L'agriculteur est en bio. Il arrose (4), fertilise (3) & désherbe (2) sans cesse.
Cet agriculteur nous montre tout ce qu'il ne faut pas faire. Il offre un bon exemple de ce qu'est "le faire" en son exacerbation radicale. A la différence de la vie qui évolue par cycle en les deux chaînes trophiques vers la biomasse & vers l'humus, l'exacerbation du faire génère son propre cercle qui dévore & détruit. Ici le faire agricole détruit surtout des intrants & l'entropis créée se manifeste en pollution de l'atmosphère & des nappes d'eau. En culture bio même industrielle comme ici l'humus & les sols sont peu consommés, relativement peu consumés. Chacun des actes ici rend indispensables d'autres actions en un cercle sans fin. A chaque problème rencontré en cascade, on oppose un acte supplémentaire, une action de plus. Par ces arrosages quotidiens & binages hebdomadaires, le rendement énergétique de ces cultures doit être des plus médiocres si nous le calculions. La culture est bio certes, mais la méthode est radicalement fautive. Voyant les pratiques des paysans ce jour, nous comprenons aisément que l'agriculture est devenue une pompe à pétrole dont le seul but qui demeure est de consommer frénétiquement du pétrole, fabriquer des calories aliments à partir du pétrole. C'est l'objet des subventions & c'est grand mystère que de voir une agriculture qui ne produit plus rien - car elle consomme plus que ce qu'elle produit.
Comme une personne obsédée par son sur-poids & qui à force d'y penser ne parvient pas à mincir & ne fait que prendre plus de poids encore, penser tout le temps aux herbes ne peut que les faire proliférer. La voie du lâcher prise & du non-faire sera de nous questionner à l'inverse, "Qu'ai-je trop fait ? Quel acte, quel travail supprimer afin de diminuer mon interférence à la vie des plantes de culture ? La prolifération d'une espèce d'herbe proliférant s'épuisera d'elle-même par épuisement de son potentiel si on n'intervient pas. Les adventices sont des médecines qui abolissent les déséquilibres d'un sol, le restaurent en fertilité.
brigitisis le 14/08/2015 : Quand je serais installée à nouveau, avec un petit jardinet pour une table & ses chaises, une balancelle pour les chats &t un peu de verdure pour les toutous, je te demanderai conseil pour les arbustes. J'ai tendance à ne pas réaliser quand je plante que ça peut devenir très grand. Une belle pluie depuis hier & tant mieux : la nature en avait besoin & nous aussi.
marssfarm le 14/08/2015 : L'idée est qu'il faut toujours planter & semer trop ainsi que le font les plantes dans la nature. Plus tard nous devrons choisir sans état d'âme d'éliminer ce qui est en trop. Cela peut nous être douloureux ou onéreux si nous attendons trop. L'intérêt des plantes alimentaires est qu'on les mange & ainsi nous réduisons leur présence sans trop de remord & en temps par elles fixé.la maladie sexuellement transmissible / 112. jardin potentiel / Publié le 01/05/2016 /
112. le jardin potentiel / un jardin naturel à potentiel phénomène (112. du chapitre 0.) - Voici un jardin naturel au sol on ne peut plus fertile car il fut laissé en jachère verte des années durant. Sa potentialité en potager verger est énorme. Il possède même des toilettes sèches & le voisinage d'une toiture immense pour recueillir les eaux pluviales en vue des arrosages d'été.
13. la vie est une maladie sexuellement transmissible (commentaires de 12. du chapitre 2.) - Ramana quitta cette terre aidé par un cancer. Il avait pris en son bras gauche une part de la douleur de ce monde. Quand ses dévots voulaient qu'il se soigne, il répondait : "Le corps lui-même est une maladie." "Pourquoi voulez-vous détruire la maladie ?" Par compassion pour eux il endura néammoins la torture supplémentaire d'une opération. Peu après le cancer revenait. Quittant son corps mortifié, le saint devint une étoile qui s'éleva lentement au-dessus du mont Arunachala. Henri Cartier-Bresson, présent à Tiruvanamalaï cette nuit là, en prit un cliché.
La vie est une maladie, mais je me soigne.Nous en guérirons tous un jour.
Le point de vue du grand Ramana au petit corps & à l'apparence modeste est d'intérêt en l'inversion qu'il propose.
Éloge du petit, de l'idiot, physiquement débile & mentalement moyen. Autrefois on disait médiocre qui signifie moyen, ordinaire, du milieu, médian.Tellement d'articles passionnants! je t'envoie ma ballade du jour sous un très gros orage, mais les sentiers sous les sous bois étaient si beaux que tant pis pour la pluie! J'espère qu'elle va s'arrêter dans les régions où les rivières ou fleuves débordent.Il est où le bonheur, il est où ?
J'ai fait l'amour, j'ai fait la manche. J'attendais d'être heureux.
J'ai fait des chansons, j'ai fait des enfants. J'ai fait au mieux.
J'ai fait la gueule, j'ai fait semblant. On fait comme on peut.
J'ai fait le con, c'est vrai ; j'ai fait la fête, ouais ! Je croyais être heureux.
Mais, y a tous ces soirs sans potes quand personne sonne et ne vient.
C'est dimanche soir, dans la flotte comme un con dans son bain,
Essayant de le noyer, mais il flotte ce putain de chagrin.
Alors, je me chante mes plus belles notes & ça ira mieux demain.
Il est où le bonheur, il est où ? Il est là le bonheur, il est là !
J'ai fait la cour, j'ai fait mon cirque. J'attendais d'être heureux.
J'ai fait le clown, c'est vrai & j'ai rien fait mais ça ne va pas mieux.
J'ai fait du bien, j'ai fait des fautes. On fait comme on peut.
J'ai fait des folies, j'ai pris des fous rires, ouais. Je croyais être heureux.
Mais, y a tous ces soirs de Noël, où l'on sourit poliment
Pour protéger de la vie cruelle tous ces rires d'enfants.
Et ces chaises vides qui nous rappellent ce que la vie nous prend.
Alors, je me chante mes notes les plus belles. C'était mieux avant.
Il est où le bonheur, il est où ? Il est là le bonheur, il est là !
C'est une bougie, le bonheur. Ris pas trop fort d'ailleurs, tu risques de l'éteindre.
On le veut le bonheur, on le veut, ouais ! Tout le monde veut l'atteindre.
Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit. Non, il n'en fait pas.
C'est con le bonheur, ouais, car c'est souvent après qu'on sait qu'il était là.
Il est où le bonheur, il est où ? Il est là le bonheur, il est là !
Mais, il est où le bonheur ? Mais il est là ! Le bonheur, il est là !
Christophe MaéLa chanson en elle-même est un poème. La voix du chanteur lui ajoute une motion vive, un cri. Les mots sont de sagesse. Le bonheur est là. Il n'est que de savoir le voir. Merci à ceux qui savent.
Si le monde peut continuer d'exister, c'est par le soutien des croyants, de leur prière fidèle & de leurs actes conformes. La présence des "justes" est la force par qui l'univers perexiste.1. le bio étagé sans labour / 2. l'agronomie dominante / Publié le 08/05/2016 /